Posts Tagged ‘maman’


FICHE PRATIQUE "QUE FAIRE":
vis à vis de l’enfant aliéné (/manipulé) ayant grandi

Notamment celui DEVENU ADULTE
et avec qui la RELATION est encore difficile.

1/ ETRE TRES PATIENT

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Il ne faut pas ni contrarier, ni a contrario donner raison : mais il faut le/la laisser "se vider" ; renouer la confiance par son écoute et lui témoigner son amour parental. Ne pas tenir compte de ce qu’il/elle dit quand c’est sous le coup de la pulsion.

Quand il/elle posera des questions, lui donner des réponses factuelles pour l’amener à en tirer ses propres conclusions, progressivement et à son rythme. Veiller à développer et entretenir une relation de confiance pour espérer enfin vider l’abcès… ex. On ne corrige pas 15 ans ou plus de manipulation, par un seul argument.

Il faut donc beaucoup de patience et beaucoup d’amour. Les deux qualités indispensables pour être à l’écoute et renouer le lien …

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2/ BIEN COMPRENDRE LE MECANISME

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LINKS à parcourir pour bien comprendre les effets de l’ALIENATION/MANIPULATION sur l’enfant pour l’amener à haïr son autre parent


a/ Qu’est-ce que l’AP (symptomatologie) :

 

« Cette attitude qui consiste à détruire les souvenirs, l’image et la place d’un parent dans la vie d’un enfant, » (…).

il s’agit d’un désordre psychologique qui atteindrait l’enfant lorsque l’un des parents effectue sur lui, de manière implicite, un «lavage de cerveau» visant à détruire l’image de l’autre parent…

https://affairesfamiliales.wordpress.com/2011/10/02/les-enfants-detruits-par-lalienation-parentale/




b/ Couple déchiré, enfant otage (docu) :

 

« Couple déchiré, enfant otage (Olivier Pighetti) » (…).

Ils se mettent à hurler quand leurs pères leur rendent visite, déversent des flots d’injures sur leurs mères qu’ils ne veulent plus voir, ou frappent parfois les uns ou les autres sans raison…

https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/09/03/les-enfants-victimes-muettes-de-la-famille-decadente-occidentale/




c/ Un enfant manipulé témoigne (témoignage) :

 

« Une fille devenue mère témoigne sur la manipulation qu’elle a subie l’amenant à rejeter son père» (…).

L’enfant naît en aimant spontanément ses parents. Qu’arrive-t-il quand on lui apprend à ne plus aimer, voire à haïr…

https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/12/07/un-enfant-dresse-pour-hair-continue-de-souffrir-et-demande-des-comptes/

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Pour aller + loin et comprendre comment la souffrance de la séparation à été interiorisée :


d/ Que ressent un enfant au moment de la séparation (symptomatologie) :

 

« …Fou de tristesse, de douleur, de colère, de solitude, d’un chagrin sans fond, de cette situation qui le dépasse, (…) » »(…).

« L’aliénation parentale est un processus qui consiste à programmer un enfant pour qu’il haïsse un de ses parents sans que ce soit justifié. Elle est la conséquence de la bataille mise en place au sein d’un couple qui dysfonctionne sévèrement ou va se séparer »

https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/07/01/lalienation-parentale-ou-comment-reussir-a-rendre-son-enfant-fou-dr-victor-simon/


A suivre : Quoi faire pour enrayer les souffrances familiales A suivre : Les Pros sonnent l’alarme !


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Témoignage d’une mère victime d’aliénation parentale et réflexion à propos d’un radeau sans capitaine dans une société à la dérive…

 

 Dans un monde où les enfants sont les grandes victimes des familles déstructurées, y-a-t-il encore l’espoir d’une volonté politique pour incarner un "changement" ?

Les enfants sont détruits psychologiquement par les conflits parentaux. La cellule parentale, n’est plus que l’ombre d’elle même : dans le meilleur des cas, encore à deux, accrochés au gouvernail d’un radeau de fortune, sinon l’un des deux, déjà tombé à l’eau… Dans ce cas là, l’enfant est sans repère et se construit (ou se déconstruit) à l’image d’une société, qui semble partir elle-même à vau-l’eau…

Pendant ce temps que font les professionnels des affaires familiales ? N’abusent-ils pas pour certains, du réflexe de l’autruche ? Sinon d’une certaine complaisance liée à l’inertie des habitudes fatalistes ? Voire carrément du déni de la boucherie sociale qui se déverse parfois sur leur pied ? Car du point de vue du justiciable, le cadre légal ressemble plus à une grille de loto où parents et enfants sont bien loin d’être à l’abri de tirer le mauvais lot consistant à repartir avec une vie bouleversée… Il est clair que la complexité de la question familiale est telle qu’elle dépasse la seule réponse juridique et devrait-être prise en compte d’une manière adaptée et plus globale. L’intérêt supérieur de l’enfant restant toujours au coeur de la problématique : encore faut-il ne pas se contenter de l’expression mais s’emparer du sens (sans le déformer).

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L’inertie des mauvaises habitudes sinon la politique du pire ?

La grande question demeure, qu’est-ce qui empêche de redresser la situation ? Pourquoi les clous qui jonchent la route de la résolution des conflits, s’y trouvent toujours après le passage du rouleau compresseur judiciaire ? Pourquoi la politique stagne et périclite en face d’une tumeur qui s’enracine depuis des décennies ?

Au delà des beaux discours, n’est-ce pas déjà là, l’absence réelle de la volonté du "changement", pourtant sans commune mesure avec a contrario l’acharnement obstiné et démesuré, qui est déployé pour tenter d’imposer aux français un projet de loi hasardeux sinon carrément décadent et que ces derniers ne veulent en aucun cas être mis en place. Cet entêtement frisant la pathologie, s’agissant du projet de loi sur le mariage gay avec en ligne de mire la PMA (Procréation Médicalement Assistée) puis la GPA (Gestation Pour Autrui), est assez symptomatique d’une élite parfaitement déconnectée des réalités et des vrais attentes de ses concitoyens. Le rappel à l’ordre clairement manifesté à l’occasion du plus grand rassemblement citoyen depuis des décennies ce dimanche 13 janvier 2013, a été l’occasion de le rappeler.

Ah si seulement ne serait-ce qu’1% de tout cet acharnement, qu’on espère vain, de cette élite politique, pouvait être utilisé avec la volonté a contrario, de résoudre les VRAIS problèmes familiaux qui sont posés depuis plus de 30 ans et ainsi répondre aux vraies attentes des français…

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Des mesures temporaires simples à mettre en oeuvre

Car le problème est bien l’absence de volonté, bien au delà d’un budget même réduit et dont on ne cesse de décrier l’insuffisance. Car une augmentation seule des moyens ne suffirait pas à combler le vide par ailleurs dégagé par cette force d’inertie des mauvaises habitudes sinon par l’absence d’imagination à mettre en place quelques mesures aussi simples qu’efficaces, dans l’attente d’une politique plus ambitieuse qui viserait à restaurer sinon encourager la stabilité des ménages nécessaire à l’éducation des enfants…

Comment ne pas s’étonner par exemple, concernant les séparations, qu’en introduisant la notion de couple parental, personne n’ait envisagé d’y ajouter celle de la zone parentale (?) et ainsi prévenir de facto, une résolution intrinsèque, liée au risque de l’Eloignement Géographique Volontaire (EGV) puisque d’une manière quasi-automatique, elle pouvait prévoir que les deux parents soient de fait encouragés à faire respecter le droit de l’enfant à maintenir ses liens parentaux plutôt qu’à le rendre caduque, par un éloignement ?

Comment aussi ne pas permettre aux forces de l’ordre qui constatent une infraction de Non Représentation d’Enfant ( NRE ) – de procéder à une simple verbalisation immédiate ; plutôt qu’à leur faire saisir des plaintes chronophages (25 000/an) et parfaitement inefficaces ; sauf à rendre fou les parents et les enfants indûment séparés (cf. Dr Victor Simon). L’amende (ou astreinte immédiate) au contraire, suffirait dans beaucoup de cas, à dissuader efficacement et immédiatement l’entreprise perverse du parent excluant et ainsi réduire les conséquences graves sur la psychologie de l’enfant

Au lieu de cela, en semant lâchement les graines des méandres interminables de la procédure judiciaire, on finit par être complice d’une rupture définitive du lien parent-enfant (plutôt que l’inverse). Si les juges ne doivent se soucier que du respect de la loi a posteriori, alors qui, pour encore incarner l’arbitre social et moral nécessaire à la prévention et au dialogue pour désamorcer l’escalade des conflits conjugaux puis parentaux : plus de chef de village, de juges de paix, de chefs de famille (élargie), plus de paroisses, … plus de valeurs (?), l’individualisme trône sur sa tour penchée et la société baigne dans une boue Gnam Gnam, avec pour seul lien social encore solide : la télé du salon voire un compte face-de-bouc…

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En l’absence de structure adaptée, sur qui peut-on encore compter ?

Alors pourquoi, dans un tel contexte où il n’y a d’ailleurs que peu ou prou de "code de la famille", la justice devrait-elle donc continuer à s’occuper de quelque chose dont elle ne dispose visiblement pas de toutes les clefs pour agir efficacement (et rapidement) avec parfois même un rôle inducteur dans le drame familial ? Pourquoi ne met-on pas en place une structure adaptée pour résoudre les problématiques rattachées à ce "pilier de la société" qu’est la famille ?

Car dans le même temps, on multiplie la possibilité que chaque désaccord dans le couple (conjugal ou parental) devienne un risque de ramener le conflit devant une juridiction qui pourtant ne semble pas être adaptée pour le soigner, sauf s’il faut achever le malade. Quand on sait que l’enfant en fera les frais : combien de temps encore, va-t-on à ne pas réagir autrement qu’en mettant la tête dans le sable ?

Face à un problème de société majeur dont les gouvernements successifs au pouvoir, se montrent parfaitement incompétents, doit-on finalement continuer à espérer l’émergence de l’embryon d’une résolution politique ou judiciaire ?

N’est-ce pas finalement à la société toute entière et aux citoyens qui la composent d’incarner chacun l’amorce d’un changement qu’il souhaite voir s’opérer, pour peut-être espérer voir se réaliser l’éventualité d’une réorientation, de plus en plus urgente ?

 

Ex. d’un appel à l’aide d’un parent qui ne voit plus son enfant…

« Bonsoir,
je suis une maman qui avait un fils qui a 12 ans, j’en parle au passé car mon fils ne veut plus me voir à cause de son père,

il y a 2 ans mon fils était en détresse et un dimanche il a fait une menace de suicide par pendaison, j’ai donc fait une chose que tout parent aurait fait, j’ai été au urgence avec mon fils pour qu’il voit un médecin et de pouvoir parler de tout cela avec lui, je ne le regrette pas et si c’était à refaire je le referais, malheureusement son père est arrivé aux urgences aussi, et là, il a été dire à mon fils devant témoin « ta mère veut t’enfermer chez les fous, tu n’en ressortiras jamais » depuis il le harcèle avec ca, et du coup mon fils ne veut plus me voir car il croit son père, son père a profité de la situation pour m’enlever mon fils et ainsi continuer à le manipuler tranquillement sachant que maxime ne veut plus me voir. Ca fait 6 ans que maxime est manipulé, voire pire depuis 2 ans.

Depuis 2 ans, juge, avocat, médiateur, assistante sociale, etc…. on tous remarqué que mon fils était et est toujours manipulé par son père « c’est bien marqué dans les rapports » mais pour une raison qui m’échappe personne ne fait rien contre lui, malgré les plaintes que j’ai déposé, malgré les rdv chez le jaf, le juge pour enfants, personnes personnes ne bougent,

je suis désespérée de ne plus voir mon fils, ma vie s’est brisée le jour ou on me l’a enlevé, j’ai beau faire les choses comme il faut….malgré qu’il ne veuille plus me voir, je lui écris des lettres toutes les semaines, sans jamais de réponse, aucun coup de fil, j’ai perdu mon fils à cause de son père. je demande pas grand chose je veux juste que mon maxime me revienne.

AIDEZ MOI SVP…….. QUE DOIS JE FAIRE……….

VERS QUI ME TOURNER………..

Une maman ! »

[voir ici le témoinage d’une autre mère …(FleurBelge)]

Courage aux mères et aux pères (et surtout à tous ces enfants) abandonnées par cette absence de volonté politique à vouloir s’occuper des vraies problématiques familiales.

Cf. Statistiques « Les vrais chiffres du divorce« 

La structure judiciaire actuelle n’est pas adpatée pour gérer le conflit parental

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Seulement comment une structure judiciaire avec ses 15 min consacrés en audience (où les parties s’expriment via leurs avocats, appuyées par des attestations, enquêtes, expertises qui ne reflètent pas toujours la réalité), pourrait-elle décemment prendre en compte des cas souvent complexes ?

Comment peut-on espérer qu’elle puisse dans ces conditions, intégrer des notions pourtant monnaie courante du conflit comme la calomnie(1), l’aliénation parentale(2) (manipulation de l’enfant / conflit de loyauté), la perversion(3), la violence (qui n’a pas de sexe et qui ne s’exprime pas toujours physiquement),… ?

Pourquoi ne pas prévoir au delà de la décision judiciaire, un suivi pour tenir compte de l’évolution, en prévoyant une adaptation et d’autres aménagements visant le bien être de l’enfant dans son contexte familial – autrement que par un retour devant la même juridiction qu’au départ : c’est à dire dans les mêmes circonstances…

La justice fait appliquer la loi. Elle peut arbitrer les conflits du point de vue de la légalité. Il n’y a que peu ou prou de code de la famille en France (cf. article). Puisque une grande liberté est octroyée au juge pour statuer : comment dans le même temps ne pas octroyer le temps nécessaire au bon jugement.

La structure judiciaire actuelle n’est pas en mesure de pouvoir arbitrer correctement, autrement que les séparations et divorces non conflictuels (ou sans enfant). Pour les autres cas, il faut faire le constat d’un jugement grevé d’une dimension hasardeuse prédominante.

Il faut donc mettre en place une structure adaptée pour gérer le conflit. Et parallèlement, dans un contexte où la société tend au fil des générations à avoir des unions de plus en plus brèves (et en tout cas inférieures au temps nécessaire à l’éducation des enfants), il faut inverser cette tendance et donc s’attaquer également aux causes plutôt que seulement tenter d’en résorber les conséquences.

Force est de constater que dans un cas, comme de l’autre, rien n’est fait et au contraire la tendance semble même continuer de prendre le chemin inverse. Ne pas agir, ni comprendre que la famille est le pilier de la société, c’est par ignorance ou complicité, s’associer à son destin immanquablement funeste, tant désormais, le problème par son ampleur est devenu quasi-sanitaire (cf. statistiques)

En attendant, on se consolera en constatant que face à cette inertie politique manifeste (sauf quand il s’agit d’imposer des projets parfaitement inopportuns) et donc face à une élite qui ne daigne pas réagir à la hauteur des responsabilités et des enjeux dont elle a le mandat ; le peuple sait lui par contre, témoigner une défiance sans équivoque et un message parfaitement clair (pour qui n’est pas sourd…)

 

Manifestations historiques 2013 à Paris
pour dire Oui à la Famille et Non au mariage Gay
Vox populi, vox Dei



 

QUELLES MESURES PRENDRE ? [Dans l’attente d’une politique de la famille ambitieuse, sur le long terme …]

 

I/ DES MESURES DE PREMIERES URGENCES :

  • 1/ PERMETTRE AUX FORCES DE L’ORDRE DE DRESSER DES PROCES VERBAUX de manière immédiate et automatique en cas de constatation de NRE (Non Représentation d’Enfants). [Plutôt qu’à devoir saisir 25 000 plaintes/an sans effets]
  • 2/ DEFINIR UNE ZONE PARENTALE pour prévenir les EGV (Eloignement Géographique Volontaire) et afin de permettre le cas échéant une mise en place ultérieure de la garde alternée si elle est souhaitée. [Pour prévenir à court terme la souffrance de l’enfant séparé et à long terme le risque de conflit de loyauté/aliénation/manipulation et surtout faire respecter les droits de l’enfant à ne pas être arraché de l’un de ses parents]
  • 3/ PRIVILEGIER LA RESIDENCE EGALE (Si elle est souhaitée par les deux parents ou si les deux parents sont demandeurs d’une garde privilégiée et qu’aucun accord n’est trouvé)

    • Si l’un des deux parents NE résident PAS dans la zone parentale et qu’aucun accord n’est trouvé pour un mode de garde équitable : le parent qui y réside toujours est de facto privilégié pour la garde principale.
    • Si les deux parents résident dans la zone parentale et que l’un des deux refuse un mode de garde équitable qui est demandé par l’autre. Charge à celui qui refuse de démontrer qu’il est "le plus à même de faire respecter le droit de l’enfant à voir ses deux parents".
  • D’une manière générale : PRIVILEGIER DES DEUX PARENTS, CELUI LE PLUS A MEME DE GARANTIR A L’ENFANT DE RESTER EN CONTACT AVEC SES DEUX PARENTS – A défaut d’accord entre les parents ou ultérieurement, en cas de naissance d’un conflit parental.

 

II/ DES MESURES DANS UN SECOND TEMPS : [Visant la réduction des conflits et une meilleure régulation par une plus grande proximité et une meilleure prise de conscience de l’intérêt de l’enfant.]

  • PREVENIR LE CONFLIT PARENTAL [par des mesures de prise de conscience.]
  • REGULER LE CONFLIT PARENTAL de manière rapide et évolutive
    [Le contexte du conflit parental exige une réactivité, une proximité et une écoute nécessaire pour le réguler et assurer le suivi de son évolution.]

    • Désigner une personne de proximité à qui on délègue la charge d’arbitrer le conflit naissant ou le suivi d’un conflit latent, dans la limite de son autorité morale, afin de tenter de le désamorcer. Cela peut-être n’importe quelle personne qui a la confiance des deux parents et qui en accepte la charge ou à défaut, un médiateur ou une autorité locale qui en accepte la charge.
    • Eventuellement renforcer la prise de conscience de l’intérêt de l’enfant à se développer dans le contexte d’un couple parental serein (stages/formation visant la sensibilisation sur ce thème)

 

III/ DES MESURES A LONG TERME :

  • ENCOURAGER DES UNIONS AVEC ENFANT(S), PERENNES [Au moins le temps nécessaire à l’éducation des enfants]

 


« Un enfant, à qui on a appris à haïr son parent, témoigne… »(…).

« L’enfant naît en aimant spontanément ses parents. Qu’arrive-t-il quand on lui apprend à ne plus aimer, voire à haïr… (…) »

  

 

https://affairesfamiliales.wordpress.com/2013/01/16/souffrances-familiales-et-autisme-gouvernemental/

 

A suivre : Les pros sonnent l’alarme ! A suivre : Lost Story ou la recherche du modèle sociétal perdu

 

 


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Gianna Jessen, un ex-bébé avorté, témoigne !

 

« Gianna a subi un avortement salin (en tant que bébé). Les seuls stigmates qu’elle conserve de cet avortement raté est un handicap physique à vie. Par contre, d’un grand coeur et d’une détermination à toute épreuve, elle n’est pas en reste…»

« Le docteur qui aurait pu m’achever n’était pas là, c’est ce qui m’a sauvé ! »
 


Ginnia Jessen about her own abortion, as a baby

 


le cri silencieux ? (LLP, Salim Laibi)

 


Une jeune fille de 12 ans fait le bilan

 

https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/08/03/un-bebe-avorte-se-leve-et-temoigne/

Autre article récent : Etiquetages psychiatriques : les enfants malades imaginaires Article connexe : Grossesse : bientôt des utérus artificiels ?

 

 


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Aliénation : la France responsable de torture et maltraitance psychologique ?

A Brest, un breton voit sa fille pour la 41e fois en larme sans pouvoir l’approcher

La torture en France est-elle devenue une discipline imposée par les Affaires Familiales ?

C’est ce qui semble transparaître des 25 000 dépôts de plaintes par an (2009) dont 4% aboutissent à une condamnation tandis que 34% des enfants du divorce ne verront plus jamais leur père ! (INSEE) Les français pourront-ils croire encore longtemps, que l’on soit capable de construire des viaducs de 200 mètres, des Airbus de 300 tonnes, et des navettes pour mettre des singes sur orbite et pas encore d’être capable de faire respecter l’évidence : le lien parental est un lien sacré !

 

L’incompétence ne serait pas si alarmante si elle ne semblait pas éternelle comme les ossements d’un mammouth sous 3m de toundra. Le récit de ce père (accompagné des forces de l’ordre), démontre l’ampleur de l’inefficacité de la justice qui n’a visiblement toujours pas intégré qu’il était primordial (dans l’intérêt supérieur de l’enfant) de privilégier celui des deux parents, qui serait le plus à même de faire respecter le droit de l’enfant à voir ses deux parents.

Comme le sage adage convient qu’on ne peut pas faire boire un âne qui n’a pas soif, il faut convenir également qu’une simple réforme n’y pourra rien : il faudra probablement au moins un tsunami, pour espérer désensevelir une institution manifestement accablée par le poids d’un immobilisme écrasant.

 

En attendant, ce témoignage parlera sans doute aux centaines de milliers d’enfants qui ont pris le chemin de l’Aliénation Parentale et aux parents aliénés. Quel gâchis ! …

« 41 délits consécutifs de non représentation d’enfant caractérisés et aggravés sans condamnation des pouvoirs publics ! Leïla na pas passé son Noël avec son papa pour la 4e année consécutive… En 4 ans, la mère de Leïla a fait entrave à 4 décisions de justice, privé sa fille de son père et du reste de sa famille durant 1480 jours, puis en se moquant ouvertement et à plusieurs reprises aussi bien des magistrats que de la force publique, ignoré la dernière décision de justice, un arrêt de la cour d’appel de rennes en date du 26 Mai 2009 qui n’a donc su être mis à exécution ! Le procureur de la république de Brest « dit » s’être saisi du dossier, depuis plus d’un an… nous attendons une réponse pénale ferme afin que soit respecté la loi, la république, que soit respecté les droits et l’avenir de Leïla mais aussi que soit assuré l’avenir de tous les petits citoyens Français… Avis de la cour de cassation >>> ici Extraits de paroles (consignées) lors de la 5e non représentation : « Nous venons chercher Leïla » « peu t’on avoir Leïla » réponse : « Leïla va bien, elle va très bien ». Sur la question du droit de visite: « Il n’y a pas de droit de visite » et comble de l’ignoble: « mais je peux vous la montrer« . En fin de discussion, notre enfant étant alors présent (malgré mon refus de lui imposer une nouvelle épreuve voulue par sa propre mère)… La mère la retenant fortement par le bras dit : « ta fille, tu ne la reverras jamais »… Puis elle claque violemment la porte. Nous nous devons (moi et ma famille) de repartir avec comme seule image les yeux plein d’éffroi de Leïla lorsqu’elle a entendu les propos de sa maman.» (Yvon Kerlau)

source : http://kerlau.unblog.fr/

Violence et décadence : En France, en 2012, torturer un enfant en l’empêchant de voir son père est normal !?

 

Site du père : http://kerlau.unblog.fr/ & également sur Twitter #FF @yvon_KERLAU

 

 

https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/07/31/prise-dotage-denfants-separes-la-justice-complice-de-torture-psychologique/

A suivre : Les décisions de justice ne s’appliquent-elles qu’à ceux qui s’y soumettent ? A suivre (article connexe) : 34% des enfants du divorce ont une forte probabilité d’avoir un « père perdu »…

 

 


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Le Meilleur des Mondes (Aldous Huxley, 1931) (Brave New World) est un roman du XXe siècle qui dresse l’image d’un monde "parfait", dans le mauvais sens du terme : des hommes et des femmes épurées de leur humanité et sans âme. C’est bien évidemment un roman de science fiction. Une des dimensions du film aborde le sujet de naissances programmées dans des utérus artificiels pour constituer une population en 5 castes (Alphas, Betas, Gamma, Delta, Epsilon).

Parfois la réalité tend à rejoindre une partie de la fiction. C’est en tout cas, ce qu’on pourrait être amené à croire, par les témoignages rapportés par ces quelques femmes victimes d’expériences à Chicago sur des utérus artificiels…

 

 


« Destruction de la famille : est-ce vraiment le "meilleur des mondes" ? »(…).

"Le Meilleur des Mondes"(Brave New World – 1931 d’Aldous Huxley) est un roman de science fiction. Il présente un monde aseptisé, "progressiste", "moderne" où la famille n’existerait plus (…)»

 

 

A suivre : Destruction de la famille et inertie politique : quel est le projet ? A suivre : Les articles best Of

 

 


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Se moque-t-on de la loi ?

25.845 plaintes (2009) pour non représentation de l’enfant (NRE) (+ 43% sur 10 ans)
qui donnent lieu à des poursuites dans 16.4% des cas dont 4.5% de condamnations (et 11,9% de médiations pénales) (source : ACALPA / statistiques du Ministère de l’Intérieur, 2010)

L’occasion de revenir sur un cas assez symptomatique de la difficulté à faire appliquer certaines décisions de justice (les NRE par exemple) quand on décide tout simplement de ne pas les suivre (et peu importe la loi et le droit des enfants) … Dans l’exemple, une décision est obtenue au bilan mais au prix de quel effort ? Celui d’un parent qui se bat pendant des années pour obtenir que les droits de l’enfant puissent-être respectés, celui d’un enfant blessé psychologiquement et en proie à un parent « ravisseur » qui va jusqu’à montrer effrontément, le peu respect qu’il accorde à ses juges…

 » Vous vous rendez-vous compte du dilemme face auquel vous nous mettez ? ! »…

La présidente du tribunal correctionnel, Élisabeth Mehl, a tout essayé (…) pour tenter de « réveiller » une mère de 29 ans poursuivie pour non représentation d’enfant.

Marié en décembre 1996, divorcé en octobre 2000, le couple a eu un petit garçon en 1998. Depuis la séparation, la maman refuse quasiment tout contact entre le père et leur fils.

En quelques années, les ex-époux sont devenus très connus des services de police et de justice : une quarantaine de plaintes ou de procédures a été engagée par l’un ou l’autre. Toutes les solutions pour débloquer la situation ont été tentées en vain.

« À chaque fois, mon client fait 8 00 km pour voir son fils. Je ne sais pas où il puise son énergie si ce n’est dans l’amour qu’il a pour son fils », a lancé l’avocate de la partie civile.

À l’audience (…), la prévenue a réitéré sa ligne de conduite inflexible : elle ne veut pas que son ex-mari voie son enfant. Elle justifie sa position en affirmant que l’homme a exercé des violences sexuelles sur l’enfant.

 


Alienation Parentale
Plainte a été déposée, mais l’enquête a conclu qu’il ne s’était rien passé. La prévenue glisse aussi que son ancien époux a deux enfants d’un deuxième mariage et qu’il doit s’en contenter. Les rapports des services éducatifs soulignent une dégradation psychologique de l’enfant, imprégné de l’image négative du père que distille sa mère.


Parent pervers , perversion , sadisme
La vice-procureure Marie-Hélène Calvano s’est emportée :

« Cette femme fait preuve d’une incroyable mauvaise foi. Elle se moque des décisions de justice. Maintenant ça suffit ! ». Prise de rires nerveux durant toute l’audience, la prévenue s’est entêtée, sans paraître troublée quand le parquet a requis à son encontre un an de prison ferme avec mandant de dépôt, « seule solution pour débloquer l’affaire ». Le tribunal a fait ce choix.


loi, jurisprudence et moyens preventifs
L’enfant a été confié à son père en attendant la décision de la juridiction compétente.

Annick Woehl (journaliste à « L’Alsace« , 10/07/2006) via : lplm.fr )

 


« Aliénation : la France responsable de torture et maltraitance psychologique ? »(…).

A Brest, un breton voit sa fille pour la 41e fois en larme sans pouvoir l’approcher

tandis qu’il habite à seulement 400m. 41 NRE, 5 plaintes, déplacement des forces de l’ordre. Rien n’y fait : la mère eructe « Ta fille tu ne la reverras jamais ! » Le procureur classe l’affaire (…) »

Certains magistrats ont trouvés judicieux de s’attaquer au portefeuille en prononçant des astreintes. C’est plus adapté : la prison n’est pas une solution. Alors pourquoi hésitent-ils à utiliser ce petit arsenal qui a fonctionné. Il faut donc continuer dans cette voie là plutôt que de laisser les enfants entraînés dans des conséquences qui peuvent être terribles.. » (Maître Jean Pannier)

1 NON REPRESENTATION = 1 AMENDE IMMEDIATE

« Le syndrome de Médée ou le coeur des enfants en sacrifice » (…).

« Le syndrome de Médée est une modalité de harcèlement mise en œuvre par un parent voulant priver son/sa conjoint/e de la relation avec ses enfants et apparaissant à l’occasion d’une rupture conjugale.»«Il s’agit en somme d’une forme organisée de maltraitance qui porte sur une dimension vitale de la vie affective et se traduit par des effets psychotraumatiques très importants.» (Antonio Andreoli – Service de psychiatrie HUG – Rev Med Suisse )

 


 


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Témoignage : "Revivre après l’aliénation parentale" (Claire, 43 ans, Directrice d’école maternelle)

« Claire a vécu toute son enfance, choyée par sa mère en qui elle avait une confiance absolue et qui a représenté "son unique modèle parental". Elle n’a aucun souvenir d’enfance de son père ! Ses parents s’étaient séparés alors qu’elle avait à peine deux ans. Elle ne se rappelle que de nombreux déménagements…


Alienation Parentale
Claire a grandi dans un climat ou son père a été représenté comme irresponsable et démissionnaire , ne s’étant (prétenduement) jamais occupé de savoir ce qu’elle devenait ou s’être soucié de verser quelque contribution financière que ce soit. Sa mère a fait régulièrement observer à son enfant qu’elle n’avait pas refait sa vie pour se consacrer à l’épanouissement et à l’éducation de son enfant !

Claire n’a pas été intéressée par les garçons à l’adolescence.

Après sa majorité, Claire recherche son père pour connaître les raisons d’une telle démission / abandon, alors qu’elle débute des études en psychologie.

Son père lui confie alors alors un énorme dossier de procédures familiales…

Claire découvre que son père a en réalité toujours versé une pension alimentaire pour sa fille et qu’il s’est battu pendant de nombreuses années pour tenter de revoir sa fille, ayant finallement été contraint de cesser toute procédure ou recherche du lieu ou vivait sa fille, ruiné par ces démarches.


Parent pervers , perversion , sadisme
En découvrant ces années de mensonges, tous les repères de Claire s’effondrent et elle fait une grave dépression. Arrêt des études, travail psychologique sur soi, découverte d’une vie non formatée (sorties, voyages, rencontres amoureuses).

Claire a aujourd’hui deux beaux enfants équilibrés et un époux qu’elle décrit comme très présent, compréhensif et participant à toutes les taches éducatives et domestiques.

Elle est directrice d’école maternelle et a une vocation prégnante pour la petite enfance.

Ses relations avec sa mère se sont gelées, pour reprendre sa propre expression. Il n’a jamais été possible de construire un lien avec son père malgré un souhait et de nombreuses tentatives réciproques ( "nous sommes restés étrangers l’un à l’autre mais nous nous tenons au courant régulièrement des événements de nos vies" )

 

 

source : Témoignage & rédaction par Gérard REVEREND (Président de l’Association [Les Papas = Les Mamans])
 

 


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Loi sur l’enfant-otage : Le parent manipulateur sera sanctionné !


PROPOSITION DE LOI

85 députés courageux pour s’attaquer à la prise d’otages des enfants lors des séparations conflictuelles… (projet de loi n°3834)

L’article L. 227-2 du code pénal est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Le fait, par tout ascendant, d’entraver l’exercice de l’autorité parentale par des agissements répétés ou des manipulations diverses ayant pour objet la dégradation voire la rupture du lien familial, est puni d’un an emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. » [la suite (Proposition de loi ) et le détail des modifications juridiques demandées sur petitionpublique ]

 

Proposition de loi visant à préserver l’autorité partagée et à privilégier la résidence alternée pour l’enfant en cas de séparation des parents, (…)

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Le législateur a progressivement établi l’autorité parentale conjointe en 1987, puis en 1993, faisant une place concrète à l’idée de partage de l’autorité parentale au bénéfice des deux parents, mariés ou non, en couple ou séparés. Ce principe consacre l’idée selon laquelle il est nécessaire pour l’enfant de bénéficier de la présence de ses deux parents.

De plus en plus d’enquêtes sociologiques révèlent la multiplication de situations de mères ou de pères ayant perdu tout contact avec leur enfant à la suite d’une séparation de fait, de corps ou d’un divorce. Alors que les séparations ne cessent d’augmenter, nous rencontrons nombre d’enfants qui rejettent un de leur parent sans raison apparente. Questionnés par des spécialistes, ces enfants ne parviennent pas à expliquer les causes de ce rejet, mais expriment des sentiments de haine à l’égard du parent vu comme « fautif », traduisant par là-même une grande souffrance.


Alienation Parentale
En Amérique du Nord, ce phénomène a été identifié il y a une vingtaine d’années sous le terme de « syndrome d’aliénation parentale ». Cette instrumentalisation de l’enfant pour détruire les liens familiaux au travers d’actions prenant la forme d’une dévalorisation constante du second parent provoque une cassure de la relation avec ce dernier. Elle a été analysée et confirmée depuis par de nombreux spécialistes. De telles situations sont fréquentes et dans un nombre non négligeables de cas, un parent utilise son enfant et l’incite à développer un sentiment de rancune et de malveillance à l’égard de l’autre parent jusqu’à la rupture totale du lien avec ce dernier.

Cette réalité est particulièrement néfaste pour le développement de l’enfant car ce dernier cesse d’être un simple spectateur du conflit entre ses parents pour devenir, dés lors, un acteur à part entière. L’interruption des contacts et relations dans un cadre familial est traumatisant aussi bien pour les enfants concernés que pour les parents. Les statistiques récentes soulignent que les enfants élevés principalement par un seul parent sont plus enclins à sombrer dans la délinquance que la moyenne.


loi, jurisprudence et moyens preventifs
Par ailleurs, la protection de l’intérêt de l’enfant, considérée comme une priorité par le législateur, a conduit à la promulgation de la loi du 4 mars 2002. Celle-ci avait déjà tenté de promouvoir la résidence en alternance pour les enfants de parents divorcés ou séparés.

De nombreux pédopsychiatres ont souligné la présence nécessaire des deux parents au quotidien, afin de préserver l’équilibre de l’enfant, en fonction notamment de son âge. À ce sujet, le professeur Golse, chef de service à l’Hôpital Necker-Enfants malades, évoque l’âge minimal de 2 ans et demi pour que la résidence en alternance profite à l’enfant.

Par ailleurs, une tribune cosignée par Serge Hefez, Responsable de l’unité de thérapie familiale à la Pitié-Salpêtrière et Jean-Pierre Olie, Chef du Service Hospitalo-Universitaire au Centre Hospitalier Saint-Anne, fut publiée dans Le Monde en novembre 2010 interpellant la société avec le titre suivant : Résidence en alternance, le débat peut-il s’ouvrir ?

Aujourd’hui, la résidence alternée est fixée par défaut selon la loi en Italie, en Belgique, aux États-Unis ou encore dans les pays scandinaves.

La résidence alternée résulte d’un long cheminement du droit, des mentalités et de notre société. Aujourd’hui, 80% des pères assistent à l’accouchement, 70 % prennent leur congé de paternité. Les pères assument 40 % des taches éducatives et soins aux enfants alors que les hommes travaillent à plein temps dans 95 % des cas.

Nous sommes donc allés, légitimement, vers davantage de souplesse dans le domaine des relations familiales et de la séparation des fonctions parentales. Certes, cette reconnaissance de la résidence alternée est affirmée mais elle n’est pas encore de plein droit : elle demeure soumise à la décision du juge. Elle fait encore débat et rencontre de nombreux points de blocages et le taux de résidence alternée est de surcroît extrêmement variable d’un tribunal de grande instance à l’autre.

Le deuxième alinéa de l’article 373-2-9 du code civil est remplacé par quatre alinéas ainsi rédigés :
« (1)À défaut d’accord, en cas d’autorité parentale conjointe, le juge examine prioritairement, à la demande d’un des parents au moins, la possibilité de fixer l’hébergement de l’enfant de manière égalitaire entre ses parents.(2) En cas de désaccord entre les parents, le juge entend le parent qui n’est pas favorable au mode de résidence de l’enfant en alternance au domicile de chacun de ses parents, exposant les motifs de son désaccord au regard de l’intérêt de l’enfant. La préférence est donnée à la résidence en alternance paritaire. La décision de rejet de ce mode de résidence doit être dûment exposée et motivée. (…)
[la suite (Proposition de loi ) et le détail des modifications juridiques demandées sur petitionpublique ]


Parent pervers , perversion , sadisme
Après plusieurs années d’application de la loi, on constate une dérive préjudiciable aux droits de l’enfant. En effet, une véritable prime est trop souvent donnée au parent le plus agressif car le parent qui s’oppose à cette solution d’équilibre obtient souvent gain de cause. Une enquête d’Études et Statistiques constate qu’en cas de désaccord, la résidence en alternance est rejetée dans 75 % des décisions définitives et deux fois sur trois pour les décisions provisoires. Inversement, cette enquête démontre qu’en cas de non-opposition de l’autre parent à celui qui souhaite la résidence alternée, le juge approuve dans la majorité des cas cette solution.

Selon les données du Ministère de la Justice, au cours de l’année 2009, seuls 21,5 % des divorces par consentement mutuel, et moins de 14 % de l’ensemble des divorces prononcés sur le territoire français, ont donné lieu à la résidence alternée pour l’enfant.

C’est pourquoi, il semble tout d’abord important de promouvoir la médiation familiale qui demeure aujourd’hui peu utilisée. En effet, même si le champ de la médiation a été considérablement étendu par la loi du 26 mai 2004, les résultats restent timides : en 2008, 4 857 mesures judiciaires ont été confiées à des médiateurs familiaux soit 5 % des conflits.

Par ailleurs, comme l’indiquait Jean Le Camus, professeur émérite de psychologie : « Il faut aussi que chaque parent reconnaisse à l’autre le droit et le devoir de s’occuper à égalité de l’enfant. Or, l’adhésion des deux parents à cette nécessité ne se rencontre pas toujours. Aussi le magistrat doit-il se montrer très attentif aux raisons qui font qu’un parent réclame la résidence unilatérale ». En effet, la résidence alternée est difficile à mettre en place car une prime est donnée au parent qui y est le plus réticent. Lorsqu’un parent s’oppose à la résidence alternée, il obtient quasi systématiquement gain de cause. Les considérations personnelles de chacun des parents prennent fréquemment le pas dans les discussions sur l’hébergement des enfants.

Par conséquent, il nous faut être dissuasif à l’égard du parent qui prend le risque de rendre son enfant otage d’un conflit dont il est innocent. La prolongation des conflits familiaux a, sur le comportement de l’enfant, des conséquences importantes en termes de santé publique ou de défaillances scolaires. En outre, ce texte tend à inverser la charge de la preuve. Il appartiendra dorénavant à celui qui souhaite s’opposer à cette résidence paritaire de l’exprimer et de justifier sa position.

La question n’est pas de généraliser la résidence alternée mais de remettre l’enfant au centre du débat en lui offrant la possibilité, si les conditions sont réunies (notamment l’âge de l’enfant supérieur à deux ans et demi), d’être élevé par ses deux parents car nous défendons l’idée que la construction d’un enfant se fait en présence de ses deux parents. Nous pensons qu’il est nécessaire de traiter avec une plus grande égalité les demandes des deux conjoints et ce, même si l’un des deux s’oppose à la résidence en alternance.

L’objectif de cette proposition de loi est simple : protéger avant tout l’intérêt supérieur de l’enfant en lui garantissant une construction saine et équilibrée, reposant sur deux parents réellement présents. (…)

source : détail du projet de loi (et pétition de soutien)
source : détails officiels (Assemblée nationale) / procédure législative
source : nosdeputes.fr
suivre le parcours du projet de loi à l’Assemblée et au Sénat diffusion : reperes.asso.fr ; affairesfamiliales.com

 

NB : article connexe : "les décisions de justice n’obligent-elles que ceux qui s’y soumettent ?"

 


 
A suivre . L’institution judiciaire face à la réalité de l’aliénation parentale est un petit peu responsable de ce que l’on pourrait qualifier de non assistance à personne en danger (Maître Jean Pannier)

 

 

 


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Merci de bien vouloir diffuser cette lettre

à tous les parents séparés
(ainsi qu’à tous ceux qui pourraient être sensibilisés par la situation des enfants du divorce)


« Chère Maman,  Cher Papa ,

N’oubliez jamais: je suis l’enfant de vous deux . Maintenant, vous ne vivez plus ensemble, mais j’ai besoin aussi bien de l’un que de l’autre.

Ne me demandez pas si j’aime plus l’un ou l’autre. Je vous aime tous les deux tout autant. Ne critiquez donc pas l’autre devant moi. Car cela me fait mal.

Aidez-moi à maintenir le contact avec celui d’entre-vous chez qui je ne suis pas. Formez son numéro de téléphone pour moi, ou écrivez-moi son adresse sur une enveloppe. Aidez-moi, à Noël ou à l’occasion de son anniversaire, de lui confectionner ou de lui acheter un beau cadeau. De mes photos, faites-en toujours une copie pour l’autre.

Conversez comme des adultes . Mais conversez. Et ne m’utilisez pas comme messager entre vous – encore moins pour des messages qui rendront l’autre triste ou furieux.

Ne soyez pas triste quand je vais chez l’autre. Celui que je quitte ne doit pas penser que je ne l’aimerai plus d’ici quelques jours. Je préférerais toujours être avec vous deux. Mais je ne peux pas me couper en deux – seulement parce que notre famille s’est déchirée.

Ne prévoyez jamais rien durant le temps qui m’appartient avec l’autre. Une partie de mon temps est à ma Maman et à moi; une partie de mon temps est à mon Papa et à moi. Soyez compréhensifs.

Ne soyez ni étonnés ni fâchés quand je suis chez l’autre et que je ne donne pas de nouvelles. J’ai maintenant deux maisons. Et je dois bien les distinguer – sinon je ne m’y retrouve plus du tout. Ne me passez pas à l’autre , à la porte de la maison, comme un paquet. Invitez l’autre pour un court instant à l’intérieur et conversez . Quand je suis recherché ou ramené, laissez-moi un court instant avec vous deux. Ne détruisez pas ce moment en vous fâchant ou vous disputant.

Laissez-moi être ramené par quelqu’un d’autre de la Maternelle ou de chez des amis si vous ne pouvez supporter le regard de l’autre.

Ne vous disputez pas devant moi . Soyez au moins aussi poli que vous le seriez avec d’autres personnes, comme vous l’exigez aussi de moi.

Ne me racontez pas des choses que je ne peux pas encore comprendre. Discutez-en avec d’autres adultes, mais pas avec moi.

Laissez-moi amener mes amis chez tous les deux. Je souhaite qu’ils puissent connaître ma Maman et mon Papa et les trouver sympa.

Mettez-vous d’accord au sujet de l’argent. Je ne souhaite pas que l’un en ait beaucoup et l’autre très peu. Il faut que ce soit bien pour tous les deux, ainsi je pourrai être à l’aise chez tous les deux.

N’essayez pas de m’habituer à la surenchère. De toutes les façons, je ne pourrais jamais manger tout le chocolat que j’aimerais.

Dites-moi franchement s’il vous arrive de ne pas pouvoir boucler le budget. Pour moi, le temps est bien plus important que l’argent. Je m’amuse bien plus avec un jouet simple et comique qu’avec un nouveau jouet.

Ne soyez pas toujours "actifs" avec moi. Cela ne doit pas toujours être quelque chose de fou ou de neuf quand vous faites quelque chose avec moi. Pour moi, le plus beau c’est quand nous sommes simplement heureux en train de jouer et que nous ayons un peu de calme.

Laissez le plus possible de choses identiques dans ma vie, comme c’était avant la séparation. Cela commence par ma chambre, ensuite sur les petites choses que j’ai faites tout seul avec mon Papa ou ma Maman.

Soyez aimable avec les grands-parents. Ils m’aiment et je les aime, ils veulent aussi être à mes côtés. Vous seriez aussi à mes côtés si je n’allais pas bien ! Je ne veux pas perdre, en plus, mes grands-parents.

Soyez "fairplay" avec le nouveau compagnon que l’un d’entre-vous rencontre ou a déjà rencontré. Je dois aussi m’entendre avec ces autres personnes. Je préfère quand vous ne vous espionnez pas jalousement l’un l’autre. Ce serait de toute façon mieux pour moi si vous rencontriez rapidement tous les deux quelqu’un que vous aimiez. Vous ne serez plus aussi fâché l’un envers l’autre.

Soyez optimistes. 

Vous n’avez pu gérer votre couple, mais laissez-nous au moins le temps que cela se passe ensuite bien. Relisez toutes mes demandes

Peut-être en discuterez-vous. Mais ne vous chamaillez pas. N’utilisez pas mes demandes pour faire des reproches à l’autre, aussi mal qu’il ait pu être avec moi ou que vous ayez cru qu’il le soit.

Si vous ne faites pas cela, vous n’aurez pas compris comment je me sens et ce dont j’ai besoin pour me sentir heureux. » (Jafland)

 


« L’enfant aime de manière innée. La séparation du lien enfant-parent quand il s’opère est la première déchirure. »(…).

Si la souffrance de l’enfant est négligée et qu’elle est intense par le fait d’une exclusion parentale, l’enfant va apprendre à se durcir, à ne plus aimer.

 


« …Fou de tristesse, de douleur, de colère, de solitude, d’un chagrin sans fond, de cette situation qui le dépasse, (…) » »(…).

« L’aliénation parentale est un processus qui consiste à programmer un enfant pour qu’il haïsse un de ses parents sans que ce soit justifié. Elle est la conséquence de la bataille mise en place au sein d’un couple qui dysfonctionne sévèrement ou va se séparer »


« Une fille devenue mère témoigne sur la manipulation qu’elle a subie l’amenant à rejeter son père» (…).

L’enfant naît en aimant spontanément ses parents. Qu’arrive-t-il quand on lui apprend à ne plus aimer, voire à haïr



« Garde alternée, retours d’expérience et jurisprudence » (…).

Pour préserver les enfants de la séparation, le plus important est de préserver la coparentalité au-delà de la séparation


.

Merci de bien vouloir diffuser cette lettre à tous les parents séparés (ainsi qu’à tous ceux qui pourraient être sensibilisés par la situation des enfants du divorce)
"Les 20 demandes d’un enfant de parents séparés"
https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/04/04/les-20-demandes-dun-enfant-de-parents-separes/

 


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« Pauline Fourment, 12 ans, habite chez ses parents avec ses deux jeunes frères de 10 et 11 ans. Ce détail semble aller de soi, mais vu les pressions en faveur de création de poste à l’aide sociale à enfance, cela ne l’est plus tant que cela.

La famille habite à Eleu dit Leauwette, entre Lens et Liévin. Les vacances de Noël 2011 vont donner un répit au cauchemar de Pauline, car celle-ci vit un véritable calvaire dans son collège.

Le collège Jean Jaurès de Lens est classé Zone d’Éducation Prioritaire, ce n’est donc pas un collège paisible, mais un établissement de 600 élèves dans lequel des phénomènes de violence peuvent survenir et nécessitent une surveillance de toute la communauté éducative. Pauline est une bonne élève plutôt timide. Elle se serait ouverte de ses « difficultés » à d’autres élèves notamment auprès d’une assistante sociale.

Difficultés est un euphémisme, dès son arrivée à la rentrée 2011 en classe de sixième, Pauline est l’objet de moqueries et d’un surnom peu affectueux : « Crapette », elle ne réagit pas et devient le bouc-émissaire d’une bande de racailles que ce soit dans la classe ou dans la cour de récréation. Cela commence par des chaises retirées sous elle, des opérations coulage à la piscine, en novembre 2011 de petites ordures vont lui cracher dessus, la jeter à terre et lui administrer des coups de pied.

Pauline en garde des traces sur le corps. Ces coups sont constatés par un médecin et Béatrice, la maman, en tire des conséquences. Cela ne va pas au collège, elle prend rendez-vous avec le principal qui ne voit là qu’un « incident sans lendemain ». Comme si la communauté éducative n’avait jamais rien vu !

Face à cette situation Pauline retourne à l’école la mort dans l’âme, ses résultats se sont dégradés fortement, elle tente d’échapper à cette horrible réalité en se réfugiant dans une vie virtuelle à travers les jeux video, l’ordinateur, la wii. Elle attend avec impatience les week-ends, les vacances.

Les brimades ne cessent pas, quelques petites connes vont la persécuter à la cantine, là elle décide que c’en est trop. On était alors proche des vacances de Noël.

Pauline ne peut pas supporter l’idée de retourner vers l’enfer du collège. Elle préfère mourir !!! Ce soir du 2 janvier 2012, les enfants vont se coucher plus tôt et elle dit tout simplement à ses frères qu’elle ne veut pas retourner au collège. De telles paroles ne peuvent pourtant présager de son geste fatal, elle termine une partie de wii avant de faire mine de se coucher. Elle écrit ensuite un mot : « Papa et maman, je vous aime, mais je ne veux plus aller au collège, ça me fait trop mal ». Elle attend que tout soit calme en bas, que ses parents soient couchés. Puis, elle s’empare du fusil de chasse calibre 12 de son père. Pauline se donne la mort à 23h15 en se tirant une balle dans la bouche, la scène à laquelle sont confrontés papa, maman, alertés par la détonation est insoutenable. Le parquet de Béthune évoque bien un suicide. Un suicide à 12 ans.

Les parents et les petits frères, extrêmement choqués ont dû être hospitalisés dans la nuit du mardi. » (comitecedif)

« Ce n’est pas la première fois que de tels drames surviennent, selon l’Inserm, 37 enfants et pré-adolescents sont décédés par suicides en 2009. Ce drame nous fait penser à Noélanie, tuée par un autre élève (http://comitecedif.wordpress.com/2011/04/04/pour-noelanie/). Dans cette nouvelle affaire, on retrouve bien des points communs et notamment un « circulez y a rien à voir » de la part de la direction de l’établissement, puisque le rectorat annoncera à l’AFP que « le chef d’établissement n’a jamais eu de retour qui indiquerait que cette élève aurait été victime d’agression ou de harcèlement. » Il mentionnera aussi « l’excellent travail de prévention » effectué par le chef d’établissement, on peut effectivement juger des résultats de cet excellent travail ! Pascal Decaix, le principal osera d’ailleurs déclarer que Pauline était une élève bien intégrée.

Il est temps maintenant de rendre des comptes, dans l’affaire Noélanie les responsabilités établies n’ont encore pas données les suites attendues. Ici également il faut réagir aussi et aller jusqu’au bout, déjà les langues se délient. «Les élèves en difficulté ne sont pas signalés par les professeurs. En début d’année, à la cantine, un élève a voulu poignarder mon fils avec un couteau de cuisine», dénonce un père de famille sur Europe 1. Les parents de Pauline ont décidé de poursuivre le principal pour « diffamation » et « non-assistance à personne en danger ». Ils ne sont pas les seuls d’ailleurs, d’autres familles entendent poursuivre dont deux autres mères qui témoignent avoir dû retirer leur fille du collège Jean Jaurès suite à des brimades, des menaces de mort, des coups en pleine salle de classe dont elles ont été victimes, cela sans que le principal ne daigne réagir selon leurs propos. »

source : comitecedif

Analyse de Marion Sigaut qui dénonce « le triomphe de la barbarie » dans l’Affaire Marion. « L’école devant non plus le lieu du savoir mais le le lieu de tous les dangers »


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L’enfant aux parents séparés

Extrait issu de l’Encyclopédie de la vie de famille (ouvrage collectif sous la direction de Maryse Vaillant – Psychologue clinicienne longtemps chargée de mission à la Protection Judiciaire de la Jeunesse – avec Ariane Morris. – Ed. La Martinière. 2004. pp.333

 

"Le divorce ou la séparation du couple parental constitue pour un enfant un véritable séisme. Toutefois, la plupart d’entre eux ont les ressources nécessaires pour traverser cette épreuve et rebondir.

Reconnaître la souffrance de l’enfant : un moyen de l’aider à la dépasser…

Quelque fois, les parents se sentent tellement culpabilisés ou se trouvent si encombrés de leur propre souffrance qu’ils risquent de dénier celle de leur fille ou fils. Prendre en compte la détresse de l’enfant leur est intolérable car cela constitue une atteinte à leur identité parentale. Et pourtant, c’est en assumant pleinement les conséquences de leurs actes que les pères et les mères permettent aux enfants de mobiliser au mieux leurs forces de rebond. En effet, cette prise de responsabilité constitue un point d’appui solide pour la reconstruction des repères de l’enfant. Une séparation peut même alors équilibrer les liens parent-enfant et permettre de réguler la distance d’un enfant avec chacun de ses deux parents. Elle peut être parfois l’occasion de se rapprocher d’un père qui aurait eu du mal à trouver sa place dans son ancien couple.

Cette souffrance peut se manifester à travers plusieurs signes : angoisses, tristesse, dépression, difficultés scolaires, troubles de la concentration, affections psychosomatiques, repli, agressivité notamment à l’adolescence….

En fait, elle est le reflet du travail de deuil que l’enfant opère. La rupture parentale constitue pour lui une épreuve de pertes à plusieurs niveaux. Affective : désormais il ne sera plus élevé par ses deux parents ensemble, reste donc un manque à combler.

Existentielle. L’avenir devient un grand inconnu, avec son lot de changements : de domicile, d’école, d’habitudes, de rythme de vie… Rien ne sera plus vraiment comme avant.

Mais aussi identitaire. Entre un sentiment de culpabilité : « Qu’est ce que j’ai bien pu faire pour qu’ils en arrivent là ? » et un sentiment d’impuissance : « Qu’est ce que je n’ai pas su faire pour qu’ils puissent rester ensemble ? » il y a effondrement de sa sécurité intérieure et de son assise narcissique. Ainsi donc, une reconstruction s’avère indispensable.

Facteurs fragilisants pour l’enfant

(…)
– Entretenir la confusion des générations

Quand l’enfant prend une place qui n’est pas la sienne, cela contribue à rendre très flous les repérages et les frontières générationnelles. Laisser croire à l’enfant qu’il va combler la solitude d’un des adultes, voire « remplacer » l’absent, le laisser venir à la place du manque de l’adulte, ne fait que l’enfermer dans des situations fictives et l’amène vers une pseudo identité.

Dans certaines circonstances, l’enfant devient littéralement le parent de ses parents ; il se trouve chargé de protéger son père ou sa mère, de « porter » la fragilité de l’un ou de l’autre. C’est une mission impossible, qui ne peut que le fragiliser et entraver ses processus d’autonomisation et d’individuation.

– Les conflits de loyautés

Désormais élevé par des parents séparés, l’enfant n’en demeure pas moins le fils ou la fille de sa mère ET de son père. Quand il se sent tenu de « choisir » entre l’un ou l’autre, quand il a le sentiment qu’aimer l’un constitue une trahison à l’égard de l’autre, il se trouve littéralement tiraillé, déchiré, ne sachant plus à qui s’en remettre. Certains parents peuvent aller jusqu’à exiger le rejet de l’autre filiation. Cette demande met l’enfant au centre d’un conflit de loyauté, qui peut aller jusqu’au clivage et constituer pour lui une véritable amputation. On lui demande d’être ou bien le fils /la fille de la mère ou bien du père. Le clivage est intérieur ; les processus d’exclusion scindent la personne en deux.

– La disqualification réciproque
Entendre ses parents s’insulter, dire du mal l’un de l’autre est excessivement blessant car l’enfant s’identifie à ses parents ; les critiques ainsi énoncées, et souvent répétées, l’atteignent dans son identité propre.

Facteurs favorables à la mobilisation de ses ressources

(…)
– Permettre à l’enfant de s’inscrire dans sa double filiation

Se reconnaître dans ses filiations paternelle et maternelle, c’est s’inscrire dans une temporalité élargie. Tout ne commence pas avec nous, tout ne finit pas avec nous .Le sujet n’est pas le centre, il ne s’auto-fonde pas. La filiation, c’est aussi le lien avec la famille élargie, les grands parents, les oncles, les cousins, les arrière-grands-parents, les ancêtres. Elle situe l’enfant au croisement d’infinis fragments de vie qui le traversent et l’enracinent.

Priver un enfant de sa double filiation, c’est le priver d’une partie de lui même, l’amputer d’une partie de son histoire, et in fine, c’est rendre, parfois, encore plus importante cette partie qui lui manque et qui le hante d’autant plus. Un parent trahit son enfant quand il entrave la relation avec l’autre parent. Ainsi, faire une place au père, à la famille paternelle constitue un élément essentiel au développement de l’enfant.

– L’acceptation de la différence parentale

Désormais, l’enfant élevé d’un côté par sa mère et de l’autre par son père, appartient à deux sphères qu’il a quelque fois besoin de rendre bien hermétiques l’une par rapport à l’autre. Un enfant peut parfaitement se repérer dans les règles et valeurs différentes, voire divergentes de ces deux parents, si toutefois elles ne sont pas dénigrées. En tant que parent, il y a aussi le deuil à faire d’une possible « entente éducative ». Bien souvent, elle n’a pas existé pendant la vie de couple, par quel miracle pourrait-elle se mettre en place après ? Les différences mêmes servent d’écrin à la construction de l’enfant et forgent sa singularité, tout en renforçant son sentiment d’appartenance. Les deux constellations familiales dans lesquelles désormais il évolue, lui offrent une pluralité de choix, de perspectives, de figures d’identifications, de modèles de vie. Les valeurs de l’une tempèrent celles de l’autre.

L’enfant saura en faire une synthèse tout à fait personnelle .Ce travail d’intégration structure sa subjectivité. Ce qui va surtout aider l’enfant, c’est la manière dont il va être conduit à accepter son père et sa mère pour ce qu’ils sont, sans les diaboliser, ni les idéaliser. La garde alternée est une perspective intéressante, elle garantit une équité, mais elle ne sera vraiment constructive qu’entre un père et une mère capables de ne plus conflictualiser leur relation.

– Le respect mutuel

« Le respect a la phobie de la proximité », disait le philosophe Jankélévitch. Le respect, c’est préserver l’espace de chacun. Alors, dans cette « juste distance », dans une non confusion identitaire et générationnelle, on peut rejoindre l’enfant là où il est ; entendre ce qu’il a à nous dire : son amour mais aussi ses colères, sans s’y perdre.
Mais le respect de l’autre, de son enfant, cela passe par le respect de soi-même. Rebondir soi-même, sortir de sa position de victime, s’inscrire dans sa dignité d’adulte, c’est le plus beau cadeau que l’on puisse faire à un enfant blessé. « Est violente toute action que nous subissons », nous dit E. Levinas. Se soumettre, s’enfermer dans une position de victime, sans mesurer sa part de responsabilité dans toute relation, c’est se priver de sa capacité d’agir , c’est s’enfermer dans une certaine indignité.

– Ouvrir le champ relationnel de l’enfant

L’enfant trouve naturellement, quel que soit son âge, un solide soutien auprès de ses amis ; ce qui a, en plus,l’avantage de le maintenir dans son univers d’enfant ou d’adolescent. Favoriser ses sphères relationnelles avec ses pairs peut s’avérer utile.

Sans aucun doute, dans certains cas, on peut « réussir » un divorce, alors même que la vie de couple fut un échec. Les séparations parentales s’avèrent destructrices, quand, malgré la non-cohabitation physique, les interactions père-mère-enfant se poursuivent sur le même modèle que lorsque le couple vivait ensemble. Mais elles peuvent tout aussi bien être structurantes, quand elles introduisent un changement tangible dans les relations familiales et permettent à l’enfant de trouver sa place dans sa double appartenance généalogique. "

 

source : parolesdepsy

https://affairesfamiliales.wordpress.com

 

 

Services sociaux   A suivre : Citations sur la souffrance de l’enfant séparé

 

 

 

 


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« Pédophilie féminine »…

Lorsqu’on prononce, en les associant, ces deux mots, notre interlocuteur nous regarde d’abord avec incrédulité puis, dans un deuxième temps, demande : « ça existe vraiment ?! » La pédocriminalité a récemment conquis l’espace médiatique, mais ce crime est encore tabou quand il est commis par une femme.

 

Pedocriminalite"Notre société refuse l’idée que la sexualité féminine puisse être violente, dominatrice et qu’elle puisse être active. Dans sa vision toute masculine, la femme est une icône : celle qui donne la vie, protège son enfant et l’élève dans la douceur. Elle est l’épouse, la compagne ou la maîtresse aimante.

Dans l’horreur, la violence sexuelle, elle ne peut être l’égale de l’homme, sous prétexte de faire exploser l’ordre sociétal. L’idée qu’une femme puisse abuser d’un enfant est l’ultime forme de discrimination. Occulter cette transgression sexuelle, c’est contester, peut-être inconsciemment mais, par définition, toute sexualité féminine. Les femmes pédophiles reproduisent, en tout point, le schéma de leurs homologues masculins. En grande majorité, elles se cachent dans le milieu familial ou le cercle des proches.

S’il y a peu de prédatrice, c’est que souvent leur métier leur donne accès à l’enfant. Les agressions sexuelles commises sur des mineurs sont considérées comme les crimes les plus horribles, mais lorsque l’acte est perpétré par une femme, par une mère, on touche à l’impensable, à l’irreprésentable, à l’indicible." (Réalisation : Jean-Pierre Igoux – http://www.francetvod.fr/site-vod/pedophilie-au-feminin-le-tabou/)

 

https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/03/22/tabou-la-pedophilie-au-feminin-ca-existe/

 

Services sociaux   Asuivre : 280 000 hommes victimes de violence conjugale, en France : pourquoi un black out ?

 

 


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Vers une société d’aliénés ?

Compte tenu de ces statistiques, on peut considérer qu’il s’agisse d’un problème sanitaire majeur avec des répercussions sociales à long terme. L’exclusion parentale conduit à une déstructuration psychologique de l’enfant avec des répercussions à long terme, pour l’enfant mais aussi pour la société…

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Les vrais chiffres du divorce et de la séparation en France

(INED, INSEE, Ministère de l’Intérieur, …)

La famille française (ou ce qu’il en reste)

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  • 155 253 divorces (2006) dont 70.000 divorces impliquant des enfants mineurs (3 X plus de divortialité qu’en 1970)
  • 20% de familles monoparentale (2008) contre 12.5% (1990) – femme dans 85% des cas (cf. tableauInsee)
  • Les époux sont condamnés aux torts dans les 4 / 5 des divorces pour faute (contre 1/5 pour les épouses qui sont demanderesses du divorce dans 3 cas sur 4)

INSEE, soure « divorce « en forte augmentation »

  • 34 % de ces enfants ne voient plus jamais leur père et seulement 42% d’enfants le voit au moins 1 fois par mois !?
    (Rapport num 2832 Assemblée Nationale – "Mission d’information sur la famille et les droits de l’enfant" – p 212 – 25/01/2006 )

  • Selon l’Ined, seules 15% de familles monoparentales sont constituées par le père.
  • Au total, 1,3 million de pères seraient privés de leur enfant.

.INED, source

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  • 25.845 plaintes (2009) pour non représentation de l’enfant (NRE) (+ 43% sur 10 ans) [+ d’infos sur les N.R.E ici]
  • qui donnent lieu à des poursuites dans 16.4% des cas dont 4.5% de condamnations (et 11,9% de médiations pénales)
  • Une situation qui tend à s’aggraver : "27 000 plaintes (2011) pour «non-représentation» et 150 000 mains courantes par an ! " (Ined via marianne.net)

.MINISTERE DE L’INTERIEUR, source : Ministère de l’Intérieur, 2010 via ACALPA

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Autres statistiques

    • 2,24 millions d’enfants avec des parents divorcés soit 16 % des français âgés de moins de 18 ans.- 140 000 divorces et environ 350 000 séparations.

(cf. article « Enfants sans pères et sans repères »)

    • 270 000 hommes victimes (déclarées) de violences conjugales en France, 2010 (violences conjugales, les non-dits)

ONDRP Observatoire National de la Délinquance , 2011
(cf. articles « Hommes battus ca existe ?« )

    • 18 000 enfants victimes d’Aliénation Parentale (maltraitance psychologique) (6% à 13% des divorces)

(cf. article « Ces enfants que le divorce rend fou« )

 

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La famille disloquée

Séparations : quel effet sur la structure familiale ?

« Plus l’enfant majeur de l’union rompue a cessé de vivre tôt avec ses parents, moins il les voit" (Résumé Insee 2005 enquête Erfiversion imprimable)

"Les ouvriers et employés séparés ont des relations moins fréquentes avec leurs enfants majeurs que les pères de milieux plus aisés. Ainsi, 46 % des enfants majeurs dont le père est ouvrier ou employé non qualifié ne le voient jamais, contre 13 % pour les enfants de cadres. Quand le couple parental est rompu, les enfants majeurs vivent plus loin de leurs parents. Bien que la distance pénalise tous les pères, les ouvriers et employés ont plus de mal à surmonter cet obstacle. Par ailleurs, la moitié des enfants majeurs d’une union rompue ont cessé de vivre sous le même toit que leur père avant leurs dix-huit ans ; les relations sont alors plus distendues. " (Résumé Insee 2005 enquête Erfiversion imprimable)

Une situation qui s’aggrave avec le temps écoulé depuis la séparation, l’éloignement géographique, la situation socio-professionelle du parent et d’autant si l’enfant était jeune au moment de la séparation.

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La famille monoparentale

Un model "dégénérationnel" ?

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Les familles monoparentales en constante augmentation . 12,4% en 1990 et 20,9% en 2009 (femmes avec enfants dans 85% des cas)


La famille monocellulaire

Des individus de plus en plus isolés…

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La taille des familles réduite à peau de chagrin… (Des individus de plus en plus isolés dans un contexte économique défavorable et où a contrario la famille aurait pu représenter, le premier niveau de solidarité naturelle. Plutôt qu’à les laisser seuls directement sous la coupe d’un Etat qui ne cesse de se désengager (coupures budgétaires, retraites, sécurité, emploi, etc.. )

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Que dire de ces chiffres ?

L’inaction pour enrayer cette situation ?

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Ces statistiques font froid dans le dos. L’absence manifeste d’une prise de conscience des autorités politiques face à ce problème sanitaire et l’inertie dans laquelle la société s’est plongée au cours des dernières décennies, témoigne soit d’une incompétence éloquente, soit d’un grave problème de remontée de l’information, ou alors d’une volonté (consciente ou non) de déstructuration de la cellule famiale et par voie de conséquence de la société toute entière puisqu’elle en est le pillier…
[cf. article « Les souffrances familiales face à l’inertie politique « ]

Cette dislocation prenant sa source dès la séparation du couple avec enfant(s), il faut donc s’attaquer à la racine du mal et favoriser le maintien du lien (ou à défaut ne plus encourager sa rupture).

Il faut donc mettre en place un cadre qui encourage la proximité du couple parental. Se soucier de l’intérêt de l’enfant, c’est prendre en compte cette réalité et agir ! Définir « une zone parentale pour le couple parental  » paraîtrait une solution judicieuse (à défaut d’espérer voir les couples se maintenir en union, le temps nécessaire à l’éducation). Les parents seraient alors toujours libre de s’éloigner, mais comme ils mettent ainsi à mal le droit de l’enfant de "maintenir ses liens avec ses deux parents" : ils ne seraient plus encouragés à le faire. Celui des deux parents responsable de cet éloignement devra garantir le maintien du lien et assumer les contraintes liées à la nouvelle situation qu’il aura lui même imposé (frais de transport, redéfinition du mode de garde,…)


Quelles perspectives pour les parents exclus ?

Quels moyens d’action restent-ils
aux parents indûment séparés de leur(s) enfant(s) ?

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« pères perdus »

Le documentaire (ci-avant) permet d’apprécier la détresse dans laquelle se retrouve plongée certains parents séparés de leur enfant, …

 

nicolas_moreno_pere_1_jour_pere_toujours
…avant qu’ils n’en soient réduits à "monter sur des grues…"

"Comment se fait-il que vous soyez obligés d’en venir à de telles extrémités ?

"Je ne sais pas. Cela fait trois mois que nous bataillons (…). C’est une honte qu’on soit obligé de monter sur des grues pour être entendus ! On se met à genoux et on ne nous entend pas. Mais que faut-il faire ?" (Interview de Nicolas Moreno – source 17/02/2013)

En vérité, nous assistons à la montée d’une nouvelle forme d’exclusion, qui vise les pères, et atteint, bien évidemment les enfants" (Marianne – 19/02/13)

"Divorce : pensez-vous que les pères sont discriminés pour la garde de leurs enfants ?" sur 35479 votants : 89.59% oui / 10.41% non (Sondage Le Figaro 18/02/13)

 


Des pères transforment leur souffrance individuelle en combat collectif…

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Quelles perspectives pour les enfants amputés du lien ?

Les enfants,
les sempiternelles victimes de la décadence familiale…

La méconnaissance de la souffrance de l’enfant séparé est le premier mur à faire tomber.
Le suivant est de faire enfin respecter la loi et en particulier l’application concrète des droits de l’enfant à être en contact avec ses deux parents. La situation est urgente. (Mais cela fait 30 ans que ca devrait l’être !) C’est maintenant aux citoyens de prendre également leurs responsabilités en s’intéressant au débat pour que cela évolue rapidement et efficacement …

« Une fille devenue mère témoigne sur la manipulation qu’elle a subie l’amenant à rejeter son père»(…).

L’enfant naît en aimant spontanément ses parents. Qu’arrive-t-il quand on lui apprend à ne plus aimer, voire à haïr…

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Services sociaux A suivre : Nouveau regard sur le féminisme A suivre : Des hommes victimes de violence conjugale, ca existe ?


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Enfance maltraitée : QUE FAIRE pour enrayer ces souffrances ?… Résister !


Que peut-on faire pour agir et aider à enrayer la souffrance des enfants séparés de leur(s) parent(s) (voire aliénés ou pire encore) ?

Cela fait plus de 30 ans que c’est ainsi, alors pourquoi donc chercher à trouver de quelconques solutions à ce problème, quand on sait que de toute manière, c’est très probablement inutile ?

En effet :

La situation est alarmante…

  • Près de 18 000 enfants/an prennent le chemin de l’aliénation parentale dans l’indifférence et une inertie scandaleuse (cf. lien)
  • 50% des enfants retirés à leur famille (sur un total de 135 000) le sont inutilement (!), de l’aveu même de l’inspecteur général des affaires sociales (cf. lien)
  • Des milliers d’enfants maltraités ou abusés
  • Et combien jetés dans le réseau de la prostitution voire de l’ignominie sans nom ?… (cf. lien).

Même si le point de non retour semble atteint vis à vis de cette réalité dont on n’ose même plus faire la publicité, il reste à chacun de choisir son camp : celui de ne rien faire ou laisser faire (sinon même d’en être parfaitement complice – même si la plupart du temps, c’est par ignorance ou par manque d’empathie) ou bien d’être de ceux qui tentent modestement d’agir même si c’est inutile et quand bien même ils seraient peu nombreux : pourvu qu’ils soient de ceux-là…

Que dites-vous ?… C’est inutile ?… Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l’espoir du succès !
Non ! Non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile !
— Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac

Car une civilisation qui se comporte ainsi envers ses enfants, abusant de leur incapacité à pouvoir se défendre ou être défendu pour le respect de leurs droits fondamentaux (…), n’ira peut-être pas beaucoup plus loin encore ? …

Face à l’ampleur et la gravité du phénomène, cela est bel et bien devenu l’affaire de tous. Et à chacun désormais, de se saisir du sujet sans plus attendre…

Alors, au moins, si l’on se donne la peine d’avoir fait à son niveau et selon ses moyens, ce que l’on croyait être bon et juste pour tenter d’apporter ne serait-ce qu’une ou plusieurs gouttes d’eau, qui voulaient participer à éteindre cet incendie… Alors peut-être que oui, cela n’aura rien éteint (ou pas grand chose) mais est-ce vraiment cela qui compte ?

Ou bien s’agit-il de s’assurer qu’au moment et pour le cas, où nous devrions tous en payer collectivement l’addition. Si derrière nos pas, le destin nous amène à entendre la cité s’affaisser sous le poids de sa décadence, alors peut-être que l’on n’aura pas agi complètement inutilement : car on pourra au moins se dire dans son for intérieur, que si oui notre action n’aura pas pu empêcher grand chose, elle aura au moins sauvé, ce qu’il y avait peut-être encore à y sauver (?) : son Honneur


Agir face à l’injustice…

« Face à l’injustice, chacun doit pouvoir agir à sa mesure… »(…).

« Vis à vis des injustices, dans une société qui semble avoir perdu le fil des valeurs, sans attendre une improbable action d’une élite détachée de l’intérêt commun : chacun doit agir à sa mesure et ne pas laisser faire… (…) »

Un cas concret d’Exclusion Parentale (rupture du lien parent-enfant)

Oui, ce n’est pas simple. C’est une double souffrance mais en réalité c’est la souffrance de l’enfant séparé du lien qui est la plus inquiétante, la plus injuste, la plus immorale, et …c’est cela qu’il y a de plus dur.

Que faire vis à vis de ces 18 000 enfants/an qui prennent le chemin de l’aliénation, par exemple ?

Il ne sert à rien de convaincre un parent aux réflexes aliénants. C’est un bloc de roche jusqu’au jalon qui lui permettra d’ouvrir les yeux. En attendant, rien ne peut-être fait pour convaincre de son côté : il sera plus facile de déplacer des montagnes… Et bien justement… Comme c’est avant tout un problème de société, une faille du système qui ne semble pas prendre en considération la souffrance des enfants privés de leur lien affectif et parental (puis rentrant progressivement dans une souffrance pathologique), ni à prendre en compte le droit des enfants qui est pourtant explicite (!), ni d’être capable de diagnostiquer la calomnie même quand elle est évidente (car tous azimut). Il va donc falloir déplacer les montagnes et c’est un honneur que de rentrer dans ce combat car il a toute la gloire d’un combat juste, celui de montrer a votre enfant que vous ne l’abandonnerez jamais et que vous vous bâterez, bâterez, encore et encore mais en utilisant tous les moyens nobles et surtout pas ceux détestables auxquels recoure le parent aliénant : il faudra donc se battre à découvert et de manière frontal en utilisant les arguments du droit, de la moral, de l’amour de l’enfant, etc.. .Sans jamais laisser la place aux mauvais sentiments (car ils sont parfaitement improductifs).

Et si un parent se lève, un autre suivra, et encore un autre jusqu’à ce que la société change et dans l’espoir que l’évidence voit enfin le jour… car trop d’enfants ont subi, subissent et subiront encore, surtout si personne ne se lève pour dire STOP !

QUOI FAIRE ?

Avant toute chose : COMMENCER PAR S’INFORMER SOI MÊME : https://affairesfamiliales.wordpress.com


Face à l’injustice, à l’oppression, il faut relever la tête et sourire : le jour tant attendu est arrivée… Alors de la connaissance, de la compassion pour les souffrances de tous les autres dans le même cas : c’est le moment de s’unir et d’aller rétablir la justice et de mettre fin aux souffrances…

Peu importe l’issu : le plus important c’est de se battre, sans haine mais au contraire avec honneur et détermination jusqu’à l’issu complète ou le dernier souffle …


MESSAGE AU PARENT SEPARE DE SON ENFANT

    • Voilà venu le moment de faire son chemin de croix pour en sortir éprouvé et fier d’être resté digne et combattant face à l’adversité (celle induite par l’intense souffrance de votre enfant que vous ressentez par compassion évidente) : transformez votre colère et votre souffrance en quelque chose de lumineux et d’efficace pour les autres et qu’elle serve à tous les enfants (et pas seulement le votre). Et en donnant, vous recevrez (vous verrez).
    • Commencer par donner une grande part de votre temps libre, et le maximum de moyens pour vous permettre de comprendre et ensuite faire comprendre et diffuser cette problématique complexe (à tous, sauf au parent aliénant qui restera hermétique jusqu’à la résolution : ne cherchez pas à convaincre ce dernier, c’est du temps perdu : attaquez vous d’abord aux montagnes : c’est plus simple ;-). Le but est de faire évoluer les consciences pour qu’elles se rendent compte de la manière dont sont élevés nos enfants en les privant de leur parent : Un mal fondamental, aussi inconnu que massivement répandu. Le parent séparé doit donc agir sans fléchir, jusqu’à la libération effective (de son enfant) et toute sa vie si il le faut… Mais toujours avec des moyens nobles sans jamais chercher à basculer dans un comportement aliénant inversé tel un desperado… mais plutôt avec une franche détermination et beaucoup de piété : vous serez surpris de redécouvrir une forme de bonheur pendant votre combat. Un combat qui vous fera pousser des ailes si vous restez digne et tourné vers les autres. (Chassez votre abattement, votre apitoiement, votre désespérance, votre rancune et pensez à votre enfant et à tous les autres qui comptent sur vous pour agir efficacement et vertueusement..)
MESSAGE A TOUS…

  • Parent pervers , perversion , sadisme
    Ne perdez pas votre temps à raisonner le parent aux réflexes aliénants
    (il n’y a pas plus sourd que quelqu’un qui ne veut pas entendre : Ils vous satisfont de leurs bouches, tandis que leurs coeurs se refusent ; et la plupart d’entre eux sont des pervers.) (*pervers : Qui aime accomplir des actes cruels ou immoraux.)
  • Diffusez l’information…
    ( ex, via les réseaux sociaux, vos propres réseaux, les lieux médiatisés, etc…)


    Twitter
    Twittergoogle plusfacebookpinterestlinkedinYoutubetumblr
    1 exemple, pour Twitter :Tweetdeck, 1 tableau de bord (gratuit)

    Ex. Aux Parents victimes d’Exclusion Parentale…qui NE SAVENT PAS UTILISER TWITTER MAIS QUI VOUDRAIENT BIEN… (en 4 étapes)

    1) S’inscrire sur Twitter.com et ensuite

    2) downloader et installer le logiciel tweeterdeck depuis http://tweetdeck.com/ (qui facilite la gestion des listes tweeter) :

    3) suivez les comptes de la iste exclusion parentale récupérable sur https://twitter.com/enfantsdroits/exclusion-parentale/members et également @enfantsdroits

  • Abonnez-vous au site https://affairesfamiliales.wordpress.com[inscription à la mailing liste ou abonnement au flux RSS / dans le menu à droite ]—–>

  • ex. les articles les plus populaires

    Faîtes connaître cette problématique sur les forums et tous les autres moyens de communication : emails groupés + ciblés (politique, justice, journaliste, …), Facebook, Twitter, ..courrier postaux, … Par tous moyens utiles (y compris originaux).., diffusez l’adresse du site https://affairesfamiliales.wordpress.com et tous les sites pertinents sur le sujet qui prennent le parti de l’enfant. Cela est utile pour plusieurs raisons :

    • Faire connaître ce problème, sans quoi ca n’évoluera pas (tout seul)
    • Permettre à quelqu’un de prendre conscience (de lui même) de l’erreur qu’il fait,
    • Permettre à un enfant ayant grandi, de comprendre et reprendre contact avec un parent (en souffrance)
    • Permettre à un parent indûment séparés de trouver du courage pour se battre pour son enfant et les autres
    • Faire connaître aux professionnels des affaires familiales ce gâchis et surtout cette souffrance des enfants séparés (voire aliénés)
  • Mener/Participer aux opérations de communication pour faire connaître la problématique et l’urgence de la situation ; en se regroupant : ex. Printemps 2013 (cf. ici pour la mise à jour des liens et les exemples)

  • Services sociaux Soutenez la cause de l’enfant (ne vous laissez pas berner par la calomnie tous azimuts qui justifie vouloir isoler l’enfant « au nom de » : les calomniateurs, ce sont eux les véritables pervers ; sinon pourquoi 1000 prétextes et 0 témoins !?) ; non plus les ignorants qui se rendent complices en confondant le principe de précaution avec le principe de protection
  • Transmettez des attestations en toute occasion pour soutenir l’enfant et son droit : c’est à dire celui de ne pas avoir son lien parental réduit en miette. (Donc sans se soucier du couple conjugal dont personne n’a que faire, l’enfant le premier !).
  • Soutenez le parent en détresse, en lui faisant connaître l’information utile pour qu’il prenne conscience lui-même du problème dont son enfant est victime (qu’il puisse mettre des mots c’est essentiel !) : attestations formalisées ou simples témoignages de soutien pour la cause de l’enfant au parent séparé de son enfant.


« AUX PARENTS/ ENFANTS DEVENUS ADULTES – Pour RENOUER LE LIEN PARENTAL (après l’Aliénation/Séparation/Manipulation)

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Renouer le lien parental

« FICHE Pratique : Que faire vis à vis de l’enfant aliéné/manipulé ayant grandi ? »(…).

« Notamment celui DEVENU ADULTE
et avec qui la RELATION est encore difficile(…) »

 

 

 



Un enfant aliéné dmd des comptes

« Un enfant, à qui on a appris à haïr son parent, témoigne… »(…).

« L’enfant naît en aimant spontanément ses parents. Qu’arrive-t-il quand on lui apprend à ne plus aimer, voire à haïr… (…) »


Toujours garder à l’esprit que ce qui est le plus détestable c’est la souffrance de l’enfant privé du lien (Car on ne doit pas faire d’un enfant, un orphelin (de parent vivant) ! Et la pire maison, celle où un orphelin est maltraité.)

! MERCI DE DIFFUSER CE MESSAGE !

… Aux personnes sensibles à ce type de problème (ou pouvant l’être)

C’est un très beau combat : des centaines de milliers d’enfants victimes !

Source : https://affairesfamiliales.wordpress.com/2011/11/11/que-faire-pour-enrayer-ces-souffrances-inutiles/


A ceux qui se sont éloignés, eux-mêmes

(…)
– Assurez vous d’être dans le même secteur géographique que celui de votre ex-compagne/gnon – si ça n’est pas le cas et que vous aillez vous même quitté la zone qui permette l’exercice du rôle parental.


Aux croyants…

(…)
– Cultivez l’Amour pour vous inscrire dans ce combat avec endurance et patience. Le premier ennemi à vaincre est en vous : prenez vos souffrances pour des bénédictions, vos humiliations pour des sanctifications et votre chemin pour une expiation et une renaissance.

Dieu est avec les endurants, les patients, les pardonneurs, les repentants, les sages, les humbles.. et donc avec vous : si vous le souhaitez…


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