
- Au sens moral c’est celui qui fait le mal ;
- D’un point de vue psychiatrique, on caractérise le fait pervers par son pendant : le sadisme ;
- Dans ce que l’on a dénommé la perversion narcissique (dans le cadre conjugal notamment), on met en avant la manipulation psychologique ;
- Enfin dans le cadre de l’aliénation parentale, l’enfant-otage qui sert de moyen de pression devient peu à peu l’enfant soldat du parent aliénant qui le maltraite par manipulation psychologique…
Dans tous les cas, l’absence d’empathie (par déni, clivage, vice assumé ou projection de ces propres tares… ) est ce qui la caractérise la mieux.. :
Les pervers maintiennent une distance affective suffisante pour ne pas s’engager vraiment. L’efficacité de leurs attaques tient au fait que la victime ou l’observateur extérieur n’imaginent pas qu’on puisse être à ce point dépourvu de sollicitude ou de compassion devant la souffrance de l’autre.
1) Perversion au sens moral
2) Perversion au sens psychiatrique (ou « faits pervers »)
« Posez-vous la question : Qu’est-ce que je ressens quand je fais mal à quelqu’un : de la culpabilité, de la honte, rien du tout ? Si vous ne ressentez rien du tout : Allez-vite vous faire soigner… » (Un psychiatre lors d’une interview au sujet de l’acception du terme « pervers » en psychiatrie)
3) Perversion narcissique
La « perversion » dite « narcissique » est souvent confondue avec le trouble de la personnalité narcissique, défini comme la surestimation de soi-même et de ses capacités, le besoin d’être reconnu comme exceptionnel, tout en acceptant difficilement les critiques. Au contraire, la perversion désigne le fait de détourner, de renverser et de retourner. Elle correspond aux stratégies du sujet assurant la satisfaction de ses pulsions aux dépens des autres. Ils sont utilisés comme des choses et leurs sentiments sont niés.
La perversion d’un proche, d’un conjoint, d’un parent, d’un supérieur peut briser un couple, défaire une vie ou ruiner une carrière professionnelle. La stratégie perverse cherche à déstabiliser l’autre, par une séduction flatteuse ou un acharnement souvent sournois et subtil, ainsi que par une disqualification insidieuse et récurrente. L’objectif est d’obtenir un moyen de contrôle sur l’affection, l’attention et la disponibilité de l’autre ; sans reconnaître sa propre vulnérabilité.
Le bourreau ne possède pas de personnalité propre, elle est forgée sur des masques dont il change suivant les besoins, passant de séducteur paré de toutes les qualités, à celui de victime faible et innocente, ne gardant son véritable visage de démon que pour sa victime. Et encore il peut jouer avec elle au chat et à la souris, faisant patte de velours pour mieux la tenir, puis sortant ses griffes lorsqu’elle cherche à s’évader.
Symptomatologie d’une personnalité narcissique (trouble narcissique)
-
le sujet à un sens grandiose de sa propre importance (par exemple, surestime ses réalisations et ses capacités, s’attend à être reconnu comme supérieur sans avoir accompli quelque chose en rapport) ;
-
est absorbé par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté, de perfection, ou d’amour idéal ;
-
pense être « spécial » et unique et ne pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau ;
-
montre un besoin excessif d’être admiré ;
-
pense que tout lui est dû : s’attend sans raison à bénéficier d’un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits ;
-
exploite l’autre dans les relations interpersonnelles : utilise autrui pour parvenir à ses propres fins (mensonges, chantages, violence verbale, etc.) ;
-
manque d’empathie : n’est pas disposé à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins d’autrui ;
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envie souvent les autres, et croit que les autres l’envient ;
-
fait preuve d’attitudes et de comportements arrogants et hautains.
Le désir de l’autre, sa vitalité, leur montre leurs propres manques. On retrouve là l’envie, commune à bien des êtres humains, du lien privilégié que la mère entretient avec son enfant. C’est pour cela qu’ils choisissent le plus souvent leurs victimes parmi des personnes pleines d’énergie et ayant goût à la vie, comme s’ils cherchaient à s’accaparer un peu de leur force.
L’état d’asservissement, d’assujettissement de leur victime à l’exigence de leur désir, la dépendance qu’ils créent leur fournit des témoignages incontestables de la réalité de leur appropriation.
4) Perversion parentale / Parent-pervers
Le parent pervers vise dans un premier temps l’isolement de l’autre parent vis à vis de l’enfant. Il procède le plus souvent, par calomnie pour obtenir des résultats rapides et efficaces. (…)
La voie est ouverte ensuite pour opérer le dénigrement de l’image de l’autre parent et renforcer l’enfant dans l’aliénation parentale.
Le pervers est une personne totalement dépourvue d’empathie, qui n’éprouve aucun respect pour les autres, qu’il considère comme des objets utiles à ses besoins de pouvoir, d’autorité. Le pervers a besoin d’écraser pour exister. L’enfant est une proie de choix car il est fragile et malléable, avec sa confiance illimitée et sa soif d’amour et de reconnaissance.
« Le syndrome de Médée ou le coeur des enfants en sacrifice » (…).
Témoignage d’un parent (entraideapn) (…) Si vous avez des enfants communs, sachez que le pervers narcissique s’en prendra forcément à eux s’il n’arrive pas à vous détruire directement. Prenez donc soin de protéger vos enfants avant le combat, si c’est possible. Une fois le combat juridique démarré, le pervers narcissique prendra un immense plaisir à manipuler vos enfants pour mieux vous détruire …«
« La Russie sous le choc, une mère jette ses deux enfants du 15e étage et repart souriante »(…).
« L’affaire a suscité l’émotion dans toute la Russie. Galina Riabkova, une femme de 30 ans, est soupçonnée par la police d’avoir jeté ses fils âgés de 2 et 4 ans d’un immeuble de Dolgoproudny, au nord de Moscou. La femme aurait convaincu les deux petits garçons de quitter leur appartement du huitième étage pour monter au quinzième étage en leur promettant qu’ils pourraient lancer des avions en papier du balcon. »
5) Empathie : Peut-on ressentir une douleur que l’on n’a jamais éprouvée ?
Chez les sujets témoins (à gauche), aucune activité cérébrale n’est corrélée au score d’empathie, tandis que chez les patients ICD (à droite) l’activation du cortex préfrontal ventromédian (zone colorée) est étroitement corrélée au score d’empathie.
De façon intéressante, l’analyse des corrélations entre les réponses cérébrales à la vue de la douleur d’autrui et les capacités d’empathie de l’observateur révélait des différences très significatives entre les patients ICD et les témoins: chez les patients, le degré d’activation du cortex préfrontal ventromédian – une région cérébrale connue entre autres pour son rôle essentiel dans les processus d’inférence de l’état émotionnel d’autrui et dans les émotions sociales telles que la compassion (3) – était étroitement corrélé au score d’empathie: en effet, plus les patients étaient dotés de capacités d’empathie élevées, plus cette région de leur cerveau se trouvait activée à la vue de la douleur d’autrui. En revanche, aucune corrélation entre le score d’empathie et l’activité cérébrale n’était observée dans le groupe témoin dans les mêmes conditions (cf la figure ci-dessous).
Pour compenser leur manque de résonance émotionnelle automatique avec la douleur d’autrui, les patients congénitalement insensibles à la douleur doivent donc nécessairement recourir à un travail d’inférence émotionnelle complexe qui dépend étroitement de leur capacité d’empathie. Ces résultats suggèrent plus généralement que c’est grâce à ce type de processus de cognition sociale que nous pouvons éventuellement imaginer et partager avec autrui des affects liés à une expérience que nous n’avons nous-mêmes jamais vécue. (source : extrait, « Peut-on partager une douleur que l’on n’a jamais éprouvée ?(…) » (Nicolas Danziger, Isabelle Faillenot et Roland Peyron) CHU Bellevue, Groupe Hospitalier Pitié-Salpétrière)
Inversement qu’est-ce qui pourrait expliquer la propension d’un schéma autoreproductif de la souffrance (comme la maltraitance) ?
La question est posée, en effet : si l’on peut comprendre avoir des difficultés à éprouver par empathie une souffrance que l’on a soi-même jamais ressentie : inversement, comment expliquer que ceux-là même qui au contraire, ont déjà éprouvé cette douleur, et en particulier, ceux qui l’ont éprouvée de manière très marquée, peuvent inversement avoir une propension à reproduire le schéma originel de cette souffrance cette fois en tant que « bourreau » plutôt que « supplicié » ? Cette reproduction du scénario originel de la souffrance s’accomplissant alors avec une absence quasi-totale d’empathie de la part du pervers rejouant la scène sadique originelle. Un peu comme si, justement la « case » sollicitée par la victime était devenue inactive à l’empathie. Et si l’on considère la possibilité d’une jubilation dans l’accomplissement du fait pervers : y-aurait-il une « empathie inversée », ou une « empathie déplacée » c’est à dire non pas le ressentie de la « souffrance de la victime » mais remplacée par celle du « plaisir du bourreau » ? Ce qui permettrait alors d’expliquer d’une part l’absence d’empathie lors de l’acte sadique mais également l’encouragement à la reproduction du schéma de la souffrance (de manière pathologique) ? La question est posée… (source : affairesfamilliales.com )
6) Pervers pour la vie ?
Que peux-t-on faire face à un pervers narcissique ?
* Pascal Couderc (Psychologue, Psychanalyste) *: « C’est compliqué parce qu’il séduit ceux qui sont susceptibles de l’être et il écarte les autres… En général, la prise de conscience se fait petit à petit, vraiment très progressivement, par des éléments épars dans l’histoire qui viennent jeter une ombre sur cette image idéale de [la personne] qu’elle prétend être.«
* Jounaliste * : Est-ce que les pervers sont conscients d’avoir basculé dans une pathologie ou bien se disent-ils, « Mais non, c’est pour son bien, c’est moi qui dirige parce que finalement, elle était trop faible pour le faire, et puis c’était ma façon à moi, de lui montrer que je l’aimais, etc. » enfin, ils sont jamais conscient ces pervers ?
* Pascale Chapaux-Morelli (Présidente d’Association) * : « Non, [les pervers] ne sont pas vraiment conscients, d’ailleurs ils accusent toujours l’autre. Lorsque quelque chose ne va pas, c’est toujours l’autre qui est coupable. Et ils ne se remettent pas en question. [Les victimes] en générale se conseillent toutes de fuir… «
* Journaliste * : « En gros, si un pervers narcissique arrive dans votre cabinet… «
* Pascal Couderc * : « Non [il n’arrivera jamais dans notre cabinet]. Parce que lui, ne souffre pas.«
* Journaliste * : « Alors, s’il est condamné pour une raison quelconque et qu’il a une injonction thérapeutique, et qu’il arrive un jour chez vous : est-ce que vous pouvez quelquechose pour lui ? »
* Pascal Couderc * : « L’aider à prendre conscience des choses mais c’est assez vain. (…) Oui, on les reçoit, il se passe un certain nombre de séances mais la prise de conscience est vraiment, vraiment compliquée. Parce que c’est la structure psychique. C’est pas juste un symptôme… «
Existe-t-il néanmoins, l’espoir d’une prise de conscience radicale ?
+ Explications sur l’EMI/NDE Cf. le Dr Charbonnier (Médecin anesthésiste-réanimateur) –
(expériences vécues par environ 3% de la population)
source : https://affairesfamiliales.wordpress.com/2011/11/05/introduction-a-la-perversion-narcissique/
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Je suis anéantie par ce que je lis. Je suis sur ce site par hasard étant confrontée à une situation que je ne comprends pas. Alors je cherche partout… Dès le début de leur relation, la compagne de mon fils m’est apparue totalement déséquilibrée. Très jalouse, lui faisant des scènes terribles elle le vampirisait complètement. Il vivait des scènes de jalousie terribles car elle le soupçonnait de la tromper en permanence. Il a finit par la quitter, mais elle lui a annoncé qu’elle était enceinte, sa gynécologue se serait trompée en lui retirant son stérilet, lui disant qu’elle était encore protégée.. Mon fils a fait son devoir, il est resté et ma petite fille est née. Depuis, ils ont un autre enfant qui a deux mois. Ma relation avec elle est très compliquée. Elle se plaint de mon fils en permanence. Il l’a trompe soit disant, alors qu’il travaille dur, il ne s’occupe pas d’elle, refuse de l’épouser etc. La sachant fragile et voulant protéger mon fils et mes petits enfants je ne dis rien mais sa négativité me mine. Il y a deux semaines, j’étais chez eux, assise à côté d’eux sur le canapé. J’avais mon petit fils dans les bras qui pleurait car il souffre de coliques, et d’un seul coup, la compagne de mon fils m’a retiré mon petit fils me disant qu’elle devait le changer. Je l’ai suivie et lorsqu’elle l’a déshabillé, j’ai vu des marques sur son torse. En mettant le doigt, il n’a eu aucune réaction la peau n’était plus à vif; Tout de suite, la compagne de mon fils a dit que c’était sa fille (14 mois) qui avait pincé son petit frère que c’était déjà arrivé.. J’étais sidérée et j’avais tellement peur de ses réactions que je réfléchissais à l’attitude que je devais adopter.. Elle a ensuite fait la liste des courses pour mon fils, qui est partit. Quand nous étions seules j’ai reparlé des traces, elle m’a dit d’arrêter de m’immiscer dans leur vie privée, et elle s’est mise à m’insulter, me disant que j’avais trop gâté mon fils, cédant à tous ses caprices, que j’étais un obstacle dans leur couple d’ailleurs c’est moi qui empêchais mon fils de l’épouser, que j’étais une faible trop sensible et qu’elle pouvait m’écraser d’un claquement de doigt etc etc; Quand mon fils est revenu j’étais au bord des larmes mais je ne voulais surtout pas exploser la famille aussi je me suis tue… Le lendemain, mon fils m’a envoyé un s.m.s. me disant qu’il avait donné le bain de son fils, vu les traces, que sa compagne m’avait vu le pincer avec violence, et qu’il devait protéger sa famille par conséquence je n’étais plus la bienvenue chez eux. Ne pouvant le joindre, j’ai laissé un message lui montrant l’absurdité de la situation,; Comment étant toujours restée à côté d’eux j’aurais pu faire ce geste au travers de 3 couches de vêtements, pourquoi si elle m’avait vu faire du mal à son fils elle n’avait rien dit quand j’étais là faisant la liste des courses. J’ai parlé de son long monologue de reproches, et le fait que a peau de mon petit fils n’était plus à vif, preuve que ces marques étaient plus anciennes. Je savais aussi que mon fils me connait. Il sait que je suis incapable d’un tel geste. Et bien non.Mon fils a cru sa compagne. Il me parle toujours, mais que par messages et juste pour prendre de mes nouvelles. Sinon plus rien. Je ne sais pas comment vont mes petits enfants, je ne vois plus mon fils dont j’étais très proche. Le fait qu’il ne m’ait pas dit qu’il me savait innocente, mon garçon qui me connait mieux que personne, met dans une détresse absolue. Mon grand plaisir était d’aller les voir, les gâter et les aimer. Je sais que mon fils est sous l’emprise de sa compagne, qu’elle l’a isolé pour mieux le manipuler et le détruire. Lui a une peur bleue de perdre ses enfants sans lesquels il ne pourrait pas vivre et elle le sait. Il a préféré me sacrifier. Voila mon histoire. J’ignore si la compagne de mon fils est malade et ce que je peux faire. Merci de vos conseils.
Priez pour votre petite fille et votre fils mais priez surtout pour votre belle fille. Car si la vie n’est qu’une étincelle dans l’infini, la noirceur de son coeur se consumera dans une éternelle géhenne. Priez pour elle pour qu’elle puisse parvenir à trouver le salut. Priez pour qu’elle soit bénie : qu’elle puisse expier de ses prochaines souffrances et qu’elle parvienne à la repentance. https://www.youtube.com/watch?v=9RFoMsuI6ZI
Merci de tous vos témoignages. Je suis également victime d’un pervers. J’étais tellement amoureuse de lui que je n’ai rien vu venir. Après m’avoir fait quitter mon travail, ma maison, ma famille, mes copines il est devenu plus cruel que jamais. Il l’était déjà mais mon amour pour lui effacé tout. Il a même réussi a me faire un enfant contre ma volonté. Cet enfant est la vrai raison pour laquelle il a pu finir son œuvre de destruction sur moi. Il sait que je ne laisserai jamais mon enfant avec lui, elle est en danger permanent lorsqu’ elle est seule avec lui. Je me battrais jusqu’à mon dernier souffle pour elle. Le combat est rude mais vos témoignages me montre que je ne suis pas seule. Ensemble nous viendrons a bout de ces personnes inhumaines.
Un grand merci a tous pour m’avoir eclaire.
@PereEnfantMere : « Impossible de s’extraire de l’emprise, impossible de refaire sa vie… »
« Manipulateur pervers narcissique »
Bonjour, je m’appelle Yannick je ne désire pas me cacher car je dois faire face à cette personne qui m’a fait perdre une partie de ma vie, ma santé, mon travail, j’ai vécu 10 ans avec une perverse narcissique. Il m’a fallu 10 de plus pour pouvoir me reconstruire et ne plus être sous la coupe de cette femme, je ne vais pas raconter ma vie c’est trop dur mais voila, depuis que mon ex compagne n’a plus la mis la main sur moi elle s’en prend a mon Clément qui a 14 ans cette année. Il m’a fait la demande l’année dernière de pouvoir vivre avec moi qu’elle joie pour moi. J’ai demandé a sa mère de bien me le laisser par écrit, la réponse était ok. Mais voila elle a changé d’adresse et de ville, inscrit mon fils dans un autre collège sans m’en faire part et mon fils a tellement peur d’elle qu’il a accepte tout surtout les cadeaux arrive mi-juillet et après une sérieuse discussion, il a réédite son envie de vivre avec moi malgré sa mère. Je pense que c’est un appel au secours. J’ai donc pris mon fils et demandé la garde auprès d »un juge. Elle a bloqué toute inscription au collège de ma région et le juge n’a pas décidé définitivement dans qu’elle maison il devait habiter. Cela va faire 6mois que je me bats ,elle harcèle mes parents car sur le site du tribunal est apparue une décision du juge officieuse donnant raison à la mère sans avoir pris acte de la demande de mon fils de passer devant un juge cette été, effectivement prise après cette parution et a priori, elle n’est pas définitive. J’ai besoin d’aide car je me retrouve encore une fois isolée de plus en plus car j’ai bien peur de rendre prochainement mon fils a sa mère afin qu’il soit scolarisé et je suis très inquiet de la suite des événements merci
Bonjour,
Prenez rendez-vous avec des conseils (avocats) pour vous aiguiller dans vos démarches jusqu’à trouver celui en qui vous avez confiance.
Veillez pendant la procédure, ainsi que votre ex-compagne, que la situation ne soit pas préjudiciable pour l’ado. Il doit continuer à voir ses deux parents normalement.
S’il est empêché (NRE ou EGV) ou bien manipulé (Cf. Aliénation Parentale)
. Il s’agit d’une maltraitance.
Notez également ces « 20 demandes d’un enfant à ses parents séparés« , que vous pouvez transmettre à votre ex-compagne également.
Bon courage à tous les 3 : http://wp.me/p1SRlV-Sp
Les parents doivent aller au-delà de la résolution judiciaire et tacher de concilier pour l’intérêt de leur enfant.
Ajout d’une vidéo : « pervers repenti suite à une NDE/EMI »
Nos parents respectifs sont des Pervers Narcissiques; résultat des courses, nous avons tout perdu… vraiment tout; les Enfants sont sans grand-parents, et nous même sommes isolés, sans amis, sans travail etc. Cette « pathologie » moderne touche beaucoup de notable; ceux qui ont le bras long… Au niveau juridique c’est le grand flou, de plus les PNs usent de tout les moyens pour corrompre votre entourage, le privé et parfois les institutions. Notre situation est bloqué, nous ne savons quoi faire. Toutefois j’ai un conseil, une fois l’Analyse effectuée; témoignez aux nvlles générations (épreuve difficile) et fuyez au loin.
« Les traits dominants et récurrents chez le pervers narcissique sont : un esprit vindicatif, une tendance à la mythomanie, à la paranoïa, un pouvoir de conviction pouvant entraîner de nombreux dommages collatéraux, des personnes qui se compromettent pour lui, un acharnement comparable à celui d’un jusqu’au-boutiste qui voudrait, en outre, donner l’image de lui d’un martyr, persécuté par la personne qu’il est déterminé à éliminer définitivement des scènes sociale, privée et professionnelle ! Quitte à déployer une énergie démesurée à transgresser les terres de sa victime, à spolier ses jardins secrets, à semer les graines de la discorde, de la suspicion dans son entourage, à pratiquer la politique de la terre brûlée, pour sortir indemne et victorieux… »
Bonjour,
Je vie la meme expérience :
mes parents, ma famille, sont des pervers narcissiques et le reste sont des personnes détruites prenant des médicaments pour tenir le coup, entrant dans le jeu (perverties et tenu).
Il n’y a que ma grand mère témoin lucide qui tient bon.
Je ne peux plus la voir car ses enfants oncles et tentes et mes parents se relaient tous les jours chez elle, j’ai eu le malheur d’y aller plusieurs fois et là je repart complètement démontée en pleur…. inutile d’insister.
Mon partenaire est un pervers narcissique manipulateur de première travaillant pour la justice, ne respectant rien, manipulant tout l’entourage, lui est très bien perçu socialement….!
Inutile de vous dire que j’ai du etre ammenée plusieurs fois aux urgences et mise sous morphine tellement la douleur au ventre était intence; au lieu d »avoir un minimum de sentiments bienveillant il me criait dessus me reprochant ma douleur.(douleur psychosomatique, examens négatifs, aucune pathologies déclarée).
Il est meme arrivé a soumettre sa volonté. Le personnel de l’hopital qui me criai aussi dessus,j’avais mal et je supliais d’avoir quelque chose qui soulage.(quelle jouissance pour lui de me voir a quatre pattes en train de pleurer et suplier, son sourire en coin je ne l’oublierais jamais je l’ai vue plusieurs fois par ans.
Oui ils ont le bras long se croient invincible, ce sont des gens dangereux.
A ce jour je vie seule, maintenant je sais pourquoi je me suis faite harceler au travail du jour au lendemain, travail que j’ai du quitter.
Désormais j’ai un appartement dans le meme village ou je n’ai aucune relation saine je suis seule il tire les ficelles lui et ma famille, sa famille n’en parlons pas.
Je suis prise au piège, je ne sais quoi faire mais comment peut-on etre aussi mauvais ….. comment les gens peuvent le suivre dans son délire et ne jamais avoir d’ennuis, bien sur les PN savent à qui ils peuvent causer du tors pour satisfaire leurs jouissance de voir l’autre complètement démolie et dans la souffrance, ils s’en prennent aux personnes saine ayant une morale et une bienveillance maternelle et sensible, donc à des personnes équilibrés mais faible.
Je tenais à raconter mon histoire afin de vous dire que vous n’etes pas seul je vie moi meme dans l’injustice, l’impuissance, et la solitude, la peur….Je sais que c’est difficile a croire pour une personne n’ayant pas la meme expérience. J’ai 39ans et ma vie est fini.
Bien a vous
Oui nombreux sont ce qui souffrent. Et en ce qui vous concerne, votre peine est grande. Gardez confiance (et la foi si vous êtes croyante), les choses vont évoluer. Dieu ne vous fait pas subir plus que vous ne pouvez supporter. Vous êtes très sensible. Votre grand coeur peut sembler comme un fardeau dans un monde gouverné par la perversion. Mais quand le socle du paradigme matérialiste s’évanouira, ce qui auparavant vous semblait être un poids, se révélera comme une très grande richesse. Continuez d’être forte, on a besoin de gens comme vous. Les enfants tout particulièrement.
je suis très touchée par votre témoignage!, comment allez vous aujourd hui?
Moi aussi je suis du même âge 39ans père qui ne voit plus sont fils 11ans et sa fille 8ans mon ex a poussé loin et ma chargé sans scrupule je suis seul et désemparé alors que elle travaille et a toute sa famille avec et moi seul même plus avec mes nos enfants elle ma detruit
Y en a qui sont peut être victime d’alter ego??
source: poitou-charentes.france3.fr
« La Russie sous le choc, une mère jette ses deux enfants du 15e étage et repart souriante »(…).
« L’affaire a suscité l’émotion dans toute la Russie. Galina Riabkova, une femme de 30 ans, est soupçonnée par la police d’avoir jeté ses fils âgés de 2 et 4 ans d’un immeuble de Dolgoproudny, au nord de Moscou. La femme aurait convaincu les deux petits garçons de quitter leur appartement du huitième étage pour monter au quinzième étage en leur promettant qu’ils pourraient lancer des avions en papier du balcon. »
Trois enfants égorgés en Seine-et-Marne, la mère recherchée est finalement interpellée à Paris.
Aux Etats-Unis, une femme de 22 ans a tenté de vendre ses deux enfants sur Facebook.
Father freed after a decade in jail as daughter admits she lied about him raping her when she was 11 as she was ‘disappointed in him’
Caught on video: Fake hit man and Muskegon’s widow wannabe discuss husband’s murder
« Edlia Dobrushi poignarde ses 3 enfants 4, 10 et 13 ans – Lombardi, Italie du nord » (09 mars 2014 – 20min Suisse)
Commentaire de Hervé (via Arnaud Kowalski)
apres avoir lu tout ca j y retrouve des mots des reaction que j ai vecu ,le pervers vous reproche ce que lui meme fais ,et peu jouet le role de la victime ,alors qu il en est l inventeur . jean paul cautin
une histoire banale d’une rencontre effectuée rapidement par ce que la technologie fait de mieux aujourd’hui.
15 01 2011 Coup de foudre…et me voila parti pour 1 an de bonheur sur 1 an et demi de vie de « couple ».
Notre situation n’était pas évidente. Nous habitions à 100km de distance et je ne pouvait pas être présent tous les jours mais 2 ou 3 jours dans la semaine plus les weekends. Elle avait un enfant d’1 an…et des soucis de travail et de santé, puisqu’elle a vraiment eu du mal à m’avouer qu’elle souffre d’une alopécie areata. Elle me l’a dit en pleurant, et en étant surprise que je reste et que je ne fuis pas. Elle m’a rapidement fait rencontrer son fils. A ce moment je me suis dit que ce n’était pas anodin qu’elle me fasse autant confiance. J’ai joué le rôle de l’homme de la maison tant bien que mal.
Tout allait pour le mieux, j’étais amoureux, je découvrais les joies de m’occuper d’elle et de son fils. Malgré la distance on réussissait à former un couple. Elle m’envoyait des mots d’amour, des lettres d’amour, des mails…Elle affirmait sans concession qu’elle m’aimait plus que je ne le faisais.
Elle avait peur de son image, ne voulant plus sortir, n’acceptant pas son problème. Je l’ai remonté, reboosté, on sortait, je lui disais qu’elle était belle, qu’elle n’avait rien à craindre. Elle me disait que j’étais l’homme de sa vie, qu’elle voulait finir sa vie avec moi… Je l’ai cru.
Elle avait coupé les ponts avec ses amis, je l’ai parfois forcé à accepter les invitations. En effet je ne pouvais pas être là tous les soirs. Elle est sortie, et m’a expliqué qu’elle appréciait la confiance que j’avais pour elle, et que ces moments de liberté étaient parfaits. Qu’elle retrouvait le goût à la vie. J’étais ravi d’avoir pu la remonter…
On a passé des weekend dans des hôtels, on a bougé, avec, sans son fils. On est même allé voir des maisons témoins…
Cependant, elle n’arrêtait pas de me répéter que je devais trouver quelqu’un d’autre, avec des cheveux, qui soit plus proche de chez moi, qui soit plus belle…etc… Je lui répétais qu’il n’y avait qu’elle…et que je ne voulais personne d’autre.
Un soir j’ai pu observer une colère. Je n’avais jamais vu ça. Le visage fermé, aucun mot. Elle a fait valser son chien, et n’a pas décroché une parole. Quand nous nous sommes couché, elle m’en a voulu de ne pas faire assez à la maison… j’ai été surpris, vu qu’elle n’arrêtait pas de dire qu’elle était en vacances quand j’étais présent. Elle s’est levée pour aller dormir dans le salon. Je me suis levé à mon tour, j’ai enfilé mes affaires et je suis retourné chez moi en lui disant qu’elle avait besoin de se calmer et de réfléchir. Je n’avais jamais vu une telle colère. Généralement je suis zen, et quand une chose ne va pas, je peux aussi être en colère, mais à ce point. Elle m’a fait peur. J’ai pu assister par la suite à d’autres colères de ce type, toujours aussi violentes.
Finalement le lendemain de sa première colère, elle m’a expliqué qu’elle gardait tout en elle. Boulot, stress, et quand une goutte d’eau venait à faire déborder le vase, ça tombait sur le premier venu. Je lui ai dit qu’elle devait faire attention car cela pouvait être son fils. Cela a semblé la toucher et nous n’en avons plus reparlé…
Elle m’a expliqué qu’elle avait besoin de temps pour remettre de l’ordre dans sa vie, physiquement, professionnellement…de réfléchir et qu’elle avait peur que je ne le lui laisse pas. Elle me présente sa mère, puis son père, son frère et sa soeur, et à paques 2011 je lui présente mes parents et une de mes soeurs. Me voila engagé et heureux de l’être.
Tout a continué dans un semblant de bonheur. Nous sommes partis en Vacances ensemble. Un weekend pendant ces vacances nous sommes allés voir un ami à elle à Toulouse. Au retour de ces quelques jours elle a complètement changé. Elle ne parlait plus, et s’est recluse dans la chambre avec son fils pour passer ses nuits. Je dormais sur le canapé. Elle a prétexté qu’elle ne pouvait pas retirer sa prothèse capillaire si j’étais là et donc je n’ai rien dit. Nous n’avons pas fait l’amour pendant le reste des vacances.
Au retour, pas un mot dans la voiture. Quand nous sommes arrivés chez elle, j’étais fatigué et j’ai préféré rentrer chez moi pour me reposer: Elle n’a dit qu’une seule chose à son fils… » je ne sais pas si Emmanuel voudra nous revoir ». Finalement le lendemain j’étais là.
Je continuais à recevoir des lettres d’amour ou elle me disait que j’étais l’homme de sa vie, qu’elle ne pourrait plus vivre sans moi…et j’ai continué à y croire.
Un peu plus tard en septembre j’ai ressenti un peu plus de distance de sa part, des choses bizarres, plus froide, je redouble d’attention…parce que je croyais qu’elle faisait un burnout. Son boulot (vétérinaire) l’a toujours stressé et certains soirs elle n’en pouvait plus. Au bout d’un moment je lui ai dit qu’il fallait qu’elle change. Au final, elle a pris ça comme étant une pression de ma part.
J’ai compris plus tard, qu’en Août, j’avais également donné ma démission pour un autre travail. Une opportunité en or. Cela me fixait pour un bon moment sur Belfort. J’ai commencé à rêver. J’ai échafaudé des plans pour l’avenir. Comment résoudre le problème de la distance. Un studio sur Belfort et le reste du temps avec elle. Une question d’organisation. Mais elle semblait ne pas entendre ce que j’avais à lui dire prétextant qu’on ne savait pas si on pouvait vivre ensemble. Je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire, parce que la vie quotidienne n’est pas une chose que je n’assume pas. Je suis d’une fratrie de 3 enfants et j’ai toujours fait ma part. C’est naturel et ça ne collait pas avec le discours qu’elle avait eu au début de notre relation et le fait que je la soulageait beaucoup.
En plaisantant, je lui dis qu’elle pourrait me rejoindre sur Belfort. Elle se fâche, en disant qu’elle n’irait jamais dans un trou paumé, mais quelques temps après elle me montre des annonces de postes de vétérinaires dans la région de Belfort. Je me dis que peut-être elle y pense, alors je regarde les maisons, les appartements, afin de peut-être faire basculer ses idées dans ce sens. Je lui montre mes trouvailles, elle ne dit rien. En même temps, je sais que cela reste utopique. Cette situation provisoire peut encore durer un peu le temps d’avoir les idées claires. Un jour elle me demande pourquoi je veux absolument acheter. Je pourrais louer. Au début, j’argumente que je ne veux pas faire des déménagements sans arrêt, mais finalement ce n’est pas si bête. Je me dis qu’elle réfléchit quand même et que c’est une ouverture de sa part.
De mon côté je fais des recherches d’emploi sur strasbourg. Il y a des choses intéressantes mais je ne peux pas encore quitter Belfort. Cela prendra un peu de temps supplémentaire.
On a passé les fêtes de noël en famille, dans la sienne, dans la mienne. bonheur d’une vie retrouvée.
En janvier, juste avant de partir au ski, au bout d’un an elle me donne sa clef…Je suis content, mais je sens quelque chose qui coince. Elle n’est pas la même et son discours est de plus en plus négatif.
Le 8 mars 2012, je tombe sur une page meetic dans une vieille boite mail poubelle qui date de ma vie de célibataire…avec sa photo. Le 9 mars la page n’est plus active. Le choc est d’autant plus fort que la photo, est une photo que j’ai prise, avec le reflex que je lui ai offert pour son anniversaire. Je ne dis rien, car je n’ai pas le temps de lui en parler vu que je dois partir en déplacement pro. Elle est de plus en plus distante. Je lui envoie quand même un sms lui demandant si elle cherche à me remplacer oui ou non…la réponse arrive tardivement… »pourquoi me demandes tu cela? » puis… »non ».
Le dimanche précédent le weekend de Paques, elle m’appelle, me demandant de faire une pause. Je n’ai toujours pas eu l’occasion de lui parler de la page meetic et voila cette demande de pause. Je sais qu’il y a quelque chose. Je lui demande s’il y a quelqu’un. Je n’ai que des silences. Au bout d’un moment elle finit par me dire que oui, mais que c’est juste quelqu’un qui lui vide la tête et lui change les idées. Il n’y a rien entre eux. Moi je suis trop rigide, sérieux, et je lui mets la pression. Elle a besoin de choses légères, d’insouciance…Elle veut faire cette pause.
Elle ne veut pas me revoir avant le lundi de Paques. Nous sommes invités par son père ce jour là…
Finalement, elle a besoin de moi le jeudi pour chercher son fils et donc on passe le weekend Pascal ensemble et nous ne discutons de rien. A chaque fois que je lui demande des choses, je n’ai que des silences en réponse.
Le lundi de Paques je lui parle de la page Meetic. Son fils n’est pas là et l’heure de route se prête à cette discussion. Elle est surprise et me dit que si j’ai vu la page, c’est que j’ai aussi une page. Oui j’ai une page, non active que j’avais faite avant de la rencontrer et que c’est sur une pub que j’ai vu la sienne. Elle est superbement embarrassée…elle n’a pas le temps de préparer son mensonge…
Elle m’explique que c’est une page qu’elle a faite avec une amie pour lui faire une démonstration. Je n’y crois pas et je prends contact avec son amie. Cette dernière m’apprend qu’elle voit effectivement du monde et qu’elle a rencontré quelqu’un, qu’elle a besoin de séduire et que je suis d’accord avec le principe. Dernière nouvelle.
Je décide de téléphoner à ses parents pour savoir ce qui cloche et savoir ce qui se passe. C’est la surprise de comprendre qu’elle ment à ses parents. Ils savent, mais ne peuvent, ou ne veulent rien faire. Elle ne dit rien à personne. Elle invente sa vie et transforme la réalité. Je commence à comprendre que je ne suis qu’un prétexte de normalité. En étant avec moi, elle donne le change d’une vie normale…
Sa mère m’explique qu’il y a eu des choses, elle se doute, mais elle ne sait rien…elles ne se parlent pas…
Nous partons en vacances à Toulouse avec son fils, et c’est l’enfer. 11h de voyage et de silence. Elle ne me dit rien. Elle est sur son iphone à pianoter.
Là bas je craque et je lui demande ce qu’elle veut faire de moi. Elle ne sait pas, ne répond rien…et ne montre aucune émotion. J’ai une discussion avec son ami, et il m’explique que je dois laisser tomber « l’affaire ». Elle a toujours été instable, et un peu mytho. Je lui raconte tout. Il tombe de haut.
un soir je perds mon sang froid lorsqu’elle ose me dire que je n’ai jamais rien fait pour notre couple. Première dispute ouverte, que je regrette vite car son fils est là. Les jours suivant elle m’évite. Elle m’ignore et est constamment sur son iphone.
Mes doutes augmentent et au retour, Je continue à gratter, et je perds pied. Elle me téléphone et c’est mensonges, silences et fuite. Je lui demande encore une fois si il y a quelque chose avec cet homme. Elle me dit que oui, qu’elle n’en avait pas envie mais qu’elle la fait parce qu’il le voulait. Elle l’a laissé faire. Je tombe de haut.
Elle veut faire une pause….et je lui demande de la revoir comme un nouveau départ, le 9 mai. Elle continue à jouer son rôle. Je lui demande ce que je suis pour elle. Réponse : son conjoint…
Je lui demande si c’est comme ça qu’elle voit le traitement qu’on réserve à son conjoint. Des silences comme des coups de couteaux. L’argument principal, est qu’on ne sait pas si on peut vivre ensemble…
Elle m’explique qu’elle n’a envie de rien. Que sa libido est en berne. Qu’elle n’a envie de personne…qu’elle veut rester seule avec son fils. Qu’elle n’a pas envie de lui présenter d’autres hommes, qu’elle a eu plein d’hommes pendant ses études et que ça ne lui rapporte rien…etc…
D’autres excuses viennent ensuite. J’ai cherché à la forcer pour tout lacher et venir à Belfort. Je ne suis pas assez paternel avec son fils…je suis trop sérieux, je lui mets la pression…
Elle me dit qu’elle veut réfléchir. Elle me donne une date. Le 21 juin pour se retrouver.
On se revoit finalement le samedi 14 mai. Je veux l’emmener voir un magnétiseur pour son problème capillaire. Elle accepte. Je lui promets qu’en suite je la laisserais en paix. A l’aller, c’est la même rengaine…elle me lance toujours ses arguments et me ment sur tout. J’ai détruit sa famille et ses amis en les appelant. Pendant le voyage retour, elle semble s’ouvrir. On parle. Je comprends qu’elle n’a pas eu de rapport sexuels…elle me parle…et je lui demande pourquoi elle a inventé tout ça…pourquoi elle fait tout ça: pour que je la laisse….
Nous arrivons chez elle après 4h de route, et je lui demande ce qu’on fait…on se quitte? ou on est encore ensemble. Je lui explique que je préfère qu’on se quitte pour ne pas la perdre 2 fois si le 21 juin elle décide de tout arrêter.
Elle se fache en me demandant combien je vais « en baiser » jusque là. Je lui explique que je ne veux qu’elle…elle tombe dans mes bras et on fait l’amour pour la dernière fois…
Cependant, je doute encore plus de sa sincérité… Je souffre vraiment. Je cherche, je lui envoie des mails pour lui expliquer que tout est possible. Rien…que du silence en réponse. Je suis en contact avec ses parents, et je finis par craquer et je leurs raconte tout. Elle l’apprend et devient hystérique. On se revoit, et elle m’insulte, je suis un destructeur. Je me fâche, et elle comprend que ce qu’elle prenait en moi pour de la faiblesse n’est que de la gentillesse au départ. Elle a peur que je révèle tout, parce qu’elle sait que je sais presque tout sur elle.
Finalement le vendredi 15 juin. je découvre qu’elle s’est inscrite à tous les sites de rencontre possibles. Elle voit des dizaines d’hommes…et les propos tenus dans ses discussions par mails sont sans équivoque, avec photos sans équivoque… Pourtant elle me demande d’attendre…elle me met sur la touche…jusqu’au 21 juin.
J’ai lu dans ses mails, les mêmes choses qu’elle avait pu me servir en sachant que beaucoup n’est que de la poudre aux yeux. Pour tous, c’est la première fois qu’elle vient sur le net et qu’elle rencontre. Elle a sa clinique vétérinaire, est heureuse dans son travail, alors qu’elle n’est que salariée et c’est un enfer pour elle. Elle veut acheter un bien alors qu’elle est dans le rouge chaque mois et n’a jamais cherché à se projeter dans cette optique pendant toute notre relation. Cette recherche d’un autre hommes ou d’autres hommes dure depuis septembre 2011, après notre retour de vacances.
Je suis remonté jusqu’en 2004 dans ses correspondances et j’ai eu à nouveau le ciel qui m’est tombé sur la tête. Non seulement cette frénésie de rencontre est constante, mais elle a été jusqu’à une addiction au sexe, vu les sites sur lesquels elle avait un compte. Même durant sa grossesse et après l’accouchement elle était sur des sites de rencontre.
Ce temps qu’elle a voulu pour elle, m’a aussi permis de réfléchir. J’ai recollé des bouts et j’ai repensé à tout. Les pièces du puzzle se sont imbriquées les unes dans les autres. Les discussions avec son ami de Toulouse qui est devenu aussi le mien, m’ont éclairées sur ses mensonges. Elle m’a souvent parlé de situations pendant ses études, ou de faits en m’expliquant que c’était sa colocataire de l’époque qui faisait ci ou cela. J’ai pu ainsi comprendre qu’elle avait en elle un secret lourd à porter. Entre les allusions à son manque d’argent et les hypothèses faites sous le ton de la plaisanterie de faire des « cams » payantes, l’aveu quand on était sur Toulouse qu’elle avait bossé dans des bars de nuit, et parfois dans des clubs libertins. Sa coloc qui faisait des cams érotiques même pendant qu’elle était en couple alors que c’est faux et que c’est elle qui avait ses pratiques. Les concours de celle qui se ferait le plus de mecs dans 1 semaine…
Je sais aujourd’hui qu’elle a eu des prestations sexuelles payantes pour arrondir les fins de mois à Toulouse. Lors de l’une de nos dernières conversations téléphonique, son silence à ma question directe m’a confirmé ce que je pensais.
Depuis la fin de ses études, c’est la fuite en avant. Elle change sans cesse de boulot de région, et cela colle à chaque fois avec une rupture. Elle part pour faire peau neuve. Elle m’a souvent expliqué que son problème disparaissait à chaque fois qu’elle quittait l’Alsace et donc la proximité de sa famille. Une nouvelle vie correspond à une virginité retrouvée, mais elle replonge à chaque fois dans ses travers. Je sais désormais tout d’elle. Elle me hait, et je suis un être abjecte pour cela. Elle ne veut pas de vie de couple, ou alors une partie d’elle la désire, je pense que c’est la mère qu’elle est, mais l’autre femme ne peut pas se fixer. Tout à basculer quand j’ai détecté le premier mensonge à propos de la page meetic. A partir de ce moment…elle s’est vue acculée et avait peur que gratte plus si elle me laissait. Je suis accusé d’avoir détruit sa famille et ses amis en cherchant la vérité.
Je pense que lorsqu’elle m’a rencontré elle a pris ma gentillesse pour de la faiblesse. Une fois que la période de séduction fut achevée elle est retombée dans ses travers. Je pense qu’au début, elle a été sincère. Je comprends mieux pourquoi elle hésitait à sortir, et pourquoi elle voulait que je lui donne la « permission » de le faire. Cette liberté lui a fait remonté ses vieux démons.
Elle a roulé tout le monde depuis des années. Ses parents savent qu’elle ment, qu’elle a menti, mais ils estiment que c’est SA VIE et ne veulent pas s’en mêler. Chacun sa façon de voir. J’ai sans doute aussi une part de névrose dans le fait de vouloir connaître la vérité, mais j’étais amoureux, et je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. J’ai sans doute exagéré, mais j’ai eu le désespoir comme guide. Je voulais sauver mon couple et notre amour.
Désormais, j’ai pardonné, et je de la compassion. Cependant j’ai également peur pour son fils que j’ai vu grandir… Un enfant de 2ans et demi n’est pas une béquille pour une femme de 34 ans. C’est le dernier lien qui la rattache au monde réel.
j’en parle à sa mère…qui ne veut rien faire…son père estime que c’est SA vie et qu’elle fait ce qu’elle veut…et qu’elle est ailleurs dans une autre réalité…
Je prends la décision de la laisser le 16 juin…mais avant cela j’ai contact avec son ex…le père du petit, pour lui demander de la vigilance. On parle longuement et il m’explique qu’il l’a laissé par ce qu’il n’avait plus confiance. Je décide également de tout lui reprendre. J’avais entièrement refait sa garde robe, acheté un reflex…et je ne lui laisse que les équipements ménagers pour le confort du petit.
Quand je l’ai quittée, c’est insultes, et menaces…que j’ai harcelé sa famille et ses amis…et que je ne suis qu’un déséquilibré… Elle va même poser une main courante contre moi. Je sais tout…je suis une menace…
Vous avez le récit rapide de cette relation. J’ai toujours cru que son alopécie était la source de son malaise et de sa façon d’agir, mais je sais que c’est une conséquence. Sa vie, son secret, les mensonges et tout ce qui va avec.
En lisant vos articles, j’ai cru lire un bout de ma vie et de cette histoire. Les mots sont les mêmes, les situations, c’est clair en limpide.
J’avais aussi un peu peur d’avoir dépassé les bornes, mais je suis quand même rassuré. Finalement je n’ai pas fantasmé. Tout cela est bien réel…et j’ai agis en réaction à quelque chose qui me dépassait.
Je ne veux plus, je ne peux plus la contacter. Les dernier messages que je lui ai envoyé sont revenus en insultes alors que je lui disais que je lui pardonnais et qu’elle devait faire attention à elle…
Merci beaucoup pour votre témoignage, qui illustre parfaitement un comportement pervers. Beaucoup sans doute, retrouveront au travers de votre histoire, un vécu similaire…
On pourrait aussi se demander, que faire en pareille situation, pour s’éviter des écueils en cas de confrontation ? Voire même si l’on peut aider celui ou celle, qui semble prendre plaisir à jouer au « chat et à la souris », et qui ne semble pas pourtant, éprouver une quelconque empathie ? A moins que le libre arbitre et la volonté propre à chacun, pousse plutôt à croire que la solution n’appartient, qu’à celui ou celle qui véritablement, veuille s’affranchir de ses propres tourments.
Aux autres en attendant, de prendre garde et d’éviter de s’y voir exposés. Sinon aux proies de s’interroger, sur ce qui a pu les séduire chez ce(tte) pervers(e), tandis qu’il (ou elle) a tendance à glorifier son égo plutôt que de vouloir se sacrifier en dévôt. Et derrière cette façade rutilante, y’avait-il vraiment l’espoir d’une âme rayonnante ?
La perversion est une "pernicieuse inversion" des valeurs véritables.
L’amour est un don de soi : pas un accaparement pour soi.
La souffrance est un moteur pour ses propres expériences : pas l’énergie d’un sadisme pour le malheur des autres.
Nul hôpital, nul médicament pour soigner ce qui est évident : le pervers n’a pas d’autres solutions que de se tourner vers les autres. Témoigner là, un véritable Amour, voire apaiser des souffrances. Mais pas l’inverse : en vampirisant sans satiété, puisque nul espoir d’y trouver la piété.
L’abnégation et le don de soi est une bénédiction pour le pieu. Et l’unique salut pour celui qui se complait, ignorant qu’à laisser le feu noircir ses entrailles, il devrait pourtant craindre de s’y voir consumer.
J’ai eu l’impression, en lisant votre témoignage, de revivre ma propre histoire. Je ne suis pas encore guéri, je pense à lui tout le temps, mais au fond il commence à me faire de la peine. Malgré tout je ne pense pas que ce genre de personnes puissent être heureuses, pour moi ils ont besoin d’humillier les autres pour se sentir valorisés. Et plus on est vivant et heureux, plus ils prennent plaisir à nous détruire. Pour le mien , c’est raté ! Je ne lui en veut pas plus que ça, et je me dis que toute mauvaise chose arrive pour une bonne raison. Je vous souhaite de tout mon coeur de l’oublier au plus vite !! bien à vous
Rocio
je réalise que toute la souffrance qui m’envahit depuis desannées est parfaitement connue.l’aliènation de l’enfant aussi.j’ai l’impression d’avoir navigué dans un désert comme si j’étais un ètre immonde;ça dépasse l’entendement.comment va ma fille????????????????????????????
Courage catherine;Un jour ou l’autre ta fille te reviendra mais cela est dur a vivre;Il faut te dire que tu n’es pas la seule dans ce cas .L’on se demande pourquoi il y a des personnes aussi perverses, sur terre, Il ma fallut 30 ans pour m’appercevoir que mon mari en est un; Depuis qu’il a vu du changement par rapport a moi il tournent mes enfants pourtant grands, de moi . Bat toi pour ta fille