"Fou de tristesse, de douleur, de colère, de solitude, d’un chagrin sans fond, de cette situation qui le dépasse, (…)"
« L’aliénation parentale est un processus qui consiste à programmer un enfant pour qu’il haïsse un de ses parents sans que ce soit justifié. Elle est la conséquence de la bataille mise en place au sein d’un couple qui dysfonctionne sévèrement ou va se séparer.
« L’un des deux conjoints estimant être meilleur parent que l’autre, met en place une stratégie de disqualification de l’autre, n’hésitant pas à critiquer, sur-interpréter, voire détourner des propos tenus par son conjoint, donnant ainsi à l’enfant une interprétation fausse de la réalité.»
L’enfant, trop jeune pour discrimer les composantes de ce conflit, lié par une loyauté à ce parent, entre alors dans ce système pervers, sans jamais le savoir ni l’identifier, et devient alors "l’enfant soldat" qui prend alors la défense de ce parent qu’il aime et qui semble être pour lui un bon modèle ! (…)»
« Les enfants détruits par l’Aliénation Parentale» (…).
« (…) Il ne sait pas que ce parent est animé d’une colère inextinguible, la rage d’être abandonné(e), la jalousie aussi de voir l’autre s’en tirer à peu de frais, de se tirer aussi en laissant tomber froidement ou de façon conflictuelle sa famille;
Rancoeur inexprimée ou inexprimable, parce que l’Autre, s’est fait la valise, et vogue ou nage dans un bonheur insupportable !
Ce pilonnage verbal et psychologique intensif, répétitif, associé au chagrin et au mal-être ambiant du parent qui élève l’enfant, le rend encore plus solidaire de celle ou celui qui se sent abandonné et victimisé.
De fait, le lien paternel ou maternel, volontairement distendu s’effiloche lentement pour se rompre définitivement.
L’enfat devient alors "orphelin" d’un parent vivant, qu’il a aimé, et qui le plus souvent l’aime encore et se sent engagé vis-à-vis de lui.
- Enfant otage d’un règlement de compte d’adultes,
- Enfant soldat d’une guerre qui ne le concerne pas, qu’il mène sans armes,
- Enfant orphelin d’une parent vivant
- Enfant écrasé dans une souffrance indicible, incommunicale et intime.
« Le syndrome de Médée ou le coeur des enfants en sacrifice » (…).
«Il s’agit en somme d’une forme organisée de maltraitance qui porte sur une dimension vitale de la vie affective et se traduit par des effets psychotraumatiques très importants.» (Antonio Andreoli – Service de psychiatrie HUG – Rev Med Suisse )
Comment survivre sinon devenir fou ?
Fou de tristesse, de douleur, de colère, de solitude, d’un chagrin sans fond, de cette situation qui le dépasse, à 8 ans, il est déjà adulte, s’est mis en protecteur de ce parent qui l’élève, lui dit l’aimer, lui fait jouer un rôle d’adulre et le contraint à vivre un âge clandestin d’adulte de 30 ou 35 ans supérieur à son âge réel,
SANS JAMAIS EN AVOIR LA COMPETENCE…
C’est cela qui le rend dépressif, occasionne des problèmes de scolarité, des troubles du comportement :
- crises d’angoisse, cauchemars, dépression, violence et plus tard comportement anti-sociaux, puisqu’il a bien appris à détruire, sous la conduite d’un adulte aimé, les relations familiales, sociales, et les règles qui régissent les rapports humains.
- L’alcool, la drogue, la sexualité débridée ou sauvage, serviront de pare-excitation ou de sédatifs, selon les circonstances et les contextes traversés.
- Avec la dépression, les scarifications et une plus grande propension au suicide.
- L’apparition aussi de comportements "border line"…
Réussite totale, enfin !
Merci, je deviens fou …
Et surtout, un jour, au stade adulte, la prise de conscience d’avoir été un jouet, une marionnette entre les mains de celui ou celle qui s’est servi de lui, comme Cheval de Troie, pour aller démolir l’Autre en face,
avec l’appui de la Justice le plus souvent, qui au nom de la protection de l’enfance, sans jamais avoir accès à la réalité des faits, prive un des deux parents de jamais rencontrer ou revoir, ou héberger cet enfant qui a détruit, sans jamais le soupconner, le lien définitivement rompu avec son autre parent jadis aimé, qui bien souvent l’aime encore, mais devenu totalement étranger.. (…)»
(Dr Victor Simon, Directeur du Centre d’Hypnose et Psychosomatique – Paris)
source et article complet : hypnose-medical.over-blog.com
« L’enfant aime de manière innée. La séparation du lien enfant-parent quand il s’opère est la première déchirure. »(…).
Si la souffrance de l’enfant est négligée et qu’elle est intense par le fait d’une exclusion parentale, l’enfant va apprendre à se durcir, à ne plus aimer.
« Une fille devenue mère témoigne sur la manipulation qu’elle a subie l’amenant à rejeter son père»(…).
L’enfant naît en aimant spontanément ses parents. Qu’arrive-t-il quand on lui apprend à ne plus aimer, voire à haïr…
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une victime moral… les coups ne se voit pas physiquement, et leur douleur n’est pas ressentie immédiatement, mais pourtant le mal st bien la.
je ne m’étais jamais rendue compte à quel point j’avais été manipuler par mes parents avant de lire cette article, c’est en faisant un travail de recherche pour mes travaux d’examen finaux que je suis tombée dessus. les commentaires aussi me font mieux comprendre ce qui m’est arriver.
on met la douleur de coté, on l’oublie et on continue notre chemin de la vie… pourtant en lisant ces pages, j’ai du quitté le cours en sanglots.
rien n’est réellement aussi facile à oublier. mais maintenant que je suis consciente ou est mon problème je vais pouvoir travailler dessus, cette fois pour définitivement tourner la page.
Depuis 5 ans je vie la manipulation et l’aliénation de la mère de mes filles sur nos filles
Qui m’a poussé au désespoir (elle ma fait perdre tout mes repères sur plusieurs années)
Et actuellement le seul mot énoncé de son prénom me déstabilise dure a vivre sans voir ni savoir comment vont mes filles qui m’ont reniée du jour de la séparation fait par leur mère !
Le pire c’est l’impuissance et voir qu’il n’y a pas de justice et que tout mes droits de père ont était bafoués et non respectés. J’ai eu beaucoup de mal a survivre et je serais près à témoigner de mon vécu douloureux pour que cela ne sois plus et que la justice soit juste et équitable un enfant à besoin de son père aussi.
Depuis 2014, je suis privée de mes petits enfants. Bien avant, leur mère, en aparté m’avait menacée de me séparer de « mon fils et de mes petits enfants », sans raison alors que j’avais tout donné. C’est ainsi que de 2011 à ce jour, cette dame perverse narcissique a tissé « sa toile » d’araignée malfaisante pour détruire peu à peu l’équilibre et l’amour de mes relations avec eux, agissant comme une « terroriste de leurs neurones » au point où mes petits enfants me fuient si je les croise et tournent la tête. J’étais pourtant « la plus gentille des mamies », celle qui savait se mettre à leur portée, jouer, faire du sport, les instruire tant sur les arts, la linguistique et la littérature que concernant leur généalogie paternelle fort honorable. Ils ont 12 et 6 ans, quant à mon fils, leur père, Directeur Général de Sté, élevé dans le sens des valeurs et qui fût toujours proche de moi ; après avoir réagi, s’est laissé aussi abuser jusqu’à la lâcheté et la haine vis à vis de moi, sa mère l’ayant hissé seule, avec amour et respect d’une éducation sans reproche au sein d’une belle famille.
Pour le bien de mes petits enfants, j’ai saisi le JAF, cela est en cours…Mais comme je suis « esquintée » avec des faux témoignages de personnes ne me connaissant point…cependant influentes…(dont un haut fonctionnaire !) J’ai dû porter plainte pour diffamation auprès des plus hautes instances de la République.
C’est uniquement, malgré un cancer, pour mes petits enfants que j’entends bien aller jusqu’au bout avec l’espoir de les aider à se reconstruire dans la joie, l’amour et l’équité pour leur permettre d’être enfin des Sujets et non des Objets. La question restant de savoir si la Justice saura le comprendre pour faire renaître un arc-en-ciel ?
Une fois devenue adulte…comment peut-ont accepter ce qu’on a vécu? Comment passer à autre chose?!
J’ai été victime d’aliénation parentale dans mon enfance, j’ai choisi de tout refouler, de tout oublier…de ne plus y penser. Je suis allée jusqu’à fuir complètement, en déménageant très loin dès que j’ai eu 17 ans.
J’ai eu un parcours de vie très mouvementé, sans jamais vraiment réaliser d’où venait mon mal-être…jusqu’à aujourd’hui…à 28 ans. J’étudie en travail social et on a eu récemment un cours qui abordait le sujet de l’aliénation parentale. Le seul fait d’en entendre parler m’a déchiré le cœur et à la fin, j’ai éclaté en sanglot dans la classe. Rien n’est réglé et je ne sais pas quoi faire. Dois-je haïr ma mère pour ce qu’elle à fait? Elle que je n’ai jamais su confronter…devrais-je justement la confronter ? En ai-je réellement la force?
Je n’ai heureusement jamais complètement rompu le lien avec mon père et aujourd’hui j’essaie de le solidifier encore plus, car je l’ai longtemps perçu comme étant un pur étranger, je commence seulement à me sentir plus à l’aise avec lui.
Il faut condamner les actes mais les personnes seront jugées plus tard. D’ici là, chacun est libre de se repentir … ou pas. Redoubler d’Amour et en particulier, envers votre parent aliéné, sera la meilleure compensation et la plus belle revanche face au manque dont vous avez souffert. Dénoncez puisque vous comprenez mieux que quiconque cette souffrance et la détestation qu’elle porte en elle. Si cela ne sauve ne serait-ce qu’un seul enfant ou ouvre les yeux et le coeur à d’autres, comme vous l’avez ouvert vous même : alors vous serez en plus artisan d’un autre bonheur retrouvé : c’est le plus bel acte de résistance dans ces temps de décadence et d’aveuglement.
Votre commentaire est également publié dans cet article : https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/12/07/un-enfant-dresse-pour-hair-continue-de-souffrir-et-demande-des-comptes/
Tu as souffert comme a souffert ma fille qui, par sa mère, fut interdite de me contacter / voir en 1994, alors qu’elle avait 9 ans ; et qui, après m’avoir contacté le 24/12/2015, a, depuis, repris de bonnes relations avec moi, son père.
Mais, maintenant elle déteste sa mère… ce qui n’est guère mieux.
J’espère retrouver de vrais liens familiaux fille/père, car depuis plus de 22 ans de rejets, de haines,… envers moi… (en cause les fausses accusations de sa mère / fausse mémoire)… ça ne s’évapore pas d’un seul coup !
J’ai eu de la chance, aussi, de retrouver l’enfant que ma fille a mise au monde, née en avril 2016…
Je sus donc un père et un grand père presque heureux de retrouver une famille.
Alors, bon courage »Anonyme » 😉
Enfant otage de sa famille devenu fou et interné comme tel il deviendra un otage toujours révolté au sein des institutions où il devra apprendre à distinguer ce qui y est et qui l’est réellement, c’est à dire tenter de se souvenir des meilleurs moments de sa vie en utilisant les repères qu’il se sera trouvé en ces lieux à sa sortie et non pas ceux qu on aura tenté de lui imposer ou qu’on lui aura imposé sous la contrainte par l’intermédiaire des personnels internants. Il devra se reconstruire avec l’aide des artistes et de la culture afin de se re trouver tel qu’en ses meilleurs souvenirs qui seront son point d’arrivée vers un nouveau départ tout en sachant s’entourer.
en lisant cet article que j »ai cherché afin de pouvoir avoir des réponses sur mon cas, je me sens comme tous ces parents qui font du tort à leurs enfants!
J’ai un garçon de treize ans et je me rend compte que je lui ai fais beaucoup de tort! Je l’ai eu tres tot à l’age de 17ans et son « pere » n’a jamais voulut en entendre parlé bien que j’ai souvent forcé le contact au moins qu’ilsache qui il est! Jje ne lui jamais témoigné aucun signes d’affections, pas mm des mots gentils, pour moi il appartenait à mon pere et ma mere et je me suis totalement déchargé de cette responsabilité de mere. je ne l’ai jamais encouragé à m’appellé « maman », ça sonnait tellement faux à mes oreilles et depuis 1ans je l’ai laissé partir vivre chez mon frere et sa femme qui n’ont pas d’enfant et ne peuvent malheureusement pas en avoir. Depuis qu’il est partit, je ressens un vide au fond de moi, je me sens si seule, je n’ai plus gout à rien,, je me rend compte que je n’ai jamais été une mere pour lui et je le regrette du plus profond de mon etre, En « l’élevant » ainsi,il n’a developpé aucun sentiment « d’amour » envers moi. A la rentrée scolaire, je lui ai demandé si il voulait revenir vivre avec moi, et mes parent(et oui je vie toujours chez eux, j’ai du mal à m’en détacher), il m’a dit non, qu’il ne remettrai plus jamais les pieds chez moi, chez nous.
Souvent je l’appelle pour me rattraper, parler avec lui, mais je l’ennui à chaque fois, il me demande si j’ai fini de parler, puis il raccroche.
Je vais le voir le plus souvent possible, mais, il est toujours chez un copain ou enfermé dans sa chamber, je ne sais plus quoi faire, pour me rattraper, je sais qu’il n’est pas trop tard, je n’ai pas les mots ni la méhode et je lui demande toutes mes excuses, de me pardonner, je veux etre sa maman, il me manque terriblemnt, je vous en supplies, AIDEZ MOI!!!
Je vis ce calvaire depuis ma séparation il y a 3 ans 1/2.. Ce fut d’abord ma plus jeune des fille il y a 1 an 1/2 que son père a récupéré lorsque je l’ai disputée pour qu’elle travaille à l’école.. et à présent c’est la seconde de mes filles que son père « détache » progressivement de moi (cela fera 1 an que je ne l’aurai pas vu le 25 décembre). Elles ont respectivement 16 et 18 ans aujourd’hui. Je ne comprends pas que l’on puisse infliger cela à des enfants, j’avoue être très surprise de cet esprit manipulateur et sournois de leur père. Je souffre bien sûr mais je sais que mes filles souffrent également et certainement plus que moi. On ne peut pas salir une maman sans qu’il n’y ai de séquelles chez ses enfants. Comment arrivent-elles à gérer cela ? tout les jours je me pose mille et une questions. J’ai toujours été une bonne maman, aimante et peutetre meme trop.. j’ai toujours fait le maximum pour elles et aujourd’hui plus de nouvelles. C’est moi qui suis à l’initiative du divorce et je sais qu’elle m’en veulent beaucoup. Leur père a tout fait en ce sens. Pourtant, une psychiatre a eu ces paroles devant ma fille ainée : « lors d’un divorce, les causes sont partagées ainsi : 50% des 2 côtés ». Je sais pertinament que je n’ai rien à me repprocher mais les faits sont là : je suis privée de mes filles !! Après un malêtre dû à notre couple me menant au divorce, voilà la seconde punition !! Je peux dire une chose aujourd’hui c’est qu’il existe des personnes cachant très habilement leur jeu.. ayant vécu avec l’une d’entre elle pendant 18 ans j’en témoigne l’existance.
Vous venez de raconter ma propre histoire. J’ai 66 ans et je suis divorcée depuis 25 ans. Je suis malade et atrocement seule, mes 3 enfants m’ont abandonnée.
Pendant très longtemps j’ai fait un déni quant à ce que leur père avait mis en place pour les détourner de moi. Je pense que je vais bientôt en mourir.
La maladie a été en partie la cause de notre divorce et a été très mal acceptée par les enfants.
J’ai 4 petits enfants mais je ne connais pas les deux derniers, je les ai juste vus en photo sur Facebook, imaginez mon chagrin !
Il faut savoir qu’un enfant aliéné durant des années et qui fut manipulé si longtemps… et qui pense que son père, ou sa mère, est mauvais, diabolisé,… nous savons que cet enfant a acquis une fausse mémoire. Nous savons aussi qu’il pense que tout ce que son parent aliénant et manipulateur lui dit, est vrai.
Cet enfant a donc peur de son parent rejeté qui est diabolisé ! D’autant plus qu’il fut menacé à plusieurs reprises de cette manière : »Si tu revois ton père (ou ta mère) tu ne perds rien pour attendre… »
Même devenu adulte, cet »enfant » qui fut manipulé durant si longtemps, aura beaucoup de difficultés pour surmonter sa peur et sa haine envers son parent qu’il a rejeté et qui est diabolisé…
Et pour diverses raisons, dès lors que cet »enfant » (devenu adulte) à 40 ans (par ex) recontacte son parent rejeté et diabolisé, il lui reproche des choses qu’il ne peut pas définir exactement…
Nous savons aussi qu’un parent rejeté et diabolisé, ça fait peur à l’enfant ! Et l’on sait aussi qu’il est impossible de mettre sa confiance en ce qui fait peur. Et qu’il est impossible d’oublier cette peur. L’apaiser, oui, c’est possible grâce à une thérapie avec un bon professionnel qui connait bien le »Syndrome d’aliénation parentale » ou le »Syndrome de Médée ». Mais l’oublier, c’est impossible…
Même un »enfant-adulte » qui recontacte son parent rejeté et diabolisé, après plusieurs années, il continue à souffrir et à craindre beaucoup de choses ! Il reste coincé dans des analyses / thérapies de psychologues. Et il continue à souffrir. Et cela laisse, en lui, des traces de destructions psychologiques.
Je ne comprends toujours pas comment le Ministère de la Santé publique n’intervient pas pour mettre un terme à ces millions de maltraitances graves lors des conflits de ruptures conjugales.
Regroupez-vous au sein d’un »collectif » de votre région et interpellez… ensemble, vos élus politiques en leur expliquant vos dénis de justice.
Depuis peu de temps, ma fille qui a 37 ans… et que je n’ai plus vue depuis 20 ans… vient de reprendre contact avec moi… alors que, pour elle, j’étais mort. Elle m’a confié qu’elle avait été maltraitée par sa mère… qu’elle déteste maintenant.
Pourtant, c’est le juge qui l’avait confiée à sa mère, en 1993… m’excluant pour fausses accusations d’abus sexuels sur elle et de violences sur mon épouse…
Peu à peu, je tente de l’aider à vider sa »fausse mémoire » et de reconstruire des liens familiaux avec elle. Mais je sais que ça peux rater !
Elle est mariée et a un garçon.
Elle compte me rencontrer, mais ce n’est pas encore pour maintenant.
Pour l’année prochaine ?
Très bonne nouvelle Michel. N’hésitez pas à donner votre témoignage des retrouvailles prochaines dans l’article suivant :
FICHE PRATIQUE
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Comment renouer le lien parental avec un enfant aliéné/manipulé et devenu adulte ?
(…) [ci-contre]
Enfants otages des services de la protection de l’enfance…..l’ exclusion parentale est une forme d’aliénation parentale, c’est priver un enfant de l’image de ses parents..
la résolution 64/142 dispose entre autre :
13. Le retrait de l’enfant à sa famille doit être considéré comme une mesure de dernier recours qui devrait être, dans la mesure du possible, temporaire et de la durée la plus courte possible. Les décisions de retrait devraient être régulièrement réexaminées et le retour de l’enfant auprès de ses parents, une fois que les problèmes à l’origine de la décision de retrait ont été résolus ou ont disparu, devrait se faire dans l’intérêt supérieur de l’enfant, conformément à l’évaluation évoquée au paragraphe 48
16. Les frères et sœurs avec des liens avérés ne devraient en principe pas être séparés dans le cadre de la protection de remplacement, à moins qu’il existe un risque évident d’abus ou une autre justification dans l’intérêt supérieur de l’enfant. Dans tous les cas de figure, tout devrait être fait pour permettre aux frères et sœurs de garder le contact entre eux, sauf si cela va à l’encontre de leur volonté ou de leur intérêt
66. Les États devraient garantir le droit de tout enfant faisant l’objet d’un placement temporaire au réexamen complet et régulier; de préférence au moins tous les trois mois; du caractère approprié du traitement et des soins qu’il reçoit. Ce réexamen devrait tenir compte notamment de son développement personnel et de l’évolution de ses besoins, et des faits nouveaux intervenus dans son environnement familial et viser à déterminer si, à la lumière de sa situation actuelle, ses conditions de placement sont adaptées et nécessaires.
Cette résolution met en en porte-à-faux,les magistrats du siège qui ne respectent jamais Les États devraient garantir le droit de tout enfant faisant l’objet d’un placement temporaire au réexamen complet et régulier; de préférence au moins tous les trois mois; ( au moins ce n’est pas au plus !)
ici au moins doit être considéré comme ( au plus, juste, simplement, tout au plus)
Alors que ces magistrats du siège vous détournerons de cette notion au moins en vous disant « au minimum », alors que nous relèverons plus haut qu’il est cité » dans la mesure du possible, temporaire et de la durée la plus courte possible » encore une façon habile pour ces magistrats de détourner les lois.
Extraordinaire! Exactement mes propres mots:
« L’enfant devient alors « orphelin » d’un parent vivant… » Moi, c’est au pluriel.
« Ce pilonnage verbal et psychologique intensif, répétitif, associé au chagrin et au mal-être ambiant du parent qui élève l’enfant, le rend encore plus solidaire de celle ou celui qui se sent abandonné et victimisé. » Mes propres mots, je vous dis!
» De fait, le lien paternel ou maternel, volontairement distendu s’effiloche lentement pour se rompre définitivement. »
» à 8 ans, il est déjà adulte, s’est mis en protecteur de ce parent qui l’élève… lui fait jouer un rôle d’adulre et le contraint à vivre un âge clandestin d’adulte de 30 ou 35 ans supérieur à son âge réel, »
« crises d’angoisse, « … des crises de tachycardie et la peur de me retrouver orphelin puisque ma génitrice se comportait comme si elle n’en n’avait plus pour longtemps à vivre.
« violence ».. Au contraire, une vraie lavette qui se laissait marcher sur les pieds par tout le monde et qui ne pensait même pas à réagir.
» et plus tard comportement anti-sociaux, puisqu’il a bien appris à détruire, sous la conduite d’un adulte aimé, les relations familiales, sociales, et les règles qui régissent les rapports humains ». Tu parles, charles, un vrai sauvage. Mais j’ai appris à me socialiser et à fréquenter des gens que j’aime bien.
« Et surtout, un jour, au stade adulte, la prise de conscience d’avoir été un jouet, une marionnette entre les mains de celui ou celle qui s’est servi de lui, comme Cheval de Troie, pour aller démolir l’Autre en face, »: c’est exactement ce qui s’est passé, mais ça a pris bien du temps, bien trop de temps. Mais c’est cette colère qui m’a rendu ma dignité. Je suis une victime qui se rebiffe, par conséquent, je ne suis plus une victime. J’ai décidé de devenir non pas bourreau mais justicier, à ma façon.(J’ai déposé un autre message ailleurs).
Ce livre est il encore disponible dans le commerce?
Belgique – Aliénation parentale – Témoignage sur la Télévision RTBF, le 6 Décembre 2012 :
Des parents ne voient plus leurs enfants depuis des années. Ils témoignent sur ce fléau d’aliénations parentales. Une avocate nous explique le phénomène de »Fausse mémoire » des enfants manipulés par leurs mères et parfois aussi par leurs pères et ce, même lorsqu’ils sont adultes. Un sujet Tabou parce que les magistrats sont incapables de le discerner… La presse en parle ENFIN…
Reportage de Julie Morelle sur YouTube
Un grand merci à l’auteur de cette « lettre ouverte aux parents aliénés »… que je partage à 100 %, ayant constaté, moi-même (depuis janvier 1994) et mes collègues du réseau, un tel phénomène… et ayant approché plus de 10.000 cas d’aliénations parentales. Je diffuse donc cette lettre aux 4 coins du Globe. Merci encore.
Aliénation parentale – Interview de la Télévision RTBF (Belgique) le 6/12/2012 sur plusieurs cas où des parents ne voient plus leurs enfants… sans aucune raison valable… mais à la suite de fausses accusations de la part de leurs ex-conjoints en situations de conflits de divorces. Une première, depuis 1994, de la part d’un Média qui ose dénoncer la perversité d’un Système qui est exploité par les »Robes Noires »…
http://www.rtbf.be/video/detail_alienation-parentale?id=1782164
Nous assistons impuissant à la méchanceté et au lavage de cerveau régulier le l’ex compagne de mon ami envers ses 3 enfts….. et ceux ci sont réellement très mal à l’aise vis à vis de cette situation et nous ne pouvons rien faire ou dire pour ne pas les faire souffrir d’avantage….puisque nous ne les avons que 4 jours par mois , nous voulons les préserver afin de leurs faire passer un bon moment chaque fois qu’ils sont avec nous ….mais de les voire repartir avec leurs larmes est un pincement au cœur à chaque fois….car ses enfts souffrent …chacun à leur façon.
bonjour,
j’ai 30 ans, je suis une femme mariée, maman de 2 enfants.
je suis une de ces enfants alliénée.
j’ai 1 ans et demi quand mes parents divorcent. mon père avait rencontré une autre femme. toute ma jeunesse, j’ai entendu inlassablement me répéter ma mere que mon pere était lache, qu’ils nous avaient abandonnés, qu’ils ne payaient pas de pensions alimentaires, j’en passe. chaques fois que je faisais quelques chose de mal, j’étais mon père, ma beauté c’était sa mère a elle..
j’ai été chez lui petite, je lui faisait les pires crasses (bruler ces vetements, a lui et sa femme, volé ces affaires, abimer en cachette pour lui laisser la decouverte..) avec mes grands freres et soeurs. quand nous rentions, nous disions a ma mere ce que l’on avait fait, elle était heureuse, nous aussi, nous l’avions venger. et puis je ne sais pourquoi, je n’ai plus vu mon père, lui a chercher a me joindre mais je le rejeté. mon papa est decede depuis, et je me rends compte depuis quelques années qu’il était gentil et surtout qu’il nous aimé. mon premier travail était de lui pardonner, car oui je lui en voulait!!?
et seulement maintenant j’en veux a mort a ma mere de ce qu’elle ma fait, elle m’a volé mon père. je ne souhaite plus la voir, elle ne s’en doute pas encore.
ma mère m’a retirer toute empathie, je me dis seulement en lisant les temoignages que cela a du etre dur pour mon pere que je n’ai jamais appeler papa de son vivant! en fait je me retrouve comme une c… un pantin orphelin, desordonné, plein de troubles que j’essait de soigner sans succes!
je n’aime plus ma mere, je me rends compte de son pot aux roses, avant elle était tout pour moi, mere courage et exemplaire, et en fait je me rends compte que la haine et la vengeance sont passés avant moi..
je souhaite bon courage a tous ces pères et leurs familles, un conseil, n’abandonnez pas, ce qui m’a permis de me dire qu’il y avait un soucis c’est que l’on ma rapporté que mon père venait « m’oberver » très souvent en sortie d’ecole, donc il m’aimait, donc il y avait eu un bug dans l’histoire.. c’est long mais ne lachez rien.
au professionnels, j’espère qu’ils ne seront plus dupes, personne n’a déceler qu’il y avait un pb de mon coté. commencer a reconnaitre qu’il y a un probleme c’est deja avance.
aux meres qui font cela, vous n’etes pas des meres..
aux autres enfants comme moi, bon courage, nous seront de plus en plus nombreux..
cordialement
Vous ne devez pas être aussi radicale avec votre maman même si sa faute est gravissime. Il faut analyser son vécu et sa psychologie personnels et bien sur lui dire que si elle vs a aimée, elle vs a mal aimée car elle vs a privée de votre papa et qu’elle vs a fait souffrir et vs en souffrirez toujours. Cela est sa punition et votre souffrance sera la sienne aussi. Vous impuissante et elle responsable. Mais couper tout lien avec elle ne fait que rajouter de la souffrance à toutes les deux.
Merci pour votre témoignage :
Madame,
Voici le témoignage d’un père comme le vôtre
http://wp.me/p1SRlV-YJ (source)
Voici aussi une lettre ouverte aux parents aliénés
(…)
sous la pression d’un intense chantage affectif inconscient pour eux, ils sont devenus, inconsciemment aussi, le bras arme d’une vengeance conjugale
la Justice n’adopte souvent pas du tout l’attitude necessaire pour sauver ces enfants et adolescents, et qui n’ont evidemment aucunement conscience du caractere pervers et catastrophique des evenements sur leur psychologie et leur avenir, apres plusieurs annees de pourrissement de la situation
leur personnalite, apres de nombreuses annees de rupture totale avec ce parent, en est profondement affectee, pire, toujours sans qu’ils n’en aient la moindre conscience morale
ils sont ainsi perdus a jamais, d’humains transformes en automates « immoraux », en fait « corrompus de l’exterieur »
la construction corrompue de leur personnalite, comme baillonnee en pleine adolescence, devient alors stable et irreversible et ils restent ainsi inconsciemment mutiles a vie
meme l’amour de ce parent, aussi puissant soit-il, des annees plus tard, ne peut plus rien y changer
leurs vies sont definitivement separees, leur relation perdue, detruite, morte
pourtant profondement aimes, enfants, ils deviennent, adultes, impermeables a cet amour, insensibles, car violes par ce qui peut s’appeller un processus d' »alienation », provoque et/ou instigue par l’autre parent, corrompus qu’ils sont dans un role de contre-fort du parent gardien, qu’ils ont eu a tenir, contre-nature, situation totalement anti-educative
tout reste a faire en matiere de justice familiale sur cette question, car il s’agit clairement d’un genocide social, touchant des dizaines de milliers d’enfants
en attendant, paix a leur ame, pauvres adolescents d’hier et d’aujourd’hui, et donc pauvres adultes de demain qui, jusqu’a la fin de leur vie pour 2/3 d’entre eux, ne reussiront jamais a sortir du piege psychologique dans lequel ils sont tombes
Parents, concernes par ce probleme, ne lachez pas prise dans les procedures judiciaires et n’hesitez pas d’utiliser les documents de ce site afin de faire prendre conscience a votre juge et aux psychologues et experts designes de la gravite de la situation et des moyens necessaires pour sauver vos enfants
Si vos enfants sont devenus majeurs, seuls, sans aide judiciaire, et vos enfants devenus adultes, vous devrez adopter une nouvelle attitude, conscients que le piege s’est referme sur vos enfants
Laissez votre porte ouverte, qu’ils le sachent, ne leur en portez pas grief puisqu’ils ont ete « alienes » par (la psychologie de) votre ex-conjoint(e) et souvent son entourage aussi
votre ex-conjoint est souvent lui-meme aliene dans sa propre psychologie, soit alienant volontaire soit alienant inconscient
rien ne sert de « courir » derriere eux, ni de vous culpabiliser; ces enfants que vous avez aimes sont devenus differents, ils ne sont plus les memes (que ceux que vous avez aimes); transformes, ces adultes ne sont plus ni des enfants ni vos enfants tels qu’auparavant: apprenez a faire la part des choses, reconnaître objectivement la realite
Vous avez droit a votre propre vie, votre propre bonheur; ne vous laissez pas envahir par leur rejet qui n’est pas un rejet de vos enfants mais d’adultes qui sont bien etrangers a vous, bien differents de vous; ils se trouvent dans une situation qui ne necessite plus votre amour de parent comme lorsqu’ils etaient enfants
ni colere, ni indifference, mais votre amour doit s’exprimer autrement, rester disponible s’ils prennent entretemps conscience, mais sinon gardez cette capacite et cette creativite d’amour pour vous-memes et votre nouveau ou futur conjoint et votre entourage actuel: n’hesitez pas de vivre votre vie d’adulte, en aimant vous souvenir de votre bonheur et votre don en tant que parent actif et soyez content d’avoir su aimer vos enfants, fait ce qu’il fallait pour eux et, maintenant qu’ils sont adultes et constatant objectivement votre ecartement (injuste et injustifie), reprenez votre autonomie d’adulte (qui fut certes parent avant et qui eventuellement pourrait le redevenir mais seulement si vos enfants ont la chance dans leur vie de retrouver des relations saines et qui reouvrent leur coeur et les sortent du piege dans lequel ils sont tombes malgre vous, malgre eux)
courage et aimez, aimez-vous aussi, vous y avez droit !
aimez-les, continuez de les aimer, mais autrement, selon les stades et evenements de la vie
battez-vous, tant que la Justice peut les aider et sauver la situation
Très beau témoignage…et cela nous donne du courage….dommage de devoir attendre aussi longtemps pour comprendre que certaine femme enfin ( mère ) si je peux les appeler ainsi peuvent être aussi cruelle et malheureusement l’ex de mon ami est ainsi la cruauté même et aucune pensée pour ses 3 filles qui souffrent et heureusement c’est vers moi qu’elles peuvent en parler , alors je les écoutes et cela me fait mal mais je sais qu’un jour cela changera , la roue tourne heureusement .
Bon courage
JLO
Des larmes a fleur de peau, juste avant de déverser dans je vide, vous me donner un fond pour pleurer, aussi de l’espoir, je suis un père victime d’une PN depuis bien 20 ans déjà, mes enfants ils ne sont pas dans la réalité, le temps c’en va toutes c’en va, l’amour c’en va, dur de croire, je suis toujours la mais ….. je la aussi pour eu, mais je vois bien que ma plus jeune Anouck elle est sur la dérive, plus de complicité, moins de contact plus de secret, plus de mensonge aussi, est ce que l’amour est suffisante pour vaincre le temps.
Onno
… et son expression, le don de soi. Mais encore faut-il pouvoir l’exprimer. Internet représente pour le moment une opportunité de prendre conscience que le problème est largement répandu et aussi de sortir de l’isolement.
Après, toutes les idées créatives sont bonnes pour tenter de redresser la barre d’une société qui semble continuer à prendre le chemin de la décadence. Est-ce que ca sera suffisant ? Mais est-il vraiment nécessaire d’être sur que cela le soit, pour ne pas laisser faire ? Certainement pas. Il faut donc agir pour ne pas cautionner… cf "Quoi faire ?"
Une de mes connaissances qui est sur le »Réseau » des parents lésés, vient de me dire que sa fille de 14 ans avait dû entrer en Clinique pour être soignée contre la dépression nerveuse.
Avant ça, cette enfant du divorce conflictuel avait été arrêtée par la Police pour dégâts et dégradations… Cette fille avait été soustraite à sa mère, par un père pervers, durant des années.
Il y a quelques temps seulement que cette enfant avait voulu retourner vivre chez sa mère car elle ne supportait pas la Nouvelle Compagne de son Papa. Cette maman et sa fille ont subi l’une des pires formes d’aliénation parentale ! Il faut le voir pour le croire, tant c’est impensable !
Avez-vous vu la bande-annonce du documentaire sur le sujet de l’aliénation parentale? http://youtu.be/Pjl9ZS3sxrY
Non : Merci pour ce lien !
j’ai vècu cette situation avec mon fils que son père a gentillement monter contre moi en plus mon fils souffrait d’un glioblastome de grade 4 donc le papa comme savait l’issue de notre fils mais a commencé ce délire mon fils pleurait on lui inventait un tas de choses puis qd il était avec moi il me disait maman pourquoi papa fait ça je n’avais pas de reponse ce fut 2 combtas pour mon fils si je dois tout expliquer il me faut 6 mois je suis triste comment peut-on se servir d’un enfant pour des rancoeures personnelles car à savoir son pere m’a quitté pour une autre femme je suis restée seule pdt un an et après j’ai fais la connaissance de quelqu’un et là tout c’est mis en route chantage à mon fils et après la maladie est tombée et pour lui cela a été très façile de manipuler un jeune homme de 18 ans mais avec une tumeur au cerveau il était devenu plus fragile aujourd’hui mon fils repose en paix et moi je suis triste d’avoir vu tant mon fils pleuré et la justice n’a jamais bougé plaintes vidéos etc….. le néant uen maman en peine
Moi aussi j’ai subi cette aliénation parentale…
Aujourd’hui, j’ai participé à une interview télévisée sur une chaîne belge importante…
Le sujet c’est l’aliénation parentale – je ne vois plus mes 5 enfants depuis plus de 18 ans – comme tant d’autres parents.
D’autres personnes, dont une maman qui est privée de voir ses enfants et un médiateur familial (psychologue) vont participer aussi à cette émission, dans une approche plus large sur l’aliénation parentale.
Cette émission sera présentée la semaine prochaine si tout va bien.
Je donnerai le lien pour la visionner sur Internet. Comme quoi on avance… pas à pas…
Vous aussi agissez !!!
jai un enfant alinié par son pere depuis 4 ans ma fille aujordhui a 6 ans comment faire pour arreter cela merci!!!!
Bonjour,
Voici quelques pistes : https://affairesfamiliales.wordpress.com/2011/11/11/que-faire-pour-enrayer-ces-souffrances-inutiles/
Bon courage…
Bonjour à tous.
Cette notion d’aliénation parentale active en direction de l’enfant est intéressante (SAP) et me rappelle le livre de Ronald Searles « L’effort pour rendre l’autre fou » qui est le même processus entre adultes. On le rencontre dans diverses situations sociales : entre conjoints, mais aussi dans le harcèlement professionnel, ou harcèlement moral à l’égard des gens qui n’ont pas la sexualité « conforme », ou harcèlement-déni d’autrui intégriste ou fanatique.
Dans la situation du SAP, il faut bien voir qu’il ne se produit pas uniquement dans les situations de divorce. Cela concerne aussi les situations conflictuelles et de violence physique et/ou symbolique (sans séparation) dans la famille et particulièrement entre les deux parents. L’enfant peut alors être pris, à son corps (et esprit) défendant comme un pion (monnaie d’échange et de pression) entre les deux camps, comme souffre-douleur par le parent violent ou par la fratrie, mais aussi et surtout comme compensation affective par le parent « victime » ; l’enfant prend alors, de fait, pour ce parent (que cela soit réel ou fantasmé) une place substitutive : il est mis à la place du pôle adulte. La victime s’épanche ou signifie sa demande de compassion ou d’aide à l’enfant qui n’a pas la compétence (psychothérapeutique) ni n’est pas en position (par sa place d’enfant) de le faire. Ni sa maturité, ni son expérience (c’est la première fois qu’il vit cela et n’a pas d’autre point de repère) ne lui permette de relativiser ou prendre de la distance (d’où fugues ou acting out).
Son amour l’incite à tout tenter pour « soigner » l’autre ; il veut prendre en charge le fardeau : il prend imaginairement la responsabilité, se sent coupable de la désunion-conflit des parents car ce serait une possibilité d’agir en « n’étant pas méchant » ; et il en accroit d’autant son échec puisque le pb ne vient pas de lui et que même en se retenant cela n’est jamais suffisant.
Il se retrouve enfermé ainsi dans un malheur exponentiel verrouillé par une autre dimension : l’impuissance obligatoire à apporter réellement la solution puisqu’il n’est pas le père (dans le cas de mère-victime).
Il est donc mis en situation d’échec triple : échec à apaiser la souffrance de la mère / échec de « sa responsabilité » supposée-fantasmée / échec puisqu’il est mis dans la position de l’autre qu’il ne peut et ne doit pas être (le père-mari bon) puisqu’il ne peut, oedipiennement parlant, être le père-mari de sa mère). L’enfant est donc confronté à un intense brouillage de sens et de position : il est mis hors de lui et hors d’autrui ce qui rendra difficiles ses relations avec les autres. En effet ce qu’il aura vécu sera, s’il n’y a pas résilience, (ouf il y a quand même place dans cet océan de noirceur pour un peu de lumière !) le schéma prévalent de la relation non seulement amoureuse (puisque « ça » donne ça), mais aussi affective et sociale.
Ce genre de situation, qui peut se trouver bien sûr à des degrés moindres mais dont le sens est similaire, est suffisamment fréquent pour que l’analyse transactionnelle en ait fait un élément central de sa théorie explicative des rapports humains et sociaux : le triangle « persécuteur-victime-sauveur ». Il permet d’analyser les situations-relations sociales que l’on noue avec autrui à travers ces trois pôles : on a tendance, dans telle situation, à être plutôt « persécuteur » (donner des ordres, décider, etc.), dans telle autre on est victime (souvent la situation institutionnelle y aide, notamment situations professionnelles), ou dans d’autres on se mettra en tête d’être « sauveur » pour l’autre (hein… quoi… psychothérapeute, je ne vois pas du tout ce que vous voulez dire…).
Amitiés à tout le monde.
Jacques Laffitte, psychologue, analyste des religions. Site : http://www.spiritualite-libre.com/
Sans méconnaître la souffrance de l’enfant séparé ni les problèmes complexes de l’emprise d’un parent sur un enfant, je prétends que la question doit être étudiée au cas par cas. La constitution du SAP en tant que syndrome typique représente un grand danger : celui d’un couperet qui conduit au refus de la prise en compte de la parole de l’enfant et le classement hâtif de son cas personnel. En un mot comme en dix, se SAP a souvent bon dos et est bien pratique pour infliger à l’un des parents – typiquement la mère – un traitement abusif. Aux communication du Dr Bensussan qui est intervenu fort malheureusement lors de l’affaire d’Outreau, je préfère celles de Gérard Lopez que je trouve bien plus réalistes et pertinentes.
Pour aller plus loin…
Il faut à un moment donné ne plus basculer d’un travers à l’autre et gagner en compétence et en discernement. C’est le travail des professionnels. A la société de s’assurer d’une formation adaptée (prendre en compte également les statistiques, la perversion, le processus d’exclusion parentale tel qu’il est pratiqué aujourd’hui). Et ne pas condamner des milliers d’enfants à une maltraitance psychologique aussi violente qu’elle est muette sous prétexte que l’on est ignorant de cette réalité et de facto incapable de discerner le vrai du faux.
Il faut donc se réapproprier des notions de base qui existe depuis la nuit des temps comme la calomnie et la perversion. La connaissance s’acquiert à peu d’effort, pour qui veut sortir du piège « blanc [OU] noir » (crédulité/incrédulité) car le monde est bien blanc ET noir : c’est une affaire de proportion et là un axiome pour juger avec sagesse…
Voir également la rubrique « que faire? » pour les parents ou enfants (anciennes ou actuelles victimes)
Lourde erreur ! Ce n’est pas le Dr Bensussan qui est intervenu dans l’affaire d’Outreau mais le psychologue Viaux ! Et pour ce qui est du SAP, s’il faut bien le manier et être prudent, il est indéniable que des dizaines voire des centaines milliers d’enfants en sont victimes et la prudence et la compétence dans le diagnostic ne retirent rien à la gravité du phénomène, véritable génocide psychologique en Occident après divorces et séparations de parents « mal s’entendant » et aveugles des conséquences dramatiques pour leurs enfants: http://www.alienationparentale.eu
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