Citations d’expertises psychiatriques
Les conséquences sur l’enfant, de la rupture du lien
L’interruption des contacts et des relations entre les enfants et l’un des parents après une séparation ou un divorce exerce un impact traumatisant aussi bien sur les enfants concernés que sur leurs parents.
Le devenir ultérieur des enfants est particulièrement préoccupant. EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes
Le taux des maladies psychosomatiques telles que les troubles anxieux, les dépressions, les troubles de la conscience de soi et les troubles relationnels est significativement plus élevé chez les personnes adultes examinées dont le père a été absent pendant une période prolongée au cours des six premières années de leur vie.
Environ 50 à 70 % des hommes et femmes subissent encore à l’âge adulte des problèmes considérables pour avoir grandi sans leur père. EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes
Le maintien du contact affectif et relationnel est considéré aujourd’hui comme étant un critère important du « bien-être psychique et moral de l’enfant ».
Le respect des relations et des contacts affectifs naturels de l’enfant avec ses deux parents et du maintien de la fréquentation des deux parents est un critère important quand il s’agit pour les tribunaux d’évaluer la capacité d’éducation et d’attribuer l’exercice de l’autorité parentale. EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes
Autrefois, on prenait la relation à deux (dyade) entre la mère et son enfant comme prioritaire; aujourd’hui, les résultats de la recherche prénatale et néonatologique nous apprennent que l’enfant est, depuis sa conception, un dans une relation à trois (triade).
C’est à partir de la deuxième et notamment à partir de la troisième et quatrième année que l’enfant suit le rythme naturel et commence à se développer en s’éloignant de sa mère, en se détachant d’elle et, pour ce faire, il a besoin de son père pour réussir son individuation, sa séparation et son autonomie.
Lorsque celui-ci manque, pour quelques raisons que ce soit, l’enfant reste souvent littéralement lié à sa mère avec tous les impacts sur le développement de sa personnalité. Les complexes de symbiose non résolus (relations fusionnelles à la mère) jouent un rôle important pour de nombreuses maladies de l’âge adulte telles que les névroses d’angoisse, les dépendances, les troubles de conduites du comportement alimentaire et les maladies psychosomatiques EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes
La perte d’un des parents bouleverse profondément le soi de l’enfant, sa structure et sa substance.
L’enfant se sent brisé. Il a l’impression que la perte d’un des parents se dirige contre lui : « C’est de ma faute », ou « Je n’ai pas mérité que maman (ou papa) reste. » EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes
La perte d’une relation s’accompagne d’une douleur qui peut se manifester de manière complètement variée (par exemple, sous forme de dépression, d’angoisse, de symptômes psychosomatiques, etc.).
Souvent, l’entourage de l’enfant n’aperçoit pas ses signaux, ou ne les comprend pas correctement, ce qui fait que l’aide ne vient pas. Pour supporter sa situation d’une manière quelconque, l’enfant refoule sa douleur, il la dissocie. Vu de l’extérieur, on ne peut plus s’apercevoir de rien.
C’est ce clivage entre une partie souffrante et refoulée de la personnalité et l’image « normative » donnée à voir aux autres (on parle de façade) qui est responsable des problèmes psychiatriques ultérieurs. EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes
Compte tenu des conséquences de la dissociation, il importe que l’aliénation parentale soit diagnostiquée le plus tôt possible et que toutes les parties intervenantes des procédures des divorces, (parents, juges aux Affaires matrimoniales, services sociaux, conseillers, experts judiciaires, avocats) responsables du bienêtre psychique de l’enfant y contribuent.
Si le premier secours – judiciaire et extrajudiciaire – n’a pas lieu à temps et de manière appropriée, il est plus difficile d’interrompre le processus de désaffection. EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes
La tâche primordiale des parents, des services psychosociaux et des tribunaux compétents dans les affaires matrimoniales consistent à garantir, voire à rétablir, un maximum de relations afin que l’enfant puisse vivre avec ses deux parents.
L’enfant est entre de bonnes mains s’il vit avec celui de ses parents qui coopère avec l’autre et qui, après la séparation ou le divorce du couple, est prêt et capable d’incorporer l’autre parent de manière active et responsable dans l’évolution et dans l’éducation de l’enfant ou des enfants communs. EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes
Le contact entre l’enfant et celui des parents qui vit à part ne doit pas être rompu de manière unilatérale.
Capituler devant les cas particulièrement difficiles, c’est agir aux dépens de l’enfant. En effet, les traumatismes provoqués par la perte forcée d’une relation parentale sont profonds et perdurent nettement jusqu’à l’âge adulte. EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes
Il semble apparemment plus douloureux et psychologiquement plus annihilant de perdre un enfant par le PAS (Parental Alienation Syndrom) que par la mort.
La mort est définitive et aucun espoir de réconciliation subsiste… L’enfant atteint du PAS toutefois vit encore et peut même habiter quelque part dans les environs immédiats… Pour certains parents aliénés, cette douleur continue se transforme en une sorte de « mort vivante du coeur. » EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes
Face à cette souffrance, il est indispensable d’agir le plus tôt possible et avec le plus de détermination possible pour éviter les conséquences les plus graves. EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes
EXTRAITS: Télécharger les extraits cités précédemment sous format PDF (pouvant être utile pour vos communications auprès des acteurs sociaux)
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![]() ![]() Dr Jean-Marc Delfieu (Expert Psychiatre – Cour d’Appel de Nîmes) |
RAPPORT (Complet)Autrefois, on prenait la relation à deux (dyade) entre la mère et son enfant comme prioritaire; aujourd’hui, les résultats de la recherche prénatale et néonatologique nous apprennent que l’enfant est, depuis sa conception, un dans une relation à trois (triade). (Dr Jean-Marc Delfieu) L’interruption des contacts et des relations entre les enfants et l’un des parents après une séparation ou un divorce exerce un impact traumatisant aussi bien sur les enfants concernés que sur leurs parents. Le devenir ultérieur des enfants est particulièrement préoccupant. (Dr Jean-Marc Delfieu) |
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Chers parents quel qu’en soit la nature des problèmes qui surviendront dans vos foyers , de grâce il faut boire une bonne dose de patience ,de courage.. sinon si cela pète l’aliénation touche vous pères comme vous mères mais ce sont surtout vos enfants qui sont les premières victimes.
Je ne crois plus en la justice, je ne peux compter que, et uniquement que, sur les démarches que j’entreprends. Trop de déception et de désolation à imaginer un semblant d’espoir pour ces situations maltraitantes (tant pour les enfants que le parent privé de ses enfants). Ma force pour y croire…le temps, la patience, l’avenir, un jour mes enfants seront responsable avec la possibilité de faire des choix sans avoir le parent aliénant sur le dos…un jour, je leur souhaite de trouver cette Force et ce Courage pour enfin sortir de cet engrenage pesant sur leur Liberté d’être et de penser.
Une maman qui aime de toute son âme ses 3 fils Jorys 12 ans, Melvin 10 ans et Enzo 8 ans.
bonsoir,
je suis une maman qui avait un fils qui a 12 ans, j’en parle aux passés car mon fils ne veut plus me voir à cause de son père,
il y a 2 ans mon fils était en détresse et un dimanche il a fait une menace de suicide par pendaison, j’ai donc fait une chose que tout parent aurait fait, j’ai été au urgence avec mon fils pour qu’il voit un médecin et de pouvoir parler de tout cela avec lui, je ne le regrette pas et si c’était à refaire je le referais, malheureusement son père est arrivé aux urgences aussi, et là, il a été dire à mon fils devant témoin « ta mère veut t’enfermer chez les fous, tu n’en resortiras jamais » depuis il le harcèle avec ca, et du coup mon fils ne veut plus me voir car il croit son père, son père a profité de la situation pour m’enlever mon fils et ainsi continuer à le manipuler tranquillement sachant que maxime ne veut plus me voir. ça fait 6 ans que maxime est manipulé, voire pire depuis 2 ans.
Depuis 2 ans, juge, avocat, médiateur, assistante sociale, etc…. on tous remarqué que mon fils était et est toujours manipulé par son père « c’est bien marqué dans les rapports » mais pour une raison qui m’échappe personne ne fait rien contre lui, malgré les plaintes que j’ai déposé, malgré les rdv chez le jaf, le juge pour enfants, personnes personnes ne bougent,
je suis désespérée de ne plus voir mon fils, ma vie s’est brisée le jour ou on me l’a enlevé, j’ai beau faire les choses comme il faut….malgré qu’il ne veuille plus me voir, je lui écris des lettres toutes les semaines, sans jamais de réponse, aucun coup de fil, j’ai perdu mon fils à cause de son père. je demande pas grand chose je veux juste que mon maxime me revienne.
AIDEZ MOI SVP…….. QUE DOIS JE FAIRE……….
VERS QUI ME TOURNER………..
une maman !
En général, la démarche de prendre un avocat et de rentrer en procédure est la toute première démarche indiquée (…)
Mais, compte tenu de la grande peine de notre système judiciaire pour aborder efficacement la problématique de l’Exclusion et de l’Aliénation Parentale qu’ils font mines d’ignorer trop souvent (comme un aveu d’impuissance) ; il apparaît plus simple dans votre cas (et compte tenu de l’âge de votre enfant) de ne pas négliger de concilier :
En effet, il suffirait de quelques minutes à l’autre parent pour décider d’amorcer une reprise du contact progressive, dans une sérénité et une confiance retrouvée.
Tout comme vous avez pu craindre pour le risque qui pesait sur votre enfant, il y a 2 ans ; l’autre parent a pu craindre (avec tout autant de sincérité que vous) d’un risque vis à vis d’une hospitalisation psychiatrique.
L’important n’est plus de savoir quel était la probabilité de ses deux risques (inutile de savoir désormais, si vous l’avez sauvé du suicide comme lui, pense l’avoir sauvé de l’hospitalisation) – car vous pourriez chacun spéculer des heures sans avoir aucune chance de parvenir à vous convaincre, mais d’avoir toutes les certitudes de vous troubler, ainsi que votre relation parentale (c’est donc devenu un tabou).
Mais très probablement vous tenez tous les deux à l’intégrité mentale et/ou physique de votre enfant.
Nous sommes donc arrivés dans un système de société ou deux parents tiennent le seul gouvernail du couple parental. Pour arriver à ce tour de main, il faut donc avoir une très grande confiance l’un dans l’autre afin de tenter d’agir d’un seul homme pour espérer que cette cellule familiale soit viable (le temps au moins que les enfants grandissent…)
Aujourd’hui, chacun peut toujours argumenter vis à vis d’un risque pour votre enfant. Vous, de penser qu’une construction de l’enfant dans un tel schéma familial ne soit pas source de stabilité psychologique pour le futur adulte qu’il sera. L’autre parent, de penser que vous puissiez être capable de solliciter un internement à une autre occasion. Que cela soit des risques réels, importants ou non, n’a pas vraiment d’importance. Ce qui compte pour votre couple parental : c’est l’importance que chacun y accorde et les angoisses qu’ils suscitent (et moins leur légitimité ou non). Tant que chacun vit retranché dans ses craintes, il ne peut y avoir conciliation car elle nécessite une confiance solide et retrouvée…
C’est donc à mon avis, sur vos inquiétudes respectives qu’il faille travailler pour tenter de désamorcer.
Et au plus sage, de montrer l’exemple :
– Inscrivez-vous dans une épreuve de patience et d’endurance. Le temps est celui qui vous fait le plus mal : c’est également votre meilleur ami pour la résolution du conflit parental.
– Comme vous avez pu le remarquer vis à vis de l’aliénation, la science psychiatrique n’est pas une science exacte et les avis parfois très opposés. Par exemple, avant 1973, l’homosexualité était considérée comme un désordre mental… Et il y a quelques siècles, cette science n’existait tout simplement pas. Et ceux-là même qui vous fustigeraient aujourd’hui, en brandissant leur manuel de l’AAP, pour vous dire ce qui doit ressortir ou non de la pathologie, serait les mêmes à une autre époque, avec d’autres livres, pour fustiger la psychiatrie elle-même, comme une science hérétique…
– Documentez-vous si vous le souhaitez sur l’aliénation/ l’exclusion (l’objet de ce site) mais probablement plus encore, sur la psychiatrie et ses impaires pour comprendre tous les points qui vont dans le sens des craintes de l’autre parent. Si sa démarche "protectrice" est basée essentiellement sur cette crainte, plus qu’une simple perversion, alors ses craintes se dissiperont quand il l’aura l’impression que vous allez dans la même direction, voire plus loin encore dans la connaissance de la problématique qui l’inquiète…
Cela n’empêche pas non plus qu’il puisse y avoir une démarche de manipulation volontaire : le monde est rarement "ou blanc ou noir" mais souvent les deux… On peut donc être, sincère dans ses craintes et pervers dans l’attitude qui consiste à nier la maltraitance psychologique d’un enfant privé d’un de ses parents…
Chacun doit donc faire son chemin et tenter de prendre la bonne voie, volontairement… Il prendra donc la sienne, à un rythme qui lui appartient. A vous de montrer la voie et d’en faire la votre également…
Tous sommes perfectibles. (C’est juste une question d’aisance…)
Si vous finissez par être suffisamment alerté des risques envisagés par l’autre parent, au point d’en être autant inquiète vous même. Alors vous aurez là, très certainement un très bon terrain d’entente. Préférez donc une fois, devenue "experte" sur le sujet, vous adresser à l’autre parent (plus qu’à votre enfant) dans une démarche de patience, de compréhension, de sincérité pour que l’autre parent reprenne confiance vis à vis des craintes qu’ils pourraient avoir et puisse sur votre exemple de sincérité, suivre la même démarche de réconciliation que vous…
Votre enfant sera bientôt à l’adolescence et très bientôt un adulte. S’il sait ses parents réconciliés – ca sera une part de stabilité retrouvée et il entreprendra les démarches pour aller vers vous, à son rythme (plus qu’au votre). Il faudra là beaucoup de patience et continuer de garder votre porte grande ouverte (qu’il soit ou non à l’intérieur…)
Je vous souhaite beaucoup de courage dans votre épreuve. Mais si vous êtes patiente, c’est un nouveau chemin qui s’offre à vous et qui va dans le sens de l’intérêt de votre enfant également…
PS : si votre connaissance sur la problématique psychiatrique (origine, dysfonctionnements, aliénation, hospitalisation, etc..) s’assemble et se synthétise, ce sera peut-être l’occasion d’un partage, voire de tenir à jour une actualité sur le sujet… N’hésitez donc pas à ouvrir un blog pour rassembler, confronter ces éléments afin de les enrichir en les partageant : une bonne façon de sublimer la souffrance en quelque chose qui puisse servir à d’autres…
Par ailleurs, et à l’issu, si vous connaissez, un homme ou une femme empreint(e) de sagesse et qui a la confiance de l’autre parent et qui vous connaisse tous deux : il pourra toujours servir d’intermédiaire dans les moments des premières rencontres…
Dans vos démarches de conciliation (cf. après) entourez-vous également d’un professionnel du droit (avocat) pour vous informer du cadre légal et pour amorcer une éventuelle démarche de médiation (voire de vous orienter vers d’autres types de professionnels : thérapeutes du couple ou médiateurs). Ce qui vous lestera de l’approche technique et juridique, pour vous concentrer sur vos propres démarches, en parallèle…
Un article de ce soir (comitecedif) : pour comprendre également l’intérêt de la conciliation hors du cadre judiciaire … http://comitecedif.wordpress.com/2012/11/27/la-mesure-durgence-un-acte-criminel
J’ai repris votre témoignage dans cet article sur l’inertie politique face à la souffrance familale – bon courage.
Je suis une mère et, depuis la séparation, ma fille souffre de ce que l’on appelle « aliénation parentale ». Après m’avoir ignorée pendant quelques années déjà et avoir repris contact avec moi, elle vient à nouveau, depuis peu, de m’insulter et de refuser de me voir. Elle a arrêté ses études, ne sait toujours pas ce qu’elle veut faire comme métier, alors qu’elle a 23 ans ! Vraiment, ça suffit, de présenter sans cesse les pères comme seules
victimes !
Le père de mes enfant est un pervers narcissique qui continue à me détruire à travers ma fille et n’a jamais cessé de le faire. C’est comme si elle était entrée dans une secte : son père est parfait et je suis nulle. Sa haine vis-à-vis de moi est incommensurable et, même durant les quelques années où elle avait repris contact avec moi, la relation était extrêmement difficile et les « clashs » fréquents. Elle ne me voit qu’à travers l’image que lui a inculquée son père depuis des années. Exemple : J’ai des mauvaises relations avec mes voisins (c’est son père qui dit ça de moi !). Eh bien, j’ai beau dire à ma fille que c’est faux, que j’ai toujours eu d’excellentes relations avec tous mes voisins les plus proches, elle ne me croit pas, même si elle n’a aucun argument à apporter.
C’est pour cela qu’il faut arriver à changer de paradigme en pensant prioritairement aux principales victimes directes que sont les enfants. Il ne faut pas omettre non plus que pères et mères soient des victimes réelles et insupportables mais bien collatérales de la souffrance muette des enfants, qui ont encore moins de moyen pour se défendre. Dans les procédures aux affaires familiales par exemple, ils ne bénéficient pas tous d’un avocat d’enfant, chargé de s’assurer que la prise en compte de leurs droits ne soient pas ignorés mais bien traités de façon « primordiale ». Aujourd’hui, et a fortiori s’il n’y a pas équité dans la procédure du fait de l’utilisation abusive de la calomnie, c’est au Juge aux Affaires Familiales de s’en assurer…
Je comprends votre souffrance et la partage. Je la vois également fréquemment dans les points rencontres. Je vous invite à vous joindre à ces nombreux parents (pères ou mères) et professionnels des Affaires Familiales (avocats, éducateurs, médiateurs, juges, psychiatres, etc.. ) pour faire connaître votre propre expérience et cette problématique dont des dizaines de milliers d’enfants sont les premières victimes chaque année au travers de l’Exclusion Parentale (faisant de cette réalité, un véritable problème sanitaire) . Quoi faire (?) -> cliquez sur ce lien .