La prise d’otage d’enfant(s) lors de la séparation conflictuelle n’est pas autorisée en France : fallait-il devoir le préciser ?
«C’est grâce à un père qui a eu la ténacité d’aller en cassation, qu’a été rendu l’arrêt de la Cour de cassation du 4 juillet 2006 n°05-17883, qui pose des principes applicables et utiles à tous en cas d’Eloignement Géographique Volontaire (EGV).
Grâce à ce père, et grâce à cet arrêt de la Cour de cassation, toutes les personnes qui se retrouvent dans cette situation courante d’EGV peuvent invoquer cette jurisprudence. Par contre, si ce père n’avait pas eu le courage d’aller en cassation, il en serait resté avec une décision de Cour d’appel qui lui était fortement défavorable. Pour en revenir brièvement à cet arrêt, que je détaille dans un autre billet sur l’EGV, retenez en que la Cour de cassation, impose aux JAFs de rechercher si le parent gardien qui déménage avec les enfants, n’avait pas pour but réel de faire obstacle aux liens entre les enfants et leur autre parent: CLIQUER ICI POUR LIRE l’arrêt de la Cour de cassation du 4 juillet 2006 dans lequel la Cour de cassation affirme:
– qu’il est de l’intérêt de l’enfant d’être élevé par ses deux parents et, lorsqu’ils sont séparés, d’entretenir des relations personnelles avec chacun d’eux
– que le juge, lorsqu’il statue sur les modalités d’exercice de l’autorité parentale, doit notamment prendre en considération l’aptitude de chacun des parents à assumer ses devoirs et respecter les droits de l’autre
– que le juge doit donc rechercher si le comportement de la mère (qui était partie s’installer à des centaines de kilomètres) ne traduit pas son refus de respecter le droit des enfants à entretenir des relations régulières avec leur père
Extrait de l’arrêt de la Cour de cassation du 4 juillet 2006:
«
Vu les articles 373-2 et 373-2-11-3 du code civil ;
Attendu qu’il est de l’intérêt de l’enfant d’être élevé par ses deux parents et, lorsqu’ils sont séparés, d’entretenir des relations personnelles avec chacun d’eux ; qu’à cette fin, tout changement de résidence de l’un des parents, dès lors qu’il modifie les modalités d’exercice de l’autorité parentale, doit faire l’objet d’une information préalable et en temps utile de l’autre parent ; que le juge, lorsqu’il statue sur les modalités d’exercice de l’autorité parentale, doit notamment prendre en considération l’aptitude de chacun des parents à assumer ses devoirs et respecter les droits de l’autre …
« Doit-on condamner les parents séparés à résider dans la même « zone parentale » jusqu’à la majorité des enfants ? »(…).
Pourquoi ne pas être capable de garantir le droit de l’enfant, en faisant respecter cette simple évidence : les couples séparés ne doivent pas s’éloigner l’un de l’autre à partir du moment où ils réclament tous deux, la légitimité de l’exercice de l’autorité parentale.
1 COUPLE PARENTAL = 1 ZONE PARENTALE
Attendu que pour fixer la résidence habituelle des enfants chez leur mère et accorder au père un droit de visite et d’hébergement s’exerçant un mois par an, du 1er au 31 janvier pendant les vacances scolaires, l’arrêt énonce que si l’on peut regretter la décision secrète et unilatérale de Mme Y… d’aller s’établir aux antipodes avec ses enfants, il n’en demeure pas moins qu’au regard de l’intérêt des enfants, qui seul doit être pris en compte par la cour, ceux-ci sont bien intégrés socialement et au plan scolaire à Poindimie ainsi que cela ressort de très nombreuses attestations versées aux débats ; qu’après une période de doute, Mme Y… a retrouvé l’assurance et la stabilité qui lui sont nécessaires pour assumer ses obligations éducatives et que seule la certitude de pouvoir offrir aux enfants des conditions de vie indiscutablement meilleures chez leur père pourrait justifier un retour de ceux-ci chez M. X… ;
…
Qu’en se déterminant ainsi, sans rechercher si le comportement de la mère ne traduisait pas son refus de respecter le droit des enfants à entretenir des relations régulières avec leur père, la cour d’appel n’a pas donné de base légale à sa décision au regard des textes susvisés »…
source : jafland.info sur « l’utilité d’aller jusqu’à la Cour de Cassation«
Que faire face à un EVG – Eloignement Géographique Volontaire: Saisine, recours, démarche, lettres prototypes,… (jafland.info) »
Chaque histoire à son lot personnels et j’ai un sentiment que tout est mis dans un même paquet.
Je suis maman de deux filles 7 et 10 ans aujourd’hui. 19 jours que j’ai appris à nouveau le refus du jaf pour récupérer mes filles.
Oui je suis partie à 130 km du lieu de vie (qui n’était rien de certain pour lui à ce moment là) du père de mes filles.
Quand j’ai accepté de louer cette maison où je vis aujourd’hui, nous faisions tout à l’amiable.. 4 ans que nous sommes séparé.
Comment faire mieux alors qu’avec le père mes filles nous nous étions mis d’accord ensemble, nous en avions discuté tout les deux (il me l’avait aussi écris par mail) pour que nos filles finissent l’année scolaire là où nous habitions et qu’ensuite elles viendraient vivre à nouveau avec moi.
Entre temps il a mis l’histoire devant le jaf, et j’ai appris la veille à 19h que finalement il demandait la résidence de mes enfants chez lui et sa femme! Et 20 minutes avant pris connaissance de toutes ses accusations mansongère qui plus est, sans preuve concrète. Son avocate m’a assassiné comme une mère mystico dangereuse, insalubre, contre l’école ect, tout ceci sans preuve! Je n’avais pas un bon avocat et je me suis faite plumée comme c’est pas permis.
Cela a été très difficile pour mes filles car en plus il leur mettait des pressions psychologique énorme. à ce moment mes filles avaient 8 et 5 ans!…
Et moi n’en parlons pas, il ne me lâche pas. Il a même porté plainte contre moi pour atteinte à la pudeur sur mes filles!!! Tout sur de pures pensées paranoïaque qui ont été débouté par l’enquête sociale, heureusement!
J’ai refait un dossier pour revenir vers le jaf fin juin dernier et sa décision est restée la même que ses confrères passés. Il n’a rien retenu de mes demandes pas même celle d’une médiation familiale. Ses arguments me montre à quel point il a bafoué et négligé mon dossier (oui je sais comme tant d’autres…).
Même l’assistante sociale, l’éducatrice et psychologue de l’enquête sociale ont été étonnée de ce nouveau refus.
J’ai préféré arrêter mon boulot d’animatrice depuis quelques jours, car je me sens incapable de continuer à m’occuper d’autres enfants que les miennes.
J’ai un sentiment que cela ne sert à rien de continuer à se prendre la tête pour faire valoir mes Droits en justice, que à part mettre de l’argent et de l’argent et de l’argent dans cette machine plutôt que de les garder pour mes enfants, pour vivre, tout cela pendant des années et des années et tout ce temps mes enfants au milieu de ce chaos en délire…
C’est hallucinant… Je suis mère, animatrice pour les enfants depuis 4 ans, dont ceux qui m’emploient sont très satisfait de mon professionalisme, mes filles elles même ne comprennent pas la décision du juge mais elles ont peur de s’affirmer par peur des réactions de leur père, je suis quelqu’un d’on ne peux plus clean, et là face une espèce de justice qui travaille comme si ils recevaient à la caisse d’un supermarché…
Oui c’est une véritable aliénation.
"L’enlèvement parental, une réalité fréquente mais déniée par l’Etat "
"Imprégnée par la conviction scientifiquement fausse que la délinquance parentale se traite par la médiation, la justice civile limite volontairement la définition administrative de l’enlèvement parental aux cas de disparition, ce qui représente en réalité une très faible proportion des situations de coupure volontaire par un parent des liens entre l’enfant et l’autre parent. Il faut en réalité considérer qu’il y a enlèvement parental dès qu’un parent n’a plus accès à son ou ses enfants au-delà de deux à trois mois, car les conséquences psychiques définitives pour l’enfant (sans oublier la souffrance du parent victime) s’installent dès lors.
Le nombre d’enlèvements parentaux de fait, correspondant aux situations de multi-récidives de non-représentation d’enfant, atteint donc vraisemblablement plusieurs milliers de nouveaux cas chaque année. Autant de troubles psychiques irréversibles pour des enfants qui n’ont pour seule défense que le clivage psychique, c’est-à-dire le refoulement massif et brutal de toute la partie d’eux-mêmes attachée affectivement au parent écart.
L’enlèvement parental d’enfant est largement reconnu en effet par la communauté scientifique pour représenter un acte de grande violence psychologique sur l’enfant. Une majorité de ces enfants va développer une fois adulte, des troubles de la personnalité et du comportement de type border-line, c’est-à-dire une fragilité permanente avec incapacité à faire face aux situations de grand stress, une forte tendance dépressive, et de faibles chances de réussir une vie affective et familiale. Objectivement, l’enlèvement parental est donc une maltraitance infantile à caractère criminel (…)." (Jean-Paul Loubier pour Agoravox – 13/12/12)
Article « Ma vérité sur » (07/01/2013)
Bonjour,
Cette situation est tragique. L’enlèvement mais aussi la situation d’exclusion est une situation de maltraitance intolérable …
L’enfant a le droit fondamental de maintenir des relations avec sa mère et avec son père.
Il faut donc aller au-delà encore de seulement savoir à qui revient la garde mais de définir la zone parentale d’éducation : si elle doit être en Egypte ou en France.
L’enlèvement est un traumatisme pour l’enfant. Il faut que ca cesse. Hors tant que l’on n’aura pas compris qu’il ne peut y avoir une zone parentale étalée sur 4000 km, on signe la maltraitance psychologique de l’enfant.
Il faut donc définir cette zone parentale et y aménager une garde adaptée, dans l’intérêt de l’enfant
Pour cela, il faudra tenir compte : dans quel pays a eu lieu le mariage, dans quel pays vivait le couple pendant les dernières années, ect… mais également des charges de famille qui prévalaient pendant cette période.
Ainsi, si la zone est définie en France, et que l'(ex ?) mari a des personnes à charges, dont des personnes invalides : êtes-vous vous même (si vous êtes mariés) en mesure d’accepter d’accueillir votre mari et ces personnes à charge ? Mais également, est-ce que la loi sur le regroupement familial peut seulement permettre d’aller jusque là ?
Si par contre c’est en Egypte qu’est définie le lieu de zone parentale, c’est vous qui devrait vivre en Egypte et tous deux, si vous restez mariés, de revivre ensemble, sinon si vous divorcez, de jouer chacun le jeu sans trahir, d’une garde adaptée (et donc à proximité) dans l’intérêt principal de votre enfant.
Ces séparations tant que les enfants ne sont pas éduqués (surtout dans les couples à nationalités mixtes) sont une des expressions de la décadence de notre société moderne. Votre exemple plaide en faveur d’envisager même de définir cette zone parentale d’éducation dès le mariage ou dès la conception de l’enfant. Ca éviterait ces drames pour la maman, le papa mais surtout l’enfant !
L’idéal dans votre cas, serait de devancer un jugement qui se contenterait de trancher sans définir de zone parentale, en passant un accord transactionnel avec votre mari qui impose l’un et l’autre à permettre à l’enfant d’avoir ses deux parents l’un à côté de l’autre, jusqu’à sa majorité quelque soit l’issu du jugement.
Quiconque des deux parents est plus enclin à sa propre souffrance qu’à celle de son enfant, a moins à coeur l’intérêt de son enfant que le sien propre; et a donc le cœur perverti.
Beaucoup de courage dans votre combat et j’espère une solution rapide et juste pour votre enfant (qu’il soit heureux et épanoui, entouré de ses deux parents)
Un reportage télé informant du drame familial sur ce lien : (France 3 – Basse Normandie) : http://basse-normandie.france3.fr/2013/01/20/une-mere-se-bat-pour-recuperer-son-fils-retenu-en-egypte-184579.html
une bataille que je découvre face à la mère de ma fille qui s’est déjà éloignée à 150 kms pour l’instant, la veille d’un we d’hébergement, et que dit la justice à cette mère, de cette pratique d un début d’aliénation ? RIEN, alors que j’apporte des preuves accablantes, sms et messages vocaux, constatés par huissier, ou sa mère dit qu’elle fera tout, et par tous les moyens, pour je ne vois pas ma fille, de plus elle se targue d’avoir toutes les lois pour elle, et que dit la justice, RIEN ET RIEN, dans ce cas c’est une porte ouverte pour la mère d’aller à l’autre bout de la France avec ma fille en toute impunité, franchement la justice porte mal son nom !
1) Gardez ou Prenez un autre avocat, pour continuer d’avoir un conseil juridique et maintenir le lien des procédures.
2) Transmettez à votre femme, ce message (et il vaut pour tous les parents – pères ou mères – qui prennent leurs enfants pour des otages, puis des soldats de leur amertume vengeresse) : "Soyez maudits, vous les lâches et les pervers, si vous mettez en application vos menaces de vouloir arracher le lien charnel et sacré de votre enfant, en le privant de l’amour de son parent, tandis qu’il n’est pas en mesure de se défendre". Et ne croyez pas que le blanc seing judiciaire pour vos actes cruels puisse voiler là, votre maltraitance et votre perversion. Cette justice qui vous conforte, brille elle-même par son incompétence et sa complicité, mais croyez bien que les pervers connaîtront ce qu’est la vraie justice et nuls lâches en robe noir, pour se planter la tête dans le sable, le moment venu…. "
3) Priez si vous êtes croyant, car pour vous voici venu, le moment de le prouver : "Seuls les vrais croyants sont patients dans l’épreuve." Soyez en paix, puisque le labyrinthe juridique est délesté à votre avocat. Et acceptez le repentir de votre femme, s’il advient.
4) Joignez-vous aux nombreux, parents, enfants, grands-parents, personnes sensibilisés à la problématique pour soulever la montagne et secouer le mammouth judiciaire, en commençant par sensibiliser le grand-public. On a besoin de bonnes âmes … -> cf ce lien
Grâce à cet arrêt, le problème a évolué mais reste encore important…
Bon nombre de juges confondent le choix de vie du parent qui s’est emparé de l’enfant à la séparation, et la vie de l’enfant, avec son lot de repères foutus en l’air…
L’argument en vogue dans les tribunaux reprend le fait que ce n’est pas le temps passé avec son enfant qui est important ; Et le quotidien dans tout ça? Foutaises…