Vers une société d’aliénés ?
Compte tenu de ces statistiques, on peut considérer qu’il s’agisse d’un problème sanitaire majeur avec des répercussions sociales à long terme. L’exclusion parentale conduit à une déstructuration psychologique de l’enfant avec des répercussions à long terme, pour l’enfant mais aussi pour la société…
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Les vrais chiffres du divorce et de la séparation en France
(INED, INSEE, Ministère de l’Intérieur, …)
La famille française (ou ce qu’il en reste)
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Les époux sont condamnés aux torts dans les 4 / 5 des divorces pour faute (contre 1/5 pour les épouses qui sont demanderesses du divorce dans 3 cas sur 4)
INSEE, soure « divorce « en forte augmentation »
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34 % de ces enfants ne voient plus jamais leur père et seulement 42% d’enfants le voit au moins 1 fois par mois !?
(Rapport num 2832 Assemblée Nationale – "Mission d’information sur la famille et les droits de l’enfant" – p 212 – 25/01/2006 )
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Au total, 1,3 million de pères seraient privés de leur enfant.
.INED, source
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25.845 plaintes (2009) pour non représentation de l’enfant (NRE) (+ 43% sur 10 ans) [+ d’infos sur les N.R.E ici]
- qui donnent lieu à des poursuites dans 16.4% des cas dont 4.5% de condamnations (et 11,9% de médiations pénales)
- Une situation qui tend à s’aggraver : "27 000 plaintes (2011) pour «non-représentation» et 150 000 mains courantes par an ! " (Ined via marianne.net)
.MINISTERE DE L’INTERIEUR, source : Ministère de l’Intérieur, 2010 via ACALPA
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Autres statistiques
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2,24 millions d’enfants avec des parents divorcés soit 16 % des français âgés de moins de 18 ans.- 140 000 divorces et environ 350 000 séparations.
(cf. article « Enfants sans pères et sans repères »)
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270 000 hommes victimes (déclarées) de violences conjugales en France, 2010 (violences conjugales, les non-dits)
ONDRP Observatoire National de la Délinquance , 2011
(cf. articles « Hommes battus ca existe ?« )
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18 000 enfants victimes d’Aliénation Parentale (maltraitance psychologique) (6% à 13% des divorces)
(cf. article « Ces enfants que le divorce rend fou« )
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La famille disloquée
Séparations : quel effet sur la structure familiale ?
"Les ouvriers et employés séparés ont des relations moins fréquentes avec leurs enfants majeurs que les pères de milieux plus aisés. Ainsi, 46 % des enfants majeurs dont le père est ouvrier ou employé non qualifié ne le voient jamais, contre 13 % pour les enfants de cadres. Quand le couple parental est rompu, les enfants majeurs vivent plus loin de leurs parents. Bien que la distance pénalise tous les pères, les ouvriers et employés ont plus de mal à surmonter cet obstacle. Par ailleurs, la moitié des enfants majeurs d’une union rompue ont cessé de vivre sous le même toit que leur père avant leurs dix-huit ans ; les relations sont alors plus distendues. " (Résumé Insee 2005 enquête Erfi – version imprimable)
Une situation qui s’aggrave avec le temps écoulé depuis la séparation, l’éloignement géographique, la situation socio-professionelle du parent et d’autant si l’enfant était jeune au moment de la séparation.
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La famille monoparentale
Un model "dégénérationnel" ?
Les familles monoparentales en constante augmentation . 12,4% en 1990 et 20,9% en 2009 (femmes avec enfants dans 85% des cas)
La famille monocellulaire
Des individus de plus en plus isolés…
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La taille des familles réduite à peau de chagrin… (Des individus de plus en plus isolés dans un contexte économique défavorable et où a contrario la famille aurait pu représenter, le premier niveau de solidarité naturelle. Plutôt qu’à les laisser seuls directement sous la coupe d’un Etat qui ne cesse de se désengager (coupures budgétaires, retraites, sécurité, emploi, etc.. )
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Que dire de ces chiffres ?
L’inaction pour enrayer cette situation ?
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Ces statistiques font froid dans le dos. L’absence manifeste d’une prise de conscience des autorités politiques face à ce problème sanitaire et l’inertie dans laquelle la société s’est plongée au cours des dernières décennies, témoigne soit d’une incompétence éloquente, soit d’un grave problème de remontée de l’information, ou alors d’une volonté (consciente ou non) de déstructuration de la cellule famiale et par voie de conséquence de la société toute entière puisqu’elle en est le pillier…
[cf. article « Les souffrances familiales face à l’inertie politique « ]
Cette dislocation prenant sa source dès la séparation du couple avec enfant(s), il faut donc s’attaquer à la racine du mal et favoriser le maintien du lien (ou à défaut ne plus encourager sa rupture).
Il faut donc mettre en place un cadre qui encourage la proximité du couple parental. Se soucier de l’intérêt de l’enfant, c’est prendre en compte cette réalité et agir ! Définir « une zone parentale pour le couple parental » paraîtrait une solution judicieuse (à défaut d’espérer voir les couples se maintenir en union, le temps nécessaire à l’éducation). Les parents seraient alors toujours libre de s’éloigner, mais comme ils mettent ainsi à mal le droit de l’enfant de "maintenir ses liens avec ses deux parents" : ils ne seraient plus encouragés à le faire. Celui des deux parents responsable de cet éloignement devra garantir le maintien du lien et assumer les contraintes liées à la nouvelle situation qu’il aura lui même imposé (frais de transport, redéfinition du mode de garde,…)
Quelles perspectives pour les parents exclus ?
Quels moyens d’action restent-ils
aux parents indûment séparés de leur(s) enfant(s) ?
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« pères perdus »
Le documentaire (ci-avant) permet d’apprécier la détresse dans laquelle se retrouve plongée certains parents séparés de leur enfant, …
…avant qu’ils n’en soient réduits à "monter sur des grues…"
"Comment se fait-il que vous soyez obligés d’en venir à de telles extrémités ?
"Je ne sais pas. Cela fait trois mois que nous bataillons (…). C’est une honte qu’on soit obligé de monter sur des grues pour être entendus ! On se met à genoux et on ne nous entend pas. Mais que faut-il faire ?" (Interview de Nicolas Moreno – source 17/02/2013)
En vérité, nous assistons à la montée d’une nouvelle forme d’exclusion, qui vise les pères, et atteint, bien évidemment les enfants" (Marianne – 19/02/13)
"Divorce : pensez-vous que les pères sont discriminés pour la garde de leurs enfants ?" sur 35479 votants : 89.59% oui / 10.41% non (Sondage Le Figaro 18/02/13)
Des pères transforment leur souffrance individuelle en combat collectif…
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Quelles perspectives pour les enfants amputés du lien ?
Les enfants,
les sempiternelles victimes de la décadence familiale…
« Une fille devenue mère témoigne sur la manipulation qu’elle a subie l’amenant à rejeter son père»(…).
L’enfant naît en aimant spontanément ses parents. Qu’arrive-t-il quand on lui apprend à ne plus aimer, voire à haïr…
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Cet article est bien partial tout de même. Maman moi même d’une fille de 6 ans, séparée quand elle avait un an, j’ai tout fait pour qu’elle garde les liens avec son père (pourtant séparation pour violence) : trajet en train une fois par mois, que je payais, rester chez lui les premières fois car il ne se sentait pas d’être seule avec elle, courses pour lui et elle car il n’avait rien.. déménagement pour me rapprocher de là où il était, donc augmentation du nombre de week-end de garde, lien le mieux possible avec sa nouvelle compagne, toujours bien parlé de lui à ma fille… Et maintenant il ne veut plus s’en occuper, ça fait 6 mois qu’il ne la voit plus. Ma fille en a beaucoup souffert, ça va un peu mieux, mais ce n’est toujours pas évident, elle perd aussi le lien avec sa demi-soeur et la fille de sa belle mère…
je suis un pere qui ce bat toujours pour exercé mes droits de visite pour mon fils de 4 ans non respecter avec un EVG de 1000km
AUTORITÉ PARENTALE
Les juges aux affaires familiales ne devraient pas pouvoir supprimer tous les droits d’un père, ou d’une mère, à l’occasion d’une audience de référé à laquelle le père, ou la mère, convoqué, n’a pas été entendu au mépris même du principe fondamental du contradictoire en justice.
Plus jamais, un père, ou une mère, ne devrait perdre son autorité parentale sans avoir démontré qu’il est dangereux pour ses enfants, suite à des incidents de maltraitance dûment démontrés par des spécialistes médicaux.
Plus jamais, un simple expert psychologue ne pourrait établir un diagnostic médical pour faire perdre des droits à un père ou à une mère. Un véritable médecin ne l’aurait jamais fait, par déontologie, et par crainte de sanction du »Conseil de l’Ordre », pour s’être immiscé dans un conflit parental.
A l’heure d’aujourd’hui, je suis assez fier de vous les parents de toutes régions, car j’ai eu un mauvais présentiment à la cathédrale d’Orléans. Au tout départ, je voullais que les parents se lèvent enfin. Ensuite, à la Cathédrale d’Orléans, mon espoir de voir ce mouvement se lever est redescendu car j’étais seul là haut ! Aujourd’hui, je suis un peu plus rassuré qu’en fait vous n’abandonniez pas et que d’autres actions étaient déjà en place et d’autres encore en route…
D’ailleurs, je prépare moi même une nouvelle action et de plus, je rajoute HLM dans mon combat. Pourquoi vous allez me dire ? Quand les gens se retrouvent à la rue, là encore ils placent des enfants : donc le lien est vite fait.
Cordialement,
Je vous adore tous .
Olivier Munoz Rodriguez
Le plus important, ce n’est pas notre souffrance qui compte… ce sont les souffrances de tous les enfants qui sont privés injustement de leurs pères ou de leurs mères… parce que des juges l’ont décidé !!!…
Honte à la France !
Droits de l’enfants non respectés

La souffrance de l’abandon institutionnalisé : un génocide de l’amour filial et parental ?

Des centaines de milliers d’enfants plongés dans la soufrance de la séparation. Il est temps que ces maltraitances cessent enfin.

Quelles mesures prendre d’urgence vis à vis du conflit parental ?
Plus d’infos, suivez ce lien
Il est grand temps d’arrêter ces massacres !
»Quelques mesures d’accompagnement de la résidence alternée – Inspiré de l’avis de Marc JUSTON, Président du Tribunal de Grande Instance de Tarascon :
■ Conscient que les réponses de la »Justice » sont devenues de plus en plus inadaptées (depuis plus de 40 ans) aux nouvelles familles, et que ses protocoles procéduriers (procédures = procès durs) attisent trop souvent la guerre (entre les 2 parents en ruptures conjugales), le Législateur a, parallèlement, depuis ces dernières années :
1/ Consacré la résidence alternée comme un mode d’organisation adapté à la fois aux nouveaux rôles parentaux s’inscrivant dans une coparentalité, et aux droits et besoins des enfants de conserver pleinement les deux parents malgré la séparation (loi du 4 mars 2002, en France, loi du 18 juillet 2006 en Belgique,…) ;
2/ Placé l’ apaisement du conflit comme pierre angulaire de la nouvelle réforme du divorce, entrée en application en janvier 2005 (en France), dans laquelle »Médiation Familiale » est en première place parmi les moyens à développer pour atteindre cet objectif de pacification et accompagner les »divorçant » dans un maintien de leurs coparentalité au delà de leur séparation conjugale.
3/ La loi du 4 mars 2002 (en France Art. 373-2-9) relative à l’autorité parentale a permis à la résidence alternée de faire son entrée dans le Code Civil. La référence à la résidence habituelle de l’enfant est supprimée et sémantiquement le droit de visite et d’hébergement a disparu.
4/ Mais, en réalité, sur le terrain judiciaire, la mise en oeuvre de la résidence alternée est très diverse.
5/ La »Médiation Familiale » (qui devrait être ordonnée par les JAF, sous astreintes) doit permettre une meilleure utilisation de ce mode de résidence, et ce, dans l’intérêt des enfants
6/ Mais les JAF hésitent à prononcer les RA sans l’accord des 2 parents. On se demande pourquoi ?
7/ D’autre part, selon une enquête menée en France, par la »Direction des Affaires Civiles » et du »Sceau de la Chancellerie » rendue publique en décembre 2003, portant sur les décisions rendues par les JAF, il apparaît que les demandes demeures (…) modestes, sans cependant être marginales.
8/ Ce dispositif (RA) reste un mode d’organisation de la vie de l’enfant peu fréquent, traduisant le plus souvent une demande consensuelle.
9/ Mais, selon les avis de milliers de parents, leurs avocats ne leur conseillent pas la RA… Ils le leur déconseillent même, et confisquent la parole à leurs clients. » [*]
Alors que ces avocats sont sensés défendre les droits des parents, et de leurs enfants, ils ne font que violer leurs droits.
C’est un comble !
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[*] (cf. »Approcher le Divorce conflictuel » Jean-Emile Vanderheyden – Neuropsychiatre, 2008 p. 150 à 170 – ISBN 2- 930280-21-2)
Nantes. Un papa retranché en haut d’une grue

« Son message a été compris »
« Cet homme est en souffrance, a déclaréPatrick Lapouze, directeur de cabinet du préfet. Il traverse une période douloureuse et extrêmement difficile à vivre. Nous voulons qu’il sache que son message a été compris et qu’il existe des perspectives. La situation n’est pas bloquée. »
Cela fait maintenant plusieurs heures que l’homme est retranché dans la grue jaune.
Les négociations se poursuivent. » « (presseocean)
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« Selon un ami (Nicolas Moreno), qui dit être en lien direct avec lui par portable et joint par TF1 News, le désespéré entendrait de la sorte « protester contre le retrait de son autorité parentale prononcé par un juge ». « Il a fait quatre mois de prison ferme en Ardèche il y a deux ans pour avoir pris avec lui son fils en vacances pendant un mois, mais cela a été considéré comme un enlèvement. Aujourd’hui, ce type, qui est un non-violent, ne voit plus son fils depuis deux ans. Il a écrit au juge et à Taubira, sans avoir de réponse. Il est monté là haut non pas pour se suicider mais pour essayer de se faire entendre« , précise ce proche à TF1 News. » (Lci)
http://www.facebook.com/pere.privedenfant
http://www.facebook.com/serge.charnay
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+ voir autre vidéo (francetvinfo)
Stéphane Joly touché par l’action de Nicolas Moreno et Serge…
…a le courage de témoigner de son propre calvaire… (« On est pas des chiens »…) + voir le témoignage de sa compagne et d’autres vidéo de S. Joly et sa compagne (sur Youtube)
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D’autres vidéo de S. Joly (sur Youtube)
Stéphane Joly explique les motivations qui animent les parents à tenter de rétablir la justice (02/05/2013) voir également la description écrite du cas personnel


Orléans (09/05/2013) 8 pères et 1 mère escaladent la cathédrale
Stéphane, « un papa de la région du mont St Michel »
A voir également:
video source telechargeable : http://www.sendspace.com/file/vokzop
Périgueux (22/06/2013) deux pères retranchés à la gare de Périgueux déterminés à ne pas descendre (Stéphane Joly et Arnaud Lefort)
Avignon (22/03/2013) Un père sur le toit du Petit palais pour l’amour de ses enfants
Partout en France "Les parents mobilisés dans plusieurs villes de France"
« Le Printemps des pères » :
https://www.facebook.com/pages/Le-Printemps-saffiche/140052386172658?fref=ts
Le collectif « la grue jaune pour l’égalité parentale »
https://www.facebook.com/lagruejaune.coparentalitepourtous
(web): http://www.pourlegaliteparentale.org
« Le réseau colin bagnard »
https://www.facebook.com/reseaucolin.bagnard
(web): http://reseau-colin-bagnard.over-blog.org
« Coparentalité droits egalitaire » (CREP)
https://www.facebook.com/CoparentaliteDroitsEgalitaire
(web): http://c-r-e-p.skyrock.com
« Copco – Collectif pour la coparentalité »
https://www.facebook.com/collectif.copco
« La marche des pères »
https://www.facebook.com/groups/201127900039126
« Fédération Nationale de Défense des Droits des Pères et des Familles »
https://www.facebook.com/droitsenfantsfamilles
« Action Parentale Bretagne »
https://www.facebook.com/ActionParentaleBretagne
Autres adresses :
annuaire mis à jour par le collectif de la grue jaune
annuaire mis à jour par le réseau colin bagnard
PS : Liste non exhaustive : les groupes sont en perpétuels mutations et vous pouvez penser à monter le votre (mixte H/F -autant que possible), profitant de l’expérience acquise de ceux actuels. Mais il est important d’être bien informé sur le mécanisme d’exclusion, d’aliénation, de calomnie, de perversion , la souffrance des enfants séparés et les dysfonctionnements du système (NRE, EGV, …).Cf. également les statistiques sur le sujet
lien vers mise à jour
Des mamans se joignent au printemps des pères (2013) …
Paris (22/03/2013) – (source)

Montauban, TGI (22/03/2013) (source)

Montauban (22/03/2013) – (source)

Toulouse, IKEA (22/03/2013) Le printemps des pères et mères – (source)

Bourg-en-Bresse, A10 (22/03/2013) (source)

Le Parisien
En solidarité de cette action, des femmes manifestent pour la parité père/mère
"10% des pères divorcés en souffrance à La Réunion "
SOS Papa réagit le 19/02/2013 sur Facebook :

via SOS Papa sur Facebook
Le Ministre de la Famille réagit aux « pères grues »:
« Arriver à ces extrêmes, c’est aussi l’échec d’une médiation qui n’a pas fonctionné, qui n’a pas su aboutir » (Dominique Bertinotti, Ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Famille – afp 16/02/2013)
Istres (07/03/13) Un père séparé monte sur une grue
Evry (08/03/2013) Mounir Abdennouri, un père divorcé retranché sur une grue

voir la vidéo (interview audio) : http://videos.leparisien.fr/video/b39b9d47dc8s.html
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Paris (08/03/2013) un père grimpé au sommet du centre Georges Pompidou
Ardèche (Privas, 09/03/2013), une grand-mère de 70 ans qui ne voit plus sa petite fille, prends une grue d’assaut (accompagnée par Nicolas Moreno)
La fête des pères, c’est bientôt : des idées ?

Saint Nazaire (11/03/2013) Un parent privé de son enfant sur le Pont de Saint-Nazaire
Le Papa d’Esteban à Martigues en solidarité avec Serge et Bruno…
Mondeville, près de Caen (21/03/2013) 2 pères montent sur 1 pylône de centre commercial

Le Puy-en-Velay (21/03/2013) Des pères rhabillent la grue du musée Crozatier
Un père (23/03/2013) sans son enfant, manifeste perché en haut d’une construction de loisirs pour enfants
(source)
Belfort (22/03/2013) – un père campe devant le TGI de Belfort

Caen (10/04/2013) – Papa en colère : sur le toît d’une église de Caen pour voir son bébé

Tour de Forbach (Moselle – avec Frédéric Foroughi et Patrick Lamy) (21/06/2013)
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Saint-Brieux (Côtes d’Armor) (21/06/2013) 3 pères campent au dessus d’un pylone (Eric Le Gendre, Stéphane Iltis et Michael)
Saint-Brieux (Côtes d’Armor) (27/06/13)

Siège du Rond-Point Du Carpont Ploufragan
Grenoble (05/07/13) 3 pères perchés sur la cheminée de Grenoble
Trois pères divorcés sont montés dans la nuit de vendredi en haut d’une cheminée de l’usine de chauffage de Villeneuve de la Compagnie, à Eybens, près de Grenoble, pour obtenir des avancées dans leurs dossiers de garde d’enfants. Venus « avec de l’eau, des affaires de rechange et de quoi tenir un certain temps », ils ont escaladé une porte cadenassée et « fait un peu d’acrobatie » pour atteindre le sommet, a expliqué l’un d’eux, Frédéric Foroughi. Là, ils ont déployé cinq banderoles proclamant notamment « l’égalité parentale pour nos enfants, cessez de bafouer nos droits de pères » ou encore « nous aimons nos enfants, nous avons besoin d’eux et eux aussi ».
Agé de 27 ans, Frédéric Foroughi avait déjà mené une action semblable fin juin sur une tour de Forbach (Moselle) et en mai en haut de la cathédrale d’Orléans. Cet ancien assistant maternel, résidant dans le Territoire de Belfort, réclame la « garde officielle de ses enfants » après que leur mère, dont il a divorcé en 2011 soit partie s’installer en Alsace, alors qu’il bénéficiait jusqu’alors d’une garde alternée.
Il est accompagné de Rod Van Haute, un technicien en fibre optique de 44 ans demeurant à Grenoble, père de trois enfants, divorcé en 2009 et dont l’ex-épouse s’est installée aux Etats-Unis, il y a quinze jours avec son nouveau mari. Ce père qui bénéficiait d’un droit de visite toutes les deux semaines et la moitié des vacances scolaires, affirme n’avoir pas vu ses enfants pendant plus de six mois. Il réclame « d’être reçu par le procureur de la République ou un député ». Ils ont été rejoint par un troisième père, René Fourney. »(LeMonde – 06/07/2013) (Le Parisien)
Chaumont (Haute-marne) (13/07/2013) 3 pères perchés sur le toit d’un théatre

« On ne demande pas la lune : on ne demande que l’égalité parentale en cas de séparation » (F. Foroughi via FR3-Champagne-Ardennes)
Les manifestants ont choisi à dessein Chaumont, ville située à quelques kilomètres de Colombey-les-Deux-Eglises, « où le général de Gaulle faisait appel à la résistance », a déclaré un des protestataires, Jean-Claude Evrard, 34 ans. « L’équité parentale, dans le texte de loi, elle y est. Mais personne ne l’applique », a dit M. Evrard, dont les enfants vivent au Pérou. Il réclame la venue d' »un représentant du ministère des Affaires étrangères ». « On ne demande pas la lune. On ne demande que l’égalité parentale en cas de séparation », a ajouté M. Foroughi.
« (Le Point – 13/07/2013)
3 pères sur les toits d’une église de Chaumont (Haute-Marne)
Youcef Wateli, Boris Lutz et Frederic Foroughi
Perchés sur les toits de la basilique Saint-Jean-Baptiste de Chaumont, trois pères de famille souhaitent exposer les problèmes de garde et défendre le droit des enfants. Les trois hommes ont grimpé samedi vers 6 heures et déployé des banderoles, a rapporté à l’AFP Boris Lutz, l’un des trois « grimpeurs ». Les trois personnes se trouvent « à proximité » du toit de l’église, selon la préfecture, « ne sont pas en péril » et ne représentent pas de trouble à l’ordre public.
Âgé de 36 ans, en conflit avec son ex-femme et sa belle-famille, Boris Lutz a fait part d’un long combat juridique pour préserver la garde de sa fille de 10 ans. Il a prévenu que les trois hommes avaient l’intention de « tenir longtemps ». « Le but est d’informer les gens », a-t-il dit.
Mi-juillet déjà, trois pères de famille, dont l’un est également présent dans le nouveau groupe, s’étaient juchés sur le toit d’un théâtre à Chaumont pour réclamer l’autorité parentale. Ils étaient restés deux jours. La ville de Haute-Marne a été choisie pour sa portée symbolique, située à quelques kilomètres de la ville du général de Gaulle, Colombey-les-Deux-Églises, a expliqué Boris Lutz. « (LCI – 20/07/2013)
Les grands parents aussi…

Thonon-les-bains (Haute-Savoie) (12/06/2013) Un père privé de ses enfants s’enchaîne à à la nacelle d’un camion-grue
Paris (09/06/2013) de nombreuses associations sont réunies en collectif pour défendre le droit des enfants
Après la grue, Serge Charnay continue son combat à Nantes

Mont Saint Michel (10/07/2013) 4 pères et 1 mère perchés
Les parents sont Jean Le Bail, Serge Charnay, Sophie Marliere, yannick Baudier, Eric le gendre
Evreux (03/08/13) 2 pères et 1 mère, perchés sur un échafaudage de la cathédrale pour réclamer l’égalité parentale

L’objectif est d’alerter le public sur la situation des conjoints divorcés qui ne voient plus leurs enfants. »(France3-Haute-Normandie – haute-normandie.infosreg France Infos – 03/08/2013)
Témoignage audio de Christophe Sontag (30 dépôts de plaintes pour Non Représentation d’Enfants) lien vers audio –
Téléchargement mp3
Saint Brieuc (05/08/13) Deux pères sur un arbre devant le tribunal
La Rochelle (23/08) 4 pères retranchés sur des grues et un portique
« Eric Le Gendre est sur un portique face à l’espace l’Encan où se tient l’université d’été du PS. Stéphane Iltis et Mickael Keravec sont en haut de la grue de la cathédrale de La Rochelle. Youcef Wateli est sur une grue non loin des deux autres. Un soutien au sol est déjà en place et d’autre parents vont les rejoindre demain. » (Jean Le Bail)
-> Suivre l’événement « Les enfants de la séparation s’invitent à la Rochelle » sur facebook
De mon côté, cela fait bientôt 20 ans que je ne vois plus mes 5 enfants… après ma rupture d’avec leur mère… (c’est elle qui m’a fait expulser de mon foyer) après 28 ans de mariage !
Alors que j’étais un père attentionné… mes 5 enfants ont directement mis fin à nos relations… et même à me haïr !
C’est la justice qui est DIRECTEMENT responsable de cette destruction de famille !
Mes 2 derniers enfants (qui avaient 9 et 10 ans en janvier 1994) n’ont pas terminé leurs études… et… selon des informations, ils ne semblent pas très heureux dans leurs vies de couples…
Ces millions de destructions (dans nos sociétés occidentales) provoquent des violences entraînant des souffrances sur le plan émotionnel, physique et financier… après conflits de séparations et de divorces…
Les aspects cliniques, de ce fléau, sont analysés dans le but de fournir des clés valables de décision médicale. Le »Syndrome de Médée » est une réaction destructive très grave avec impact négatif majeur sur les enfants et les adultes.
Nous avons donc besoin besoin d’une nouvelle législation qui est nécessaire afin de décourager ce comportement et de mieux protéger les victimes.
(Pr Antonio Andreoli – Service de psychiatrie de liaison et d’intervention de crise
HUG, 1211 Genève 14 – Revue Médicale Suisse : http://rms.medhyg.ch/numero-236-page-340.htm
[M6] [Vidéo][Europe1] [Bfmtv] [Lechorepublicain] [Rtl]
@najatvb #Ppnum cf #ONPC du 310813. Pouvez vous nous dire pourquoi vous ne partagez pas le combat des pères qui montent au dessus des grues?
(source)
Egalement sur le sujet, un collectif qui lutte pour la prise de conscience de l’importance de la coparentalité :
Les enfants victimes d’Aliénation Parentale le sont des pères et des mères, car il y a aussi des mères qui ne voient plus leurs enfants à la suite d’un divorce ou séparation. Je suis une maman d’un garçon qui a presque maintenant 17 ans. Je ne suis pas la seule dans ce cas. Je n’ai plus accès à lui depuis 4 ans et demie. Il a tous les symptômes d’Aliénation Parentale. Je me bats impuissante face à une Justice qui laisse les enfants mineurs décider s’il voient ou non un parent et que lorsque les Droits de visite ne sont pas respectés on les met à l’amiable entre les parents! C’est scandaleux. Unissons-nous, pour lutter contre cette maltraitance faite à nos enfants et aux parents (pères et mères) exclus sans raison. Dénonçons haut et fort ce système judiciaire qui favorise l’Aliénation Parentale.
Cependant gardons espoir et surtout utilisons tous nos moyens pour rester en lien,en envoyant des messages et des signes d’amour à nos enfants. C’est très dur, mais pensons que c’est cela qui le fera revenir un jour.
Carmen
je crois que je n’ai pas grand chose à dire que juste BRAVO pour votre commentaire, pour l’avoir subi pendant des années avec mon ex
Bravo Justice de ces mises au point salutaires!
Pour s’éviter tout préjugé sexiste, il faut donc également tenir compte des 270 000 hommes qui subissent les violences conjugales (Observatoire Nationale de la délinquance), des mères pédophiles, de la violence psychologique (culpabilisation, haine, mépris, chantage,..) qui peut parfois être également à la source d’autres violences, etc…
Mais surtout, comprendre que les réflexes sexistes ne permettent pas de résoudre le coeur du probléme.
Penser homme/femme c’est sans solution : on tourne en rond. Il faut maintenant changer de paradigme pour espérer solutionner le problème. Et enfin penser enfant et droits des enfants. Saviez-vous qu’ils avaient, en particulier le droit légitime et naturel de voir père et mère ? Que la mère ou le père ait des angoisses pour elle/lui-même et les fasse jaillir en prétextant des risques pour leur enfant, c’est parfois extrapoler ses propres sentiments au détriment de la reconnaissance des droits fondamentaux de l’enfant mais surtout de son affect (souffrance de l’enfant séparé) et des conséquences psychologiques destructrices de l’individu quand l’enfant-otage de la situation risque de devenir l’enfant-soldat manipulé par le parent qui lui a dénié ses droits.
Arriver à penser droits de l’enfant (primordiaux) avant celui des parents individuellement, est la seule manière de s’extirper de ce cercle vicieux.
Pour les cas (et on trouvera toujours, parce qu’ils existent) où l’enfant court un vrai danger (c’est à dire un danger qui est qualifié et avéré) il y a ici une check-list qui permet de se prémunir de sa propre fragilité humaine à être beaucoup trop sensible "au scandale" et à la calomnie (jusqu’à finir par avoir son jugement faussé) et confondre principe de précaution avec le principe de protection… (ignorer cela, c’est mépriser la souffrance muette d’un enfant pendant au moins les longs mois de la procédure ou par contre, la maltraitance (liée à la séparation indue) est du coup bien réelle car l’enfant est littéralement arraché, avec en sus le risque que la situation coparentale s’envenime encore plus…)
Changer de paradigme est un travail sur soi que chacun doit pouvoir faire (à commencer par les professionnels) et ainsi sera rendu une justice de meilleure qualité … (on n’épargnera moins les vrais danger et on condamnera moins par anticipation les faux – tout en prenant en compte la vrai souffrance de l’enfant séparé et le vrai danger que représentent les dégâts de la destruction psychologique d’un enfant) C’est peut-être le travail d’une vie (ou d’une génération), je vous l’accorde (tant nos réflexes de pensée sont guidés par nos préjugés malgré les lois, malgré les évidences…)
Malheureusement, les « raisons valables qui portent préjudices aux enfants » sont souvent analysées avec partialité. Quand la mère éprouve l’envie de garder l’enfant pour elle toute seule et évoque des peurs ou des motifs non fondés, elle reporte sur l’enfant la crainte ressentie à l’égard du père et le communique ainsi à tous ceux qui l’entourent, particulièrement envers le milieu médical ou juridique. Il est difficile après de faire la part des choses!!!!
Que la loi soit respectée ? Faudrait déjà que la vermine en hermine ait quelque chose entre ses deux oreilles. Ce système est irréformable.
J’ai toujours été contre que le pere soit défavorisé en cas de divorce a moins de raisons valables qui porterais préjudices aux enfants