Une fille devenue mère témoigne sur la manipulation qu’elle a subie l’amenant à rejeter son père : l’Aliénation Parentale
Le témoignage d’une mère victime de la perversion de son propre parent quand elle était enfant.
Qu’il s’agisse d’un père ou d’une mère, excluant puis manipulant l’enfant et dénigrant l’image de l’autre parent, le résultat est le même : un coeur brisé et l’enfant devenu adulte qui continue d’en porter les stigmates… Il est né en aimant spontanément ses parents. Qu’arrive-t-il quand on lui apprend à ne plus aimer, voire à haïr…
« J’ai 30 ans, je suis une femme mariée, maman de 2 enfants.
Je suis une de ces enfants aliénée.
J’ai 1 an et demi quand mes parents divorcent. Mon père avait rencontré une autre femme. Toute ma jeunesse, j’ai entendu inlassablement ma mère me répéter que mon père était lâche, qu’ils nous avaient abandonnés, qu’ils ne payaient pas de pensions alimentaires, j’en passe. Chaque fois que je faisais quelques chose de mal, j’étais mon père, ma beauté c’était sa mère à elle…
J’ai été chez lui petite, je lui faisais les pires crasses (bruler ces vêtements, a lui et sa femme, volé ces affaires, abimer en cachette pour lui laisser la découverte..) avec mes grands frères et sœurs. Quand nous rentions, nous disions a ma mère ce que l’on avait fait, elle était heureuse, nous aussi, nous l’avions vengé.
Et puis je ne sais pourquoi, je n’ai plus vu mon père, lui a cherché à me joindre mais je l’ai rejeté. Mon papa est décédé depuis, et je me rends compte depuis quelques années qu’il était gentil et surtout qu’il nous aimait. Mon premier travail était de lui pardonner, car oui je lui en voulais!!?
Et seulement maintenant j’en veux a mort a ma mère de ce qu’elle ma fait, elle m’a volé mon père. Je ne souhaite plus la voir, elle ne s’en doute pas encore.
Ma mère m’a retiré toute empathie, je me dis seulement en lisant les témoignages que cela a du être dur pour mon père que je n’ai jamais appelé « papa » de son vivant! En fait je me retrouve comme une c… un pantin orphelin, désordonné, plein de troubles que j’essaie de soigner sans succès!
Je n’aime plus ma mère, je me rends compte de son pot aux roses, avant elle était tout pour moi, mère courage et exemplaire, et en fait je me rends compte que la haine et la vengeance sont passés avant moi…
Je souhaite bon courage a tous ces pères et leurs familles, un conseil, n’abandonnez pas, ce qui m’a permis de me dire qu’il y avait un soucis c’est que l’on ma rapporté que mon père venait m’observer très souvent en sortie d’école, donc il m’aimait, donc il y avait eu un bug dans l’histoire.. C’est long mais ne lâchez rien.
Aux professionnels, j’espère qu’ils ne seront plus dupes, personne n’a décelé qu’il y avait un problème de mon coté. Commencer à reconnaitre qu’il y a un problème c’est déjà avance.
Aux mères qui font cela, vous n’êtes pas des mères.
Aux autres enfants comme moi, bon courage, nous seront de plus en plus nombreux….» (Anonyme)
Aussi, de compléter :
Aux pères ou mères, (et à tous ceux, complices ou actifs), dans la maltraitance, qui persévèrez dans votre sadisme, vous réfugiant dans le déni des souffrances, pseudo-protecteurs ou protectrices hypocrites, tandis que vous infligez ces souffrances aux enfants (à vos propres enfants !), en brisant là, un lien sacré, en étouffant un amour véritable, en arrachant l’enfant à son parent aimant. Vous, pervers, insensibles intransigeants et ignorants,… repentez-vous sinon craignez un terrible châtiment..
Merci pour votre témoignage
et ainsi, de faire avancer la cause des enfants qui souffrent (pour qu’enfin, cela s’estompe…) (Préparez-vous à accepter le repentir de votre mère s’il est sincère.) Merci
La souffrance de l’enfant séparé
« L’enfant aime de manière innée. La séparation du lien enfant-parent quand elle s’opère est la première déchirure. »(…).
Si la souffrance de l’enfant est négligée et qu’elle est intense par le fait d’une exclusion parentale, l’enfant va apprendre à se durcir, à ne plus aimer.
The Lighthouse, une animation sur le thème de la paternité
34% des enfants ne voient plus jamais leur père (INSEE)
(Autre témoignage)
« Les mêmes vies…..gâchées par des « folles » egoïstes !
J’ai 39 et maman de 2 ados extra de 17 et 20 qui connaissent tout de ma vie. J’ai cherché longtemps d’où venait mes problèmes…dépression, alcoolisme, scarifications et j’en passe…merci pour cette héritage sublime « maman » ….
J’ai même laissé mourir mon père seul alors qu’il vivait à 2km de chez moi…. J’emmenais mes enfants le voir a l’hôpital mais moi je restais dans la voiture. Je me suis infligée des peines qui ne s’effaceront jamais.
Tout cela a cause d’une femme qui a fait de moi l’objet de sa haine d’un homme et des hommes en général….39 ans et je ne sais pas encore qui je suis mais je me bats chaque jour pour le savoir. C’est tellement dur de se construire seule quand une personne a depuis votre naissance a brisé tout ce que vous auriez dû être.
Quel gachis. » (Sandrine G.N.)
F.R.A.P (Québec) 2010 Final Aliénation Parentale
(Autre témoignage)
« Une fois devenue adulte…comment peut-ont accepter ce qu’on a vécu? Comment passer à autre chose?!
J’ai été victime d’aliénation parentale dans mon enfance, j’ai choisi de tout refouler, de tout oublier…de ne plus y penser. Je suis allée jusqu’à fuir complètement, en déménageant très loin dès que j’ai eu 17 ans.
J’ai eu un parcours de vie très mouvementé, sans jamais vraiment réaliser d’où venait mon mal-être…jusqu’à aujourd’hui…à 28 ans. J’étudie en travail social et on a eu récemment un cours qui abordait le sujet de l’aliénation parentale. Le seul fait d’en entendre parler m’a déchiré le cœur et à la fin, j’ai éclaté en sanglot dans la classe. Rien n’est réglé et je ne sais pas quoi faire. Dois-je haïr ma mère pour ce qu’elle à fait? Elle que je n’ai jamais su confronter…devrais-je justement la confronter ? En ai-je réellement la force?
Je n’ai heureusement jamais complètement rompu le lien avec mon père et aujourd’hui j’essaie de le solidifier encore plus, car je l’ai longtemps perçu comme étant un pur étranger, je commence seulement à me sentir plus à l’aise avec lui. » (Anonyme – 22/10/2014)
Notre réponse :
Il faut condamner les actes mais les personnes seront jugées plus tard. D’ici là, chacun est libre de se repentir … ou pas. Redoubler d’Amour et en particulier, envers votre parent aliéné, sera la meilleure compensation et la plus belle revanche face au manque dont vous avez souffert. Dénoncez puisque vous comprenez mieux que quiconque cette souffrance et la détestation qu’elle porte en elle. Si cela ne sauve ne serait-ce qu’un seul enfant ou ouvre les yeux et le coeur à d’autres, comme vous l’avez ouvert vous même : alors vous serez en plus artisan d’un autre bonheur retrouvé : c’est le plus bel acte de résistance dans ces temps de décadence et d’aveuglement.
Qu’est-ce que l’Aliénation Parentale
« Les enfants détruits par l’Aliénation Parentale» (…).
« c’est une sorte de massacre avec les meilleures intentions du monde ! Chaque parent se dit désireux de tout faire pour leur enfant. Avec l’enfant que l’on dit vouloir protéger et qui est réellement esquinté.» (Paul Bensussan, expert national)
Le syndrome de Médée
« Le syndrome de Médée ou le coeur des enfants en sacrifice » (…).
« Le syndrome de Médée est une modalité de harcèlement mise en œuvre par un parent voulant priver son/sa conjoint/e de la relation avec ses enfants et apparaissant à l’occasion d’une rupture conjugale.»
«Il s’agit en somme d’une forme organisée de maltraitance qui porte sur une dimension vitale de la vie affective et se traduit par des effets psychotraumatiques très importants.» (Antonio Andreoli – Service de psychiatrie HUG – Rev Med Suisse )
Extrait documentaire « Pères perdus »
NB : A rappeler également que de très nombreuses mères subissent également ce même schéma aliénant :
Ex: 1 témoignage (émouvant) d’une mère victime d’aliénation (FleurBelge) [en tant que Maman] :
« Il faut cesser de dire que ce ne que sont les pères qui sont rejetés!
Je suis moi une mère aimante, A 3 ans pour ma fille et 6 ans pour mon fils, mes 2 enfants adorés ont subi l’aliénation parentale par leur père contre moi…. (….) » [la suite ici]
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* A quoi ca ressemble (concrêtement) une manipulation d’enfant ? Ici, 2 exemples de manipulation (enregistrement téléphonique) 1 père / et 1 mère
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Il est temps que les « professionnels » des affaires familiales cessent enfin d’être les complices actifs de ces vies d’enfants brisés et mettent en place les mesures préventives nécessaires pour réduire l’Exclusion Parentale (NRE, EGV) et l’Aliénation Parentale. Et ensuite de sensibiliser les parents à cette maltraitance psychologique intolérable, une fois l’avoir comprise sois-même… (cf lien suivant)
Affaires Familiales, la situation est alarmante :
Les Pros sonnent l’alarme !
Renouer le lienFICHE PRATIQUE
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Comment renouer le lien parental avec un enfant aliéné/manipulé et devenu adulte ?
(…) [ci-contre]
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 A suivre : Lettre ouverte aux négationnistes du SAP |
 A suivre : Les 20 demandes d’un enfant de parents séparés |
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AFFAIRES FAMILIALES &_DROITS_DES_ENFANTS 
Bonsoir… Je pense avoir fait le contraire : j’ai décidé que ma fille devait avoir des relations avec ses grands parents des deux branches, paternelle et maternelle, à défaut d’en avoir avec son père qui avait disparu et qui n’avait jamais posé le regard sur elle, ni parlé avec elle, et qui n’avait jamais montré d’intérêt depuis l’annonce de ma grossesse puis la naissance de notre enfant.
J’ai décidé aussi de ne jamais avoir de propos négatifs sur son père. J’ai essayé de la faire parler vers l’âge de 5 ans sur l’absence de son père, ses sentiments, mais elle est restée silencieuse. J’ai compris bien après (j’avais 19 ans lorsque notre enfant est née, et son père en avait 21) que son père était probablement « malade », il m’avait annoncé qu’il avait le projet (à 21 ans, très très beau, intelligent, cultivé, courageux au boulot, mais déscolarisé avant le baccalauréat, sensible, versé dans des formes de mysticisme, intéressé par le tarot, il m’a annoncé qu’il avait le projet de s’autodétruire, à l’instar de Jim Morrison : grossir, devenir alcoolique. Je n’ai pas bien compris… Il l’a fait. Cela fait des dizaines d’années qu’il est sans domicile et alcoolique, et physiquement méconnaissable. Il a pourtant survécu, sa fille l’a retrouvé il y a quelques années, vers 30 ans, avec l’aide de la police).
Les relations de ma fille avec ses deux familles ont été suivies, c’était une petite fille très gaie et très mignonne, très sensible et intelligente. Puis une jeune fille très jolie et un peu agressive avec moi. Normal. J’ai toujours été fière de ma fille et anxieuse de son manque de père. J’ai le sentiment d’avoir fait le maximum que je pouvais pour qu’elle ne subisse pas les cauchemars que j’avais moi-même vécus enfant et dans ma jeunesse, dans ma vie d’adulte aussi. J’ai été une mère célibataire instable et souvent malade (hospitalisations, beaucoup de grosses crises d’asthme, des crises dépressives aussi qui m’ont bloquée plus de 4 ans de ma vie sans pouvoir sortir, qui m’ont fait confier ma fille à ses grands parents à tour de rôle pour ne pas avoir à la « confier à la Ddass » comme me le conseillait une psychiatre, merci du conseil.)
J’ai le sentiment d’avoir fait le maximum, en pensant toujours à l’avenir de ma fille : lui assurer la sécurité tout d’abord par l’amour et la protection familiale du coté de son père comme du côté de sa mère, et lui assurer un avenir par les études, une ouverture sur les autres et sur les cultures étrangères, une formation professionnelle, un vrai métier.
J’étais fière d’avoir su permettre de bonnes relations entre elle et ses familles, familles qui n’avaient pas été bonnes avec moi, pour employer un euphémisme : je refusais qu’elle soit concernée par ce qu’il m’était arrivé. Elle a passé presque tous ses Noël sans moi car j’étais seule et que ses familles étaient grandes et chaleureuses avec elle, avec des grands parents, des oncles, des tantes, des cousins, des cousines, de grandes tables, la fête…
A 56 ans, un an après lui avoir fait donation de presque tout l’héritage reçu de ma mère afin de l’aider à financer l’achat récent de son appartement, alors que je suis handicapée à plus de 80% et que je vis de peu, satisfaite du minimum et ne manquant de rien, ayant toujours considéré la vie de ma fille plus importante que la mienne (la mienne trop cassée depuis trop longtemps), alors que je commence enfin à vivre un peu sereinement, que j’ai enfin un chez-moi et que je vis dans une région douce et belle, à 56 ans, alors que je viens de l’aider à déménager car elle veut partir vivre à l’étranger, et que ses affaires sont désormais chez moi, j’ai découvert, en ouvrant un carton qui indiquait contenir les ouvrages de mon arrière-grand-père philosophe, une quantité incroyable de cahiers noirs qui semblaient anciens. Croyant à des cahiers de mon arrière-grand-père, j’en ouvre un… Et là je découvre immédiatement une phrase de haine qui m’était adressée. Surprise, je lis… je lis… je lis la haine de ma fille, j’ouvre un peu plus loin, toujours cette haine, j’ouvre un autre cahier au hasard, des cahiers anciens, de son adolescence, de sa jeunesse, de sa vie d’adulte, de sa vie récente, je ne lis que quelques lignes dans 5 cahiers différents : une logorrhée ininterrompue de haine si puissante que je trouve le mot « haine » trop faible…
J’ai repris la lecture d’un cahier un mois plus tard : des pages encore plus dures, qui datent de quelques années, en plein dans ces années que j’ai passées allongées sans pouvoir sortir, presque 4 ans. Seule.
Je comprends (c’est écrit en énorme des dizaines de fois) que ma fille me hait. Elle me traite de tout en énorme : salope, sale pute, connasse, etc. Je te hais ! Je te déteeeeeeeeste ! (en majuscules bien-sûr.)
J’ai un vague sentiment de folie. Je m’interroge : folie ? Pas folie ? Je pense à une maladie mentale, mais comment le savoir ?
Elle a vu un psy (je ne le savais pas). Dans une phrase qu’elle rapporte, son psy parle à ma place : « Votre mère ne comprendra pas. » (en l’occurrence quelque chose que je n’ai aucun mal à comprendre.)
Mon médecin à moi n’est pas content du tout : il ne faut pas lire un journal intime. Pardon mais je ne savais pas que c’était un journal intime (je n’en ai jamais tenu moi-même), et mettez-vous à ma place. Vous découvrez subitement que votre fille vous hait depuis l’âge de 5 ans, sans discontinuer, elle en a 36. Pire que tout : un sentiment de vide existentiel extrêmement anxiogène. Le sentiment que ma fille a rempli un vide existentiel de haine. Je comprends cette haine (c’est mon interprétation à chaud, ce n’est pas une analyse fine) je comprends cette haine comme le remplissage d’une béance laissée par l’absence de son père. Le remplissage d’une béance immense avec de la haine. La haine de sa mère. (Qui d’autre ?)
Tout de moi lui inspire la haine, tout, y compris des griefs imaginaires. Je lis qu’en lui envoyant une casserole d’eau bouillante au visage, je lui ai brûlé la cuisse au 3e degré. La phrase elle-même cloche, comment ne s’en rend-elle pas compte ? La donation que je lui ai faite de 100 000 € hérités de ma mère en 2014, complétés d’un prêt de 20 000 € pour l’aider à financer l’achat de son appartement (la mettre en sécurité : ma priorité depuis le début, j’ai vécu dans la rue, j’ai été enceinte dans la rue, j’ai financé mes études tardives moi-même, ma famille refusant de s’en charger après mon bac précoce, je ne supporte pas l’idée d’une femme en difficulté, encore moins de ma fille en difficulté), lui inspire ce commentaire : « Pour ma mère je ne suis que de l’économique. »
Il est vrai que je lui ai financé ses études. Il est vrai que je lui ai déjà fait donation d’une partie d’héritage de mon père il y a des années, toujours pour l’aider lorsqu’elle était étudiante : lui permettre de voyager, de se cultiver…
Des commentaires haineux, des insultes inouïes sur le seul fait que j’aie pu faire un commentaire pas très malin un jour sur une photo sans intérêt qu’elle avaiit prise (mais rien sur les commentaires sincèrement admiratifs de photos exceptionnelles : elle est photographe et monteuse de films, rien sur mon admiration il y a des années lorsqu’elle m’a présenté ses poèmes en anglais (j’ai fait des études d’anglais et de Lettre modernes, j’ai été « scotchée » par la qualité de l’écriture poétique de ma fille. Je l’ai encouragée à continuer…
Rien sur toutes les fois où je lui ai dit qu’elle était belle, bien plus jolie que bien des jeunes filles. Et intelligente. Et cultivée. Sensible.
Tout à coup je découvre cette haine et je me demande si ma fille n’a pas joué la comédie depuis le début. Manipulé tout le monde, séduit chacun pour se faire passer pour une gentille personne, fine, intelligente et belle, à l’intérieur autant qu’à l’extérieur.
Je ne sais pas. Je suis dans la confusion totale. Je n’aime plus ma fille, je ne ressens plus rien : je ne veux plus la voir, je redoute le jour où elle viendra (forcément) prendre ses affaires avant de partir. Je n’ai plus rien à lui dire et je ne veux pas non plus lui parler de ma découverte. Je n’arrive plus à répondre à ses sms. Je me force, je ne signe plus « maman », je ne peux plus. Je n’ai jamais été capable d’hypocrisie de ma vie, je me vois l’être maintenant, toujours et encore pour la protéger : elle est en pleine longue marche sur un chemin de pélerinage. Je veux lui laisser une chance de se reconstruire à l’étranger, m’oublier totalement, si elle le peut, si ça peut l’aider. Je n’ai plus aucun intérêt pour elle, pour sa vie : tout n’était que mensonge jusqu’à présent, en quoi puis-je encore croire..?
Je lis ici que les mères et les pères qui séparent leurs enfants de leur parent absent sont des salauds de la pire espèce. C’est ce que j’ai toujours pensé aussi et ce que j’ai voulu éviter.
J’ai essayé l’attitude opposée, que je croyais saine.
Je lis « Mon père est un chamane, ma mère est un serpent. » Elle a plus de 30 ans lorsqu’elle écrit cela.
Vous êtes libre de croire qu’il n’y a pas de fumée sans feu, ou que j’aie bien dû faire quelque chose qui m’a fait mériter cela.
Je me rends compte qu’en cultivant une image positive du père, sans jamais le critiquer, sans empêcher ma fille de cultiver des relations normales avec sa branche familiale paternelle, je l’ai aidée ou conduite à construire une image fausse, sacralisée, de son père. Et que cela ne lui a pas rendu service, car sa vie entière semble remplie de cette construction toxique, semble t-il à l’extrême.
Elle n’a désormais plus ni père (qu’elle n’a jamais eu) ni mère.
Quelque part, néanmoins, j’ai lu aussi : « C’est sûr qu’elle m’aime. » Et puis ailleurs : « Elle est généreuse. » Toute jeune étudiante elle observait : « Je suis selfish et radin. »
Comme son père. Je m’autorise enfin à exprimer clairement ce que je crois vraiment de son père.
Le sentiment que ma fille est dans une souffrance terrible et que je ne peux rien, rien du tout. Que me taire et la laisser partir loin, très loin de moi. Et que j’ai fait une erreur monstrueuse en cultivant cette image positive, et même douce, de son père. C’était un mensonge : il était égoiste, ne pensant jamais aux besoins d’autrui, et totalement insensible à la douleur d’autrui (j’ai pensé récemment en réfléchissant qu’il était peut-être atteint d’une forme d’autisme). J’ai noté, après que ma fille l’a retrouvé en faisant une recherche avec l’aide de la police, qu’il l’avait manipulée en lui racontant une version mensongère de mon départ (oubliant que le dernier à partir définitivement et en disparaissant tout à fait, c’était bien lui, des années plus tard). Il a depuis à nouveau disparu.
La nature humaine. Qui peut prétendre détenir la vérité ?
Notre espèce est violente.
Je ne vois ni vérité ni solution nulle part.
Je ne crois plus en rien.
Mais vous qui êtes pleins de certitudes, je vous plains.
Et si votre fille avait, tout simplement, écrit un roman ? Donc, une histoire fictive ? Y avez-vous pensé ?
Lorsque votre fille viendra vous voir, pourquoi ne lui demandez-vous pas une explication sur l’existence de ces »cahiers » ?
A votre place, je le lui demanderais, calmement, lui expliquant que vous pensiez que ces »cahiers » appartenaient à votre »arrière-grand-père philosophe »… Après les explications de votre fille, je pense que vous retrouverez vos liens habituels d’affection envers elle.
Les liens de loyauté, entre un enfant et sa mère, ne peuvent pas être brisés.
Soyez donc loyale envers elle, en lui demandant dans quel but elle a écrit tout cela.
Ce serait dommage de condamner votre fille sans une explication de sa part. Bien à vous, LouPerdrix
Je suis une maman dont l’enfant est victime de ce problème. J’ai eu beau tout faire pour prévenir la juge lors de notre dernière convocation, la psychologue de mon enfant a témoigné auprès de l’enquêtrice sociale, son témoignage a été tronqué largement, la juge n’a pas écouté la plaidoirie de mon avocate, le père a pourtant reconnu lui même et avoué à la juge avoir impliqué directement et délibérément notre enfant dans le conflit, me dénigrer devant lui etc, aucune sanction, même pas un avertissement. Mon enfant est suicidaire à 10 ans à peine, nous continuons à l’aider au plus, psychothérapie, accompagnement etc… La justice française doit impérativement se mettre à jour face à ce fléau connu mais pas suffisamment reconnu. Et que dire des familles victimes de cela, maman meurtrie, fratrie en souffrance, familles abîmées, vies gâchées.
Bonjour AF&ED, Je voudrais répondre à Léna qui a écrit :
»J’ai 35 ans et je suis la maman de trois enfants âgés de 10 à 12 ans, aujourd’hui victimes de SAP de la part de leur père, à qui la justice les a confiés il y a 3 ans parce que je venais de me marier avec un militaire et que cette vie de « mutations fréquentes » serait déstabilisante pour les enfants »…
En effet, je voudrais lui signaler que si elle a un jugement qui stipule qu’elle a un droit de visite normal, chez elle, de ses enfants… et que le papa des enfants refuse qu’ils aillent chez leur mère… la seule possibilité de lui imposer l’obligation de présenter les enfants à leur mère c’est la menace d’astreintes (par ex) de 50 € / jour (ou davantage) pour non- présentation des enfants à leur mère.
Cette demande d’astreinte est à solliciter au juge par un avocat spécialisé en Droit de la Famille.
Remarque : des avocats ont refusé de demander des astreintes (dans ces mêmes situations) prétextant que cela amènerait des conflits supplémentaires.
Or, si l’on ne fait pas jouer la menace d’une sanction lors de cette »non-représentation d’enfant » à un parent, le délit persistera longtemps ! Les enfants aliénés haïront de plus en plus leurs parents rejetés !
Il faut donc faire respecter les décisions de justice, accordant un droit de visite et d’hébergement au parent chez qui l’enfant ne réside pas habituellement,… ce qui est fondamental dans l’intérêt même de l’enfant.
L’article 227-5 du code pénal prévoit que le fait de refuser indûment de représenter un enfant mineur à la personne qui a le droit de le réclamer est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.
Il faut donc »porter plainte », et puis présenter les plaintes au juge… et demander des astreintes pour non-représentation d’enfant !
En effet, la mise en oeuvre des décisions de justice fixant l’exercice des droits de visite et d’hébergement ne permet pas le recours à la force publique dans les conditions du droit commun des procédures civiles d’exécution.
Le parent lésé dans ses droits peut, en revanche, déposer une plainte auprès des forces de l’ordre, celles-ci étant tenues de la recevoir selon l’article 15-3 du code de procédure pénale, pour dénoncer ces faits constitutifs du délit de non-représentation d’enfant. Si la plainte est déposée le jour-même où les faits de non-représentation sont commis, les forces de police et de gendarmerie disposent des pouvoirs liés à l’enquête de flagrance.
Accompagné de témoins, allez chercher votre enfant ! Si l’enfant n’est pas là, ou si vous trouvez une porte close (ou qui ne s’ouvre jamais) alors allez au commissariat ou à la gendarmerie, pour leur demander d’intervenir pour constater les faits de non représentation d’enfant et de dresser un PV.
Ce conseil est valable pour tous les parents qui ont un jugement qui stipule bien que les enfants ont un droit de visite et d’hébergement chez eux.
Il suffit aussi de consulter Google en tapant »Non-représentation d’enfant » pour obtenir tous les conseils à suivre…
Les astreintes pour NRE sont très efficaces pour obliger les parents à obliger les enfants à voir leurs papas ou leurs mamans ! Ainsi, ils peuvent dire à leurs enfants : »Tu dois allez voir ton papa, ou sinon, je vais avoir des ennuis avec la justice » !
De leurs côtés, les enfants comprendront qu’ils doivent voir leurs pères ou leurs mères ! Et qu’ils doivent le respect à leurs parents !
FICHE PRATIQUE
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Comment renouer le lien parental avec un enfant aliéné/manipulé et devenu adulte ?
(…) [ci-contre]
Bonjour,
J’ai divorcé en 1994 et depuis ce jour-là mes quatre enfants, Thomas, Marion, Gaëlle et Pauline, refusent de me voir.
Cela fait maintenant plus de 15 ans….
Pendant des années, j’ai essayé de comprendre, avec ma compagne, la haine dont je suis l’objet de la part de mes enfants. Alors, à force de recherches, et par notamment un investissement dans plusieurs Associations, le mot « conflit de loyauté » est apparu évident. Mais je n’avais encore jamais entendu parler du « Syndrome d’Aliénation Parentale ».
Comme beaucoup d’autres, j’avais le choix, entre souffrir en silence, jour après jour, nuit après nuit, ou souffrir de toutes les façons, mais en témoignant de mon histoire pour faire découvrir ce phénomène qui frappe des milliers d’enfants dans nos pays occidentaux.
J’ai choisi cette deuxième solution, pour que cette douleur intime et inexplicable ne soit plus un tabou, et pour faire savoir que cela peut arriver à n’importe quelle famille aussi.
C’est avec l’image de mes enfants dans le cœur, et fort de mon expérience dans le domaine juridique et social, ( après avoir milité dans diverses Association depuis plus de quatre ans), avec la conviction qu’il faut s’engager et se battre pour permettre à tous les enfants de continuer à voir leurs deux parents même si les séparations parentales sont conflictuelles, afin qu’ils puissent avoir une chance de devenir des adultes responsables et équilibrés.
Aujourd’hui, mes enfants sont adultes, mariés pour deux d’entre eux, ils vivent leur vie et je pense qu’ils n’ont rien oublié des années passées ensemble : ils sont simplement sous l’emprise d’un phénomène, aujourd’hui expliqué mais encore trop méconnu en France.
Je pense que c’est par la connaissance de ce syndrome, par l’information des parents et des professionnels, que d’autres enfants seront un jour mieux protégés d’un parent aliénant et des terribles dégâts que cette déchirure peut faire dans la vie des familles.
C’est pour cela que je pense m’engager et que je propose de mettre mon énergie au service de la société et des autres, notamment en créant au 01 décembre 2012, une Association » J’aime ma Maman & mon Papa » qui agit contre l’Aliénation Parentale . . .
Le témoignage est déroutant, la conversation enregistrée scandaleuse. Je réagis en tant que mère et belle mère. Ma fille a 6ans, elle voit son père durant les vacances scolaires car il habite loin. Malgré nos différents de parents séparés, nous avons toujours réussi à protéger notre fille de nos conflits passés. Je m’inquiète beaucoup pour les filles de mon conjoint âgées de 6 et 11 ans qui sont manipuler par leur maman: demande de choisir entre leurs parents, critiques et insultes vis à vis du père , de moi même , culpabilisation lorsqu’elles passent de bons moments chez nous, fait mentir les enfants. Actuellement, les filles ne savent même plus se qu’elles ont droit de nous dire ou pas. Elles connaissent un stress éprouvant (mal de ventre, angoisse,anxiété…) Même le soir de l’anniversaire de la petite ,elle a appelé en larmes disant qu’elle était triste qu’elle ne soit pas avec elle. La grande a osé dire à sa mère qu’il ne fallait pas faire ça à sa soeur car ça la faisait pleuré. Sa mère a changé d’attitude et lui a dit « ton père a gagné, tu m’aimes plus, moi non plus, je t’appellerai plus et je viendrai pas te chercher ». J’ai passé des heures à essayer de les consoler mais la blessure est grande surtout quand elle est faite par sa propre mère. J’ai essayé de les rassurée leur expliquant que leur maman les aimait, qu’elle avait parlé sous la colère car je sais combien la figure maternelle est importante dans la vie d’un enfant. Que puis je faire de plus? J’aimerai les aider car je sens bien que la situation les bouleverse de plus en plus?
A tout les père qui subissent la haine, la vengeance de leur ex femme par le biais de leur propre enfants, courage. Ne jamais baisser les bras mais si c’est parfois bien difficile je le sais lorsque je vois mon compagnon se faire torpiller par la mère de ses enfants. N’entrez surtout pas dans ce jeu de qui donne plus, soyez tout simplement présents au maximum et aimant. Instauré un climat de confiance et de respect pour les aider à grandir au mieux.
J’ai lu votre message. Hélas, se laisser aller du fait de sa souffrance, à la perversion gâche la vie, la conscience et l’âme du pervers. Mais en attendant, c’est la psychologie de l’enfant qui est anéantie.
Aussi quand la perversion est installée, elle se traduit par un déni de la souffrance qu’elle impose…
Mais si cette mère qui souffre a encore suffisamment de coeur pour s’inquiéter plus encore de la souffrance de ses propres enfants plutôt que d’être emportée par la sienne propre. Alors il y a encore un espoir qu’elle ne gâche sa vie et ne ruine pas la psychologie des enfants meurtris car aimant leurs deux parents.
Aussi, dans ce cas, une aide pourra lui être apportée pour désamorcer cette situation.
2 articles pourraient être pertinents pour une prise de conscience préalable :
1/ 20 demandes d’un enfants à ses parents séparés : https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/04/04/les-20-demandes-dun-enfant-de-parents-separes/
2/ Témoignage d’un enfant à qui on a appris à haïr : https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/12/07/un-enfant-dresse-pour-hair-continue-de-souffrir-et-demande-des-comptes/
On ne devrait pas à avoir à rappeler ces évidences sauf que la société n’est plus conscience car en perte de valeurs et de repères.
Pour tenter de contrebalancer, et s’attaquer aux racines du mal, l’article suivant, s’adresse aux personnes qui souhaitent participer à l’effort collectif cherchant à tenter d’inverser la tendance sinon la ralentir :
https://affairesfamiliales.wordpress.com/2011/11/11/que-faire-pour-enrayer-ces-souffrances-inutiles/
Papa de 46 ans, je viens de mettre des mots sur mon mal être , sur ce sentiment d’être seul à souffrir, d’ être rejeté par son fils sans comprendre pourquoi, pourquoi ses mots si dures de mon fils âgé aujourd’hui de 15 ans …
En découvrant ce site j’ai donc compris ce qu’était toute cette douleur , compris ce que mon fils pouvait ressentir…
aujourd’hui j’ai décidé de lutter , j’ai décidé de me battre en communiquant sur ces enfants pris en otage , en expliquant tout le mal que cela fait et que psychologiquement c’est terrible !
Quoi faire? J’ai contacté mon avocat, c’est un départ mais si vous avez des témoignages, des cas, des procédures, je veux ne pas laisser mon fils être détruit psychologiquement, mes enfants sont ce que j’ai de plus cher, de plus précieux …
Franck
Voici un enregistrement audio caché qui montre bien le processus de manipulation psychologique d’un enfant par un parent pervers
Ceci est une maltraitance psychologique. Il n’y a aucune excuse à faire souffrir un enfant (son propre enfant) au prétexte que l’on souffre soit-même.
Il y a un gros problème de société qui fait que les enfants ne devraient pas être tirailler d’un côté ou de l’autre. Compte tenu de l’inertie de la société à pouvoir prendre en main ce problème efficacement (tandis qu’elle l’encourage depuis plusieurs décennies), il faut diffuser l’information : ces manipulations psychologiques sont intolérables. En attendant des dizaines de milliers d’enfants souffrent à l’instar de celui-là.
Merci de diffuser aux parents inconscients et pervers, les 20 demandes d’un enfant à ses parents séparés et les pages du présent site.
L’aliénation carricaturée (Dieudonné Mbala « Le Divorce de Patrick » – 2003)
Quand la réalité, rejoint la carricature…
« Couple déchiré, enfant otage » (Olivier Pighetti pour Un monde en face – extrait téléphone)
+ Suite du reportage « Couple déchiré, enfant otage »
+ d’infos sur les parents pervers et la perversion
Le SAP est un drame pour les enfants,c est quelque chose qui prime leur liberté.
Les mêmes vies…..gâchées par des « folles » egoïstes ! J’ai 39 et maman de 2 ados extra de 17 et 20 qui connaissent tout de ma vie. J’ai cherché longtemps d’où venait mes problèmes…dépression, alcoolisme, scarifications et j’en passe…merci pour cette héritage sublime « maman » ….j’ai même laissé mourir mon père seul alors qu’il vivait à 2km de chez moi….j’emmenais mes enfants le voir a l’hôpital mais moi je restais dans la voiture. Je me suis infligée des peines qui ne s’effaceront jamais. Tout cela a cause d’une femme qui a fait de moi l’objet de sa haine d’un homme et des hommes en général….39 ans et je ne sais pas encore qui je suis mais je me bats chaque jour pour le savoir. C’est tellement dur de se construire seule quand une personne a depuis votre naissance brisé tout ce que vous auriez dû être. QUEL GACHIS
Chère alién, merci pour votre pensée pour moi 😉
Depuis plus de 18 ans, je ne vois plus mes 5 enfants qui ont, maintenant, 45, 44, 35, 28 et 27 ans.
Je n’ai plus aucun espoir de les revoir ! J’ai dû subir 16 années de procédures (procès durs) de conflits où mon « Ex » n’a pas cessé de mentir, jusqu’à la fin, où chez le Notaire, elle prétendit (avec la complicité de son »avocat sans loyauté ») que… depuis janvier 1994… je n’avais jamais payé un centime pour la pension alimentaire, ni pour la moitié du prêt hypothécaire !
Le Notaire a donc déduit, de ma part… (je ne sais pas combien, car c’est aussi un Bric-à-brac que cette vente judiciaire) … une somme importante. J’ai pu prouver que j’avais tout payé… et même plus de 20.000 Euros en trop (par saisies). J’ai donc récupéré la somme qui m’avait été déduite, mais pas les 20.000 Euros en trop !!! Une belle INJUSTICE EN PLUS !
J’ai »jeté le gant » en mai 2010 et j’ai tourné la page.
Au mois de mai 2012, ma plus jeune fille m’a contacté, par téléphone, et m’a reproché de l’avoir, elle et son frère de 9 ans (quand ils étaient gosses) battue à coups de cravache… alors que je n’ai jamais levé la main sur eux !
C’est un phénomène de fausse mémoire, bien connu. Mais dans ce cas ci, il est impossible de prouver la fausse mémoire de ma fille, ni celles de mes 4 autres enfants.
Comme vous le dites, ils ne se rappellent même plus des bons moments passés ensemble !
Mais j’ai dit à ma fille que ma porte restait toujours ouverte mais pas pour entendre des mensonges à mon endroit. Mais je ne me fais aucune illusion ! Je n’ai plus d’enfant !
C’est tout à fait exact. Une de mes filles sur laquelle je n’ai même pas levé la main une seule fois, est aujourd’hui persuadée que je la frappais comme plâtre tous les jours. Elle dit que je la collais au mur ou au plafond, je ne sais plus pour la battre. Les dénégations de ses frères (« tu crois pas que tu exagères un peu, là ? ») n’y font rien, elle se met très en colère pour dire que c’est vrai qu’ils sont de mauvaise foi (on me l’a raconté).
Ce qui marque d’ailleurs, c’est que c’est le parent aliénant qui est un monstre. Et pourtant il ne faut pas que les enfants rompent avec lui. Il ne faut pas rompre avec ses parents. D’ailleurs au début de la séparation, c’est moi qui demandais aux enfants de ne pas rompre : moralité, c’est le parent aliénant qui les a fait rompre avec moi. L’absence de tout bon sens témoigne d’une véritable maladie mentale. J’ai perdu tout prestige auprès de mes enfants d’autant plus que la haine des juges à mon égard m’a fait passer pour un pauvre type (s’il perd tous ses procès, c’est que c’est la preuve que c’est un con. S’il est pas content des juges, c’est que c’est un paranoïaque. Il est curieux de constater que ces éléments préexistaient en germe dès avant la séparation du côté du conjoint qui se méfiait de moi et me calomniait auprès des enfants, mais du fait que les parents vivent ensemble les calomnies ont une influence mons profonde), même si mes enfants m’adoraient). Les juges français sont ignobles, ils ont fait un mal considérable et continuent à le faire. Je considère que ce sont eux les responsables.
Mais je voudrais dire à la dame qui témoigne : même si votre maman a des torts évidents, ne rompez pas avec elle. La vie est courte, vous ne le regretterez pas, même si les relations sont assez tièdes, ne rompez pas. Prenez des nouvelles de temps en temps autour d’une tasse de café prise ensemble etc. On ne choisit pas ses parents, madame. Ne passez pas d’un excès dans l’autre.
Quoique finalement, les conseilleurs n’étant pas les payeurs, même si comme je le crois parce qu’on me l’a dit, la rupture n’est pas une bonne chose, et puis que cela dépend aussi de si votre mère demande ou non d’avoir à vous voir.
Bref, évidemment je ne peux conseiller ne connaissant pas la situation. Donc je retire mes conseils.
Mais ce qui est lamentable en France ce sont les juges parce que ce genre de situation ne devrait pas exister.
Ce témoignage nous prouve bien que des enfants devenus adultes peuvent comprendre ce qu’un des parents leur a fait subir en l’instrumentalisation dans une vengeance vis à vis de l’autre parent. L’esprit de l’enfant est malléable et sa réification dans des conflits parentaux ou par des systèmes d’influence est un défi pour lequel une réponse à apporter doit certainement exister. Nous pouvons cependant être surs que cette réponse ne peut être institutionnelle.
je suis la maman qui a poster ce temoignage, je suis très heureuse que cela ait eclairé certaines personnes.
a la lecture des commentaires, j’aimerais rajouter certains points, surtout a l’intention de ces personnes qui ne voient plus leurs enfants. Comme je l’ai dit, il ne faut pas abandonner, quand vous voyez vos enfants, ne parlez surtout pas en mal du parent « aliénant ». j’ai souvenir que mon père m’avait juste demandé si ma mère continuer de rouler a 30 en ville, je l’ai super mal pris, quand j’ai relaté les faits a ma mere, elle ma dit : « tu as vu comment il se moque de moi.. » j’étais très jeune et d’accord avec elle.il faut vous mettre dans l’esprit que souvent les enfants sont coupés de l’extérieur. je n’ai aucun souvenir qu’un jour quelqu’un soit venu nous voir a la maison, on n’allait jamais chez personne. je ne voyais que mes amis a l’ecole! nous vivions seulement entre nous, les conversations tournaient en rond, et nous n’avions pas de points de vue externes.
Entres freres et soeurs, il y avait une telle rivalité entre nous, que souvent cela en devenait violent! aujourd’hui nous ne nous cotoyons plus, je suis la seule avec un boulot et une famille. mon frère se drogue depuis qu’il est ado et ma soeur est alcoolique.
A la personne qui me dit de ne pas couper les ponts afin de ne pas renchérir dans la souffrance, je reponds que le paroxysme a pour moi était atteint! je ne suis responsable de rien dans cette histoire, tout est la faute de ma mère, en m’ecartant, je me dedouane! et surtout, elle me fait peur, une crainte que je ne devrais pas avoir étant independante, mais des qu’elle me contredis, meme si je sais que j’ai raison, je m’ecrase de peur d’elle!
De rajouter aussi que le pire dans cette histoire c’est que l’on m’a tellement lavé le cerveau ou alors est ce pour me protéger mais je n’ai plus aucun souvenir heureux du temps que je passais avec mon papa, mais alors plus aucun!
Une grande pensée pour le pseudo Will, j’espère que cela s’arrangera pour vous! quel gachis au final..
cordialement.
Bonjour, je suis tombé sur votre témoignage en regardant sur internet des « reponses » a mes questions. ..
Je suis exactement l’inverse de votre maman, j’ai caché a mes enfants toute ma souffrance, et j’ai interdit a toutes les personnes de leur dire pourquoi j’ai décidé de divorcer.
Le choix d’épouser leur papa n’était pas leur choix, c’était moi qui avait aimé leur papa comme une folle, c’était moi qui avait rêvé a une vie remplie de bonheur et harmonie avec mon mari et nos deux enfants, pourquoi faire souffrir deux loulous pour qque chose dont n’ont meme pas demandé a etre la… ils n’ont pas choisi leur parents, ils sont arrivées par amour et ils vont grandir dans l’amour. ..
Ils n’avaient meme pas 2 ans et 1 an quand j’ai demandé le divorce, j’avais rêvée 7 ans qu’il va changer et que les enfants vont combler notre vie… malheureusement il est trop égoïste. .. j’ai eu la patience avec lui, je lui ai appris petit a petit a devenir papa, après la séparation. .. j’ai gardé son image présente dans leur vie, même si il ne venait pas les voir… quand ils ont grandis, 3 et 4 ans, il a commencé a les prendre chez lui, j’étais la, pour l’aider, le guider et soutenir pour les connaître et les comprendre. .. j’ai créé une relation très forte entre eux 3… je regrette rien, même si il les manipule aujourd’hui. .. il leur dis des choses fausses, juste pour me faire du mal, je rentre pas dans son jeu, je suis assez mâture pour faire la différence entre mes enfants et mes problèmes avec mon ex mari, je lui ai meme expliqué a milles reprises que les enfants vont grandir et que il sera jugé pour avoir tellement voulu me rabaisser devant eux… ca me fait super mal de penser qu’un jour ils vont comprendre que papa n’est pas vraiment celui dont je leur parle et celui a qui je trouve toujours des excuses quand il fais des promesses et il ne les respecte quasiment pas …
Une chose est sure, mes enfants vont jamais savoir la souffrance que j’ai eu, vont jamais savoir que leur papa m’a souhaitée la mort quand je n’avais que 29 ans, j’étais seule avec mes enfants et je suis tombé malade, cancer en stade 3… ils savent tjr rien, malgré leurs âges aujourd’hui. .. et ils vont jamais le savoir, je veux que mes enfants profitent de leur vie, qu’ils aiment qui ils veulent, qu’ils gardent leurs petits secrets avec papa comme avec maman…
Jai deux enfants qui n’ont pas de souffrance, car j’ai toujours trouvé les bons arguments pour les rassurer et les faire garder dns leur coeurs que le côté positif . .. ils ont 2 fois plus de vacances, ils ont leurs chambres a la maison et leurs chambres chez papa, quand ils y vont un wk sur deux… et maintenant, quand chez papa qqun parle mal sur maman, ils n’écoutent plus, ils vont ailleurs et ils continuent a etre des enfants !
Quand ils viennent me dire que papa a dit telle chose, ils dissent plus qu’il est méchant, car je leur ai expliqué que papa ne vis pas avec nous et que il a le droit d’avoir son opinion, et que ca veut pas dire que il est méchant, je leur ai dit aussi qu’ils ont le droit de aimer qui ils veulent, que personne peut leur imposer qque chose si eux ne sont pas d’accord, je les ai fait comprendre que pr moi compte que l’opinion que eux deux ont sur moi, sur notre vie a la maison et que dans la vie parfois c’est mieux de laisser passer des choses qui peuvent ns faire du mal, et de ne jamais passer une journée sans rigoler et sans profiter de tout se que ns avons de beau!
Je ne sais pas si je suis au pas une bonne mère, je sais que jamais je pourrais utiliser mes enfants pour faire du mal a leur papa, meme si lui il m’a détruit le coeur, il a marché sur mes sentiments, je l’ai aimée, il m’a donnée les cadeaux les plus précieux de ma vie, mes enfants. .. je ne lui souhaite pas du mal, au contraire, je souhaite qu’il soit heureux et bien, comme ca je sais que mes enfants seront aussi, car ils aiment les deux parents pareil, et c’est important pour eux d’avoir un équilibre pour se développer dans la vie!
Ce qui est écrit ressemble énormément à ce que mon fils aîné vit depuis ma fuite de chez mon ex… cela arrive aussi avec des pères manipulateurs, pervers!
Mon aîné, adulé par son père (il en a besoin pour l’aider dans son travail! A 8 ans il partait déjà seul dans les champs pour travailler « à la place » de son père,ce qui évidemment pour un enfant est très valorisant…), est parfois très calin avec moi, déborde d’affection et pourtant lorsque je lui dit que je l’aime, il arrête immédiatement ses calins pour me répondre « pas moi! »
Souvent calin, mais aussi souvent tyranique, autoritaire, contestant ma propre autorité et le cadre que je pose; il me manque régulièrement de respect, il me dit qu’à 14 ans il ira voir le juge pour faire cesser la résidence alternée (et je sais que le juge l’écoutera!), mais avant toute chose, il SOUFFRE
Malheureusement, à part faire preuve de l’amour qu’on leur porte (le vrai, pas celui des manipulateurs!), nous, parents ne pouvons pas faire grand chose.
Merci pour ce témoignage.
Vous, la maman inconnue qui a perdu son père depuis longtemps… merci pour votre témoignage. Vous me redonnez du courage à vivre ! J’ai 69 ans, et après un conflit de divorce (après 28 ans de mariage) je ne vois plus mes 5 enfants qui me haïssent sans raison valable !
Voici mon (notre) interview du 6/12/2012. Bon courage à vous. Aimez bien votre mari et vos enfants. Et si quelque chose ne va pas dans votre couple, consultez un bon conseil conjugal. Encore merci pour votre témoignage.
Voici notre interview du 6/12/2012 sur l’aliénation parentale.
http://www.rtbf.be/video/detail_alienation-parentale?id=1782164
Le témoignage de cette dame est très semblable au mien. La seule différence c’est que moi j’allais plus voir mon père. Et celà faisait plaisir à ma mère. Et moi, aussi je ne vois plus ma mère maintenant et surtout que elle-même à mise la dpj dans ma vie. Donc mes propre fils sont entrain d’apprendre à leur tout à m’haïr tout ça à cause de ma mère. Les femmes qui veulent se venger garde celà toute leur vie malheureusement..