Archive for the ‘manipulation’ Category


FICHE PRATIQUE "QUE FAIRE":
vis à vis de l’enfant aliéné (/manipulé) ayant grandi

Notamment celui DEVENU ADULTE
et avec qui la RELATION est encore difficile.

1/ ETRE TRES PATIENT

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Il ne faut pas ni contrarier, ni a contrario donner raison : mais il faut le/la laisser "se vider" ; renouer la confiance par son écoute et lui témoigner son amour parental. Ne pas tenir compte de ce qu’il/elle dit quand c’est sous le coup de la pulsion.

Quand il/elle posera des questions, lui donner des réponses factuelles pour l’amener à en tirer ses propres conclusions, progressivement et à son rythme. Veiller à développer et entretenir une relation de confiance pour espérer enfin vider l’abcès… ex. On ne corrige pas 15 ans ou plus de manipulation, par un seul argument.

Il faut donc beaucoup de patience et beaucoup d’amour. Les deux qualités indispensables pour être à l’écoute et renouer le lien …

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2/ BIEN COMPRENDRE LE MECANISME

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LINKS à parcourir pour bien comprendre les effets de l’ALIENATION/MANIPULATION sur l’enfant pour l’amener à haïr son autre parent


a/ Qu’est-ce que l’AP (symptomatologie) :

 

« Cette attitude qui consiste à détruire les souvenirs, l’image et la place d’un parent dans la vie d’un enfant, » (…).

il s’agit d’un désordre psychologique qui atteindrait l’enfant lorsque l’un des parents effectue sur lui, de manière implicite, un «lavage de cerveau» visant à détruire l’image de l’autre parent…

https://affairesfamiliales.wordpress.com/2011/10/02/les-enfants-detruits-par-lalienation-parentale/




b/ Couple déchiré, enfant otage (docu) :

 

« Couple déchiré, enfant otage (Olivier Pighetti) » (…).

Ils se mettent à hurler quand leurs pères leur rendent visite, déversent des flots d’injures sur leurs mères qu’ils ne veulent plus voir, ou frappent parfois les uns ou les autres sans raison…

https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/09/03/les-enfants-victimes-muettes-de-la-famille-decadente-occidentale/




c/ Un enfant manipulé témoigne (témoignage) :

 

« Une fille devenue mère témoigne sur la manipulation qu’elle a subie l’amenant à rejeter son père» (…).

L’enfant naît en aimant spontanément ses parents. Qu’arrive-t-il quand on lui apprend à ne plus aimer, voire à haïr…

https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/12/07/un-enfant-dresse-pour-hair-continue-de-souffrir-et-demande-des-comptes/

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Pour aller + loin et comprendre comment la souffrance de la séparation à été interiorisée :


d/ Que ressent un enfant au moment de la séparation (symptomatologie) :

 

« …Fou de tristesse, de douleur, de colère, de solitude, d’un chagrin sans fond, de cette situation qui le dépasse, (…) » »(…).

« L’aliénation parentale est un processus qui consiste à programmer un enfant pour qu’il haïsse un de ses parents sans que ce soit justifié. Elle est la conséquence de la bataille mise en place au sein d’un couple qui dysfonctionne sévèrement ou va se séparer »

https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/07/01/lalienation-parentale-ou-comment-reussir-a-rendre-son-enfant-fou-dr-victor-simon/


A suivre : Quoi faire pour enrayer les souffrances familiales A suivre : Les Pros sonnent l’alarme !


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Une fille devenue mère témoigne sur la manipulation qu’elle a subie l’amenant à rejeter son père : l’Aliénation Parentale

 

Le témoignage d’une mère victime de la perversion de son propre parent quand elle était enfant.

Qu’il s’agisse d’un père ou d’une mère, excluant puis manipulant l’enfant et dénigrant l’image de l’autre parent, le résultat est le même : un coeur brisé et l’enfant devenu adulte qui continue d’en porter les stigmates… Il est né en aimant spontanément ses parents. Qu’arrive-t-il quand on lui apprend à ne plus aimer, voire à haïr…

« J’ai 30 ans, je suis une femme mariée, maman de 2 enfants.

Je suis une de ces enfants aliénée.

J’ai 1 an et demi quand mes parents divorcent. Mon père avait rencontré une autre femme. Toute ma jeunesse, j’ai entendu inlassablement ma mère me répéter que mon père était lâche, qu’ils nous avaient abandonnés, qu’ils ne payaient pas de pensions alimentaires, j’en passe. Chaque fois que je faisais quelques chose de mal, j’étais mon père, ma beauté c’était sa mère à elle…

J’ai été chez lui petite, je lui faisais les pires crasses (bruler ces vêtements, a lui et sa femme, volé ces affaires, abimer en cachette pour lui laisser la découverte..) avec mes grands frères et sœurs. Quand nous rentions, nous disions a ma mère ce que l’on avait fait, elle était heureuse, nous aussi, nous l’avions vengé.

Et puis je ne sais pourquoi, je n’ai plus vu mon père, lui a cherché à me joindre mais je l’ai rejeté. Mon papa est décédé depuis, et je me rends compte depuis quelques années qu’il était gentil et surtout qu’il nous aimait. Mon premier travail était de lui pardonner, car oui je lui en voulais!!?

Et seulement maintenant j’en veux a mort a ma mère de ce qu’elle ma fait, elle m’a volé mon père. Je ne souhaite plus la voir, elle ne s’en doute pas encore.

Ma mère m’a retiré toute empathie, je me dis seulement en lisant les témoignages que cela a du être dur pour mon père que je n’ai jamais appelé « papa » de son vivant! En fait je me retrouve comme une c… un pantin orphelin, désordonné, plein de troubles que j’essaie de soigner sans succès!

Je n’aime plus ma mère, je me rends compte de son pot aux roses, avant elle était tout pour moi, mère courage et exemplaire, et en fait je me rends compte que la haine et la vengeance sont passés avant moi…

Je souhaite bon courage a tous ces pères et leurs familles, un conseil, n’abandonnez pas, ce qui m’a permis de me dire qu’il y avait un soucis c’est que l’on ma rapporté que mon père venait m’observer très souvent en sortie d’école, donc il m’aimait, donc il y avait eu un bug dans l’histoire.. C’est long mais ne lâchez rien.

Aux professionnels, j’espère qu’ils ne seront plus dupes, personne n’a décelé qu’il y avait un problème de mon coté. Commencer à reconnaitre qu’il y a un problème c’est déjà avance.

Aux mères qui font cela, vous n’êtes pas des mères.

Aux autres enfants comme moi, bon courage, nous seront de plus en plus nombreux….» (Anonyme)

Aussi, de compléter :

Aux pères ou mères, (et à tous ceux, complices ou actifs), dans la maltraitance, qui persévèrez dans votre sadisme, vous réfugiant dans le déni des souffrances, pseudo-protecteurs ou protectrices hypocrites, tandis que vous infligez ces souffrances aux enfants (à vos propres enfants !), en brisant là, un lien sacré, en étouffant un amour véritable, en arrachant l’enfant à son parent aimant. Vous, pervers, insensibles intransigeants et ignorants,… repentez-vous sinon craignez un terrible châtiment..

Merci pour votre témoignage

et ainsi, de faire avancer la cause des enfants qui souffrent (pour qu’enfin, cela s’estompe…) (Préparez-vous à accepter le repentir de votre mère s’il est sincère.) Merci

 


La souffrance de l’enfant séparé

« L’enfant aime de manière innée. La séparation du lien enfant-parent quand elle s’opère est la première déchirure. »(…).

Si la souffrance de l’enfant est négligée et qu’elle est intense par le fait d’une exclusion parentale, l’enfant va apprendre à se durcir, à ne plus aimer.

 


 

The Lighthouse, une animation sur le thème de la paternité

34% des enfants ne voient plus jamais leur père (INSEE)

 


(Autre témoignage)

« Les mêmes vies…..gâchées par des « folles » egoïstes !

J’ai 39 et maman de 2 ados extra de 17 et 20 qui connaissent tout de ma vie. J’ai cherché longtemps d’où venait mes problèmes…dépression, alcoolisme, scarifications et j’en passe…merci pour cette héritage sublime « maman » ….

J’ai même laissé mourir mon père seul alors qu’il vivait à 2km de chez moi…. J’emmenais mes enfants le voir a l’hôpital mais moi je restais dans la voiture. Je me suis infligée des peines qui ne s’effaceront jamais.

Tout cela a cause d’une femme qui a fait de moi l’objet de sa haine d’un homme et des hommes en général….39 ans et je ne sais pas encore qui je suis mais je me bats chaque jour pour le savoir. C’est tellement dur de se construire seule quand une personne a depuis votre naissance a brisé tout ce que vous auriez dû être.

Quel gachis. » (Sandrine G.N.)

 


 

F.R.A.P (Québec) 2010 Final Aliénation Parentale


(Autre témoignage)

« Une fois devenue adulte…comment peut-ont accepter ce qu’on a vécu? Comment passer à autre chose?!

J’ai été victime d’aliénation parentale dans mon enfance, j’ai choisi de tout refouler, de tout oublier…de ne plus y penser. Je suis allée jusqu’à fuir complètement, en déménageant très loin dès que j’ai eu 17 ans.

J’ai eu un parcours de vie très mouvementé, sans jamais vraiment réaliser d’où venait mon mal-être…jusqu’à aujourd’hui…à 28 ans. J’étudie en travail social et on a eu récemment un cours qui abordait le sujet de l’aliénation parentale. Le seul fait d’en entendre parler m’a déchiré le cœur et à la fin, j’ai éclaté en sanglot dans la classe. Rien n’est réglé et je ne sais pas quoi faire. Dois-je haïr ma mère pour ce qu’elle à fait? Elle que je n’ai jamais su confronter…devrais-je justement la confronter ? En ai-je réellement la force?

Je n’ai heureusement jamais complètement rompu le lien avec mon père et aujourd’hui j’essaie de le solidifier encore plus, car je l’ai longtemps perçu comme étant un pur étranger, je commence seulement à me sentir plus à l’aise avec lui.  » (Anonyme – 22/10/2014)

Notre réponse :

Il faut condamner les actes mais les personnes seront jugées plus tard. D’ici là, chacun est libre de se repentir … ou pas. Redoubler d’Amour et en particulier, envers votre parent aliéné, sera la meilleure compensation et la plus belle revanche face au manque dont vous avez souffert. Dénoncez puisque vous comprenez mieux que quiconque cette souffrance et la détestation qu’elle porte en elle. Si cela ne sauve ne serait-ce qu’un seul enfant ou ouvre les yeux et le coeur à d’autres, comme vous l’avez ouvert vous même : alors vous serez en plus artisan d’un autre bonheur retrouvé : c’est le plus bel acte de résistance dans ces temps de décadence et d’aveuglement.

 


Qu’est-ce que l’Aliénation Parentale

« Les enfants détruits par l’Aliénation Parentale» (…).

« c’est une sorte de massacre avec les meilleures intentions du monde ! Chaque parent se dit désireux de tout faire pour leur enfant. Avec l’enfant que l’on dit vouloir protéger et qui est réellement esquinté.» (Paul Bensussan, expert national)

 

 

Le syndrome de Médée

« Le syndrome de Médée ou le coeur des enfants en sacrifice » (…).

« Le syndrome de Médée est une modalité de harcèlement mise en œuvre par un parent voulant priver son/sa conjoint/e de la relation avec ses enfants et apparaissant à l’occasion d’une rupture conjugale.»

«Il s’agit en somme d’une forme organisée de maltraitance qui porte sur une dimension vitale de la vie affective et se traduit par des effets psychotraumatiques très importants.» (Antonio Andreoli – Service de psychiatrie HUG – Rev Med Suisse )

 

 


 

Extrait documentaire « Pères perdus »

 

NB : A rappeler également que de très nombreuses mères subissent également ce même schéma aliénant :

Ex: 1 témoignage (émouvant) d’une mère victime d’aliénation (FleurBelge) [en tant que Maman] :

 

« Il faut cesser de dire que ce ne que sont les pères qui sont rejetés!

Je suis moi une mère aimante, A 3 ans pour ma fille et 6 ans pour mon fils, mes 2 enfants adorés ont subi l’aliénation parentale par leur père contre moi…. (….) » [la suite ici]

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* A quoi ca ressemble (concrêtement) une manipulation d’enfant ? Ici, 2 exemples de manipulation (enregistrement téléphonique) 1 père / et 1 mère


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Il est temps que les « professionnels » des affaires familiales cessent enfin d’être les complices actifs de ces vies d’enfants brisés et mettent en place les mesures préventives nécessaires pour réduire l’Exclusion Parentale (NRE, EGV) et l’Aliénation Parentale. Et ensuite de sensibiliser les parents à cette maltraitance psychologique intolérable, une fois l’avoir comprise sois-même… (cf lien suivant)

 

Un enfant dressé pour haïr, continue de souffrir et demande des comptes

 


A SUIVRE ….Accueil, A propos, Cas concret

Affaires Familiales, la situation est alarmante :

Les Pros sonnent l’alarme !

 

 

Renouer le lien

FICHE PRATIQUE

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Comment renouer le lien parental avec un enfant aliéné/manipulé et devenu adulte ?

(…) [ci-contre]

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A suivre : Lettre ouverte aux négationnistes du SAP A suivre : Les 20 demandes d’un enfant de parents séparés

 


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"Fou de tristesse, de douleur, de colère, de solitude, d’un chagrin sans fond, de cette situation qui le dépasse, (…)"

 

« L’aliénation parentale est un processus qui consiste à programmer un enfant pour qu’il haïsse un de ses parents sans que ce soit justifié. Elle est la conséquence de la bataille mise en place au sein d’un couple qui dysfonctionne sévèrement ou va se séparer.

« L’un des deux conjoints estimant être meilleur parent que l’autre, met en place une stratégie de disqualification de l’autre, n’hésitant pas à critiquer, sur-interpréter, voire détourner des propos tenus par son conjoint, donnant ainsi à l’enfant une interprétation fausse de la réalité.»

L’enfant, trop jeune pour discrimer les composantes de ce conflit, lié par une loyauté à ce parent, entre alors dans ce système pervers, sans jamais le savoir ni l’identifier, et devient alors "l’enfant soldat" qui prend alors la défense de ce parent qu’il aime et qui semble être pour lui un bon modèle ! (…)»

 


« Les enfants détruits par l’Aliénation Parentale» (…).

Alienation Parentale« c’est une sorte de massacre avec les meilleures intentions du monde ! Chaque parent se dit désireux de tout faire pour leur enfant. Avec l’enfant que l’on dit vouloir protéger et qui est réellement esquinté.»
(Paul Bensussan, expert national)


 

« (…) Il ne sait pas que ce parent est animé d’une colère inextinguible, la rage d’être abandonné(e), la jalousie aussi de voir l’autre s’en tirer à peu de frais, de se tirer aussi en laissant tomber froidement ou de façon conflictuelle sa famille;

 

Rancoeur inexprimée ou inexprimable, parce que l’Autre, s’est fait la valise, et vogue ou nage dans un bonheur insupportable !

 

Ce pilonnage verbal et psychologique intensif, répétitif, associé au chagrin et au mal-être ambiant du parent qui élève l’enfant, le rend encore plus solidaire de celle ou celui qui se sent abandonné et victimisé.

De fait, le lien paternel ou maternel, volontairement distendu s’effiloche lentement pour se rompre définitivement.

 

L’enfat devient alors "orphelin" d’un parent vivant, qu’il a aimé, et qui le plus souvent l’aime encore et se sent engagé vis-à-vis de lui.

 

  • Enfant otage d’un règlement de compte d’adultes,
  • Enfant soldat d’une guerre qui ne le concerne pas, qu’il mène sans armes,
  • Enfant orphelin d’une parent vivant
  • Enfant écrasé dans une souffrance indicible, incommunicale et intime.

 

« Le syndrome de Médée ou le coeur des enfants en sacrifice » (…).

« Le syndrome de Médée est une modalité de harcèlement mise en œuvre par un parent voulant priver son/sa conjoint/e de la relation avec ses enfants et apparaissant à l’occasion d’une rupture conjugale.»

«Il s’agit en somme d’une forme organisée de maltraitance qui porte sur une dimension vitale de la vie affective et se traduit par des effets psychotraumatiques très importants.» (Antonio Andreoli – Service de psychiatrie HUG – Rev Med Suisse )

 

 

Comment survivre sinon devenir fou ?

 

Fou de tristesse, de douleur, de colère, de solitude, d’un chagrin sans fond, de cette situation qui le dépasse, à 8 ans, il est déjà adulte, s’est mis en protecteur de ce parent qui l’élève, lui dit l’aimer, lui fait jouer un rôle d’adulre et le contraint à vivre un âge clandestin d’adulte de 30 ou 35 ans supérieur à son âge réel,

SANS JAMAIS EN AVOIR LA COMPETENCE…

C’est cela qui le rend dépressif, occasionne des problèmes de scolarité, des troubles du comportement :

  • crises d’angoisse, cauchemars, dépression, violence et plus tard comportement anti-sociaux, puisqu’il a bien appris à détruire, sous la conduite d’un adulte aimé, les relations familiales, sociales, et les règles qui régissent les rapports humains.
  • L’alcool, la drogue, la sexualité débridée ou sauvage, serviront de pare-excitation ou de sédatifs, selon les circonstances et les contextes traversés.
  • Avec la dépression, les scarifications et une plus grande propension au suicide.
  • L’apparition aussi de comportements "border line"…

Réussite totale, enfin !

Merci, je deviens fou …

 

Et surtout, un jour, au stade adulte, la prise de conscience d’avoir été un jouet, une marionnette entre les mains de celui ou celle qui s’est servi de lui, comme Cheval de Troie, pour aller démolir l’Autre en face,

avec l’appui de la Justice le plus souvent, qui au nom de la protection de l’enfance, sans jamais avoir accès à la réalité des faits, prive un des deux parents de jamais rencontrer ou revoir, ou héberger cet enfant qui a détruit, sans jamais le soupconner, le lien définitivement rompu avec son autre parent jadis aimé, qui bien souvent l’aime encore, mais devenu totalement étranger.. (…)»

(Dr Victor Simon, Directeur du Centre d’Hypnose et Psychosomatique – Paris)

source et article complet : hypnose-medical.over-blog.com

 


« L’enfant aime de manière innée. La séparation du lien enfant-parent quand il s’opère est la première déchirure. »(…).

Si la souffrance de l’enfant est négligée et qu’elle est intense par le fait d’une exclusion parentale, l’enfant va apprendre à se durcir, à ne plus aimer.

 



« Une fille devenue mère témoigne sur la manipulation qu’elle a subie l’amenant à rejeter son père»(…).

L’enfant naît en aimant spontanément ses parents. Qu’arrive-t-il quand on lui apprend à ne plus aimer, voire à haïr…


 

https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/07/01/lalienation-parentale-ou-comment-reussir-a-rendre-son-enfant-fou-dr-victor-simon/

 

A suivre (article connexe) : Dr Victor Simon : "Les enfants vont très mal !" A suivre (article connexe) : Les enfants détruits par l’Aliénation Parentale

 

 


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TV Lobotomie – La vérité scientifique sur les effets de la télévision (Michel Desmurget)

« Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective ‘business’, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit.[…]Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible.[…] (Patrick Lelay, ancien PDG de TF1)

 


"TV Lobotomie : les effets scientifiques de la télévision" [neurologie] (Michel Desmurget)
source : fsl56.org // livre : (amazon)

 

  • Sophie, 2 ans, regarde la télé 1 heure par jour. Cela double ses chances de présenter des troubles attentionnels en grandissant.
  • Lubin, 3 ans, regarde la télé 2 heures par jour. Cela triple ses chances d’être en surpoids.
  • Kevin, 4 ans, regarde des programmes jeunesse violents comme DragonBall Z. Cela quadruple ses chances de présenter des troubles du comportement quand il sera à l’école primaire.
  • Silvia, 7 ans, regarde la télé 1 heure par jour. Cela augmente de plus d’un tiers ses chances de devenir une adulte sans diplôme.
  • Lina, 15 ans, regarde des séries comme Desperate Housewives. Cela triple ses chances de connaître une grossesse précoce non désirée.
  • Entre 40 et 60 ans, Yves a regardé la télé 1 heure par jour. Cela augmente d’un tiers ses chances de développer la maladie d’Alzheimer.
  • Henri, 60 ans, regarde la télé 4 heures par jour. René, son jumeau, se contente de la moitié. Henri a 2 fois plus de chances de mourir d’un infarctus que René.

Chaque mois, les revues scientifiques internationales publient des dizaines de résultats de ce genre. Pour les spécialistes, dont fait partie l’auteur, il n’y a plus de doute : la télévision est un fléau. Elle exerce une influence profondément négative sur le développement intellectuel, les résultats scolaires, le langage, l’attention, l’imagination, la créativité, la violence, le sommeil, le tabagisme, l’alcoolisme, la sexualité, l’image du corps, le comportement alimentaire, l’obésité et l’espérance de vie.

Ces faits sont niés avec un aplomb fascinant par l’industrie audiovisuelle et son armée d’experts complaisants. La stratégie n’est pas nouvelle : les cigarettiers l’avaient utilisée, en leur temps, pour contester le caractère cancérigène du tabac…

Michel Desmurget est docteur en neurosciences. Après avoir fréquenté plusieurs grandes universités américaines (MIT, Emory, UCSF), il est aujourd’hui directeur de recherche à l’INSERM. Il est l’auteur de Mad in USA (Max Milo, 2008).

 

 


Documentaire sur les effets de la télévision sur le cerveau
Au Japon, 1 séquence de qqs secondes d’un dessin animé a été responsable de l’hospitalisation de 615 enfants

 

https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/05/13/les-enfants-en-bas-age-lobotomises-par-la-television/
 

 


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Merci de bien vouloir diffuser cette lettre

à tous les parents séparés
(ainsi qu’à tous ceux qui pourraient être sensibilisés par la situation des enfants du divorce)


« Chère Maman,  Cher Papa ,

N’oubliez jamais: je suis l’enfant de vous deux . Maintenant, vous ne vivez plus ensemble, mais j’ai besoin aussi bien de l’un que de l’autre.

Ne me demandez pas si j’aime plus l’un ou l’autre. Je vous aime tous les deux tout autant. Ne critiquez donc pas l’autre devant moi. Car cela me fait mal.

Aidez-moi à maintenir le contact avec celui d’entre-vous chez qui je ne suis pas. Formez son numéro de téléphone pour moi, ou écrivez-moi son adresse sur une enveloppe. Aidez-moi, à Noël ou à l’occasion de son anniversaire, de lui confectionner ou de lui acheter un beau cadeau. De mes photos, faites-en toujours une copie pour l’autre.

Conversez comme des adultes . Mais conversez. Et ne m’utilisez pas comme messager entre vous – encore moins pour des messages qui rendront l’autre triste ou furieux.

Ne soyez pas triste quand je vais chez l’autre. Celui que je quitte ne doit pas penser que je ne l’aimerai plus d’ici quelques jours. Je préférerais toujours être avec vous deux. Mais je ne peux pas me couper en deux – seulement parce que notre famille s’est déchirée.

Ne prévoyez jamais rien durant le temps qui m’appartient avec l’autre. Une partie de mon temps est à ma Maman et à moi; une partie de mon temps est à mon Papa et à moi. Soyez compréhensifs.

Ne soyez ni étonnés ni fâchés quand je suis chez l’autre et que je ne donne pas de nouvelles. J’ai maintenant deux maisons. Et je dois bien les distinguer – sinon je ne m’y retrouve plus du tout. Ne me passez pas à l’autre , à la porte de la maison, comme un paquet. Invitez l’autre pour un court instant à l’intérieur et conversez . Quand je suis recherché ou ramené, laissez-moi un court instant avec vous deux. Ne détruisez pas ce moment en vous fâchant ou vous disputant.

Laissez-moi être ramené par quelqu’un d’autre de la Maternelle ou de chez des amis si vous ne pouvez supporter le regard de l’autre.

Ne vous disputez pas devant moi . Soyez au moins aussi poli que vous le seriez avec d’autres personnes, comme vous l’exigez aussi de moi.

Ne me racontez pas des choses que je ne peux pas encore comprendre. Discutez-en avec d’autres adultes, mais pas avec moi.

Laissez-moi amener mes amis chez tous les deux. Je souhaite qu’ils puissent connaître ma Maman et mon Papa et les trouver sympa.

Mettez-vous d’accord au sujet de l’argent. Je ne souhaite pas que l’un en ait beaucoup et l’autre très peu. Il faut que ce soit bien pour tous les deux, ainsi je pourrai être à l’aise chez tous les deux.

N’essayez pas de m’habituer à la surenchère. De toutes les façons, je ne pourrais jamais manger tout le chocolat que j’aimerais.

Dites-moi franchement s’il vous arrive de ne pas pouvoir boucler le budget. Pour moi, le temps est bien plus important que l’argent. Je m’amuse bien plus avec un jouet simple et comique qu’avec un nouveau jouet.

Ne soyez pas toujours "actifs" avec moi. Cela ne doit pas toujours être quelque chose de fou ou de neuf quand vous faites quelque chose avec moi. Pour moi, le plus beau c’est quand nous sommes simplement heureux en train de jouer et que nous ayons un peu de calme.

Laissez le plus possible de choses identiques dans ma vie, comme c’était avant la séparation. Cela commence par ma chambre, ensuite sur les petites choses que j’ai faites tout seul avec mon Papa ou ma Maman.

Soyez aimable avec les grands-parents. Ils m’aiment et je les aime, ils veulent aussi être à mes côtés. Vous seriez aussi à mes côtés si je n’allais pas bien ! Je ne veux pas perdre, en plus, mes grands-parents.

Soyez "fairplay" avec le nouveau compagnon que l’un d’entre-vous rencontre ou a déjà rencontré. Je dois aussi m’entendre avec ces autres personnes. Je préfère quand vous ne vous espionnez pas jalousement l’un l’autre. Ce serait de toute façon mieux pour moi si vous rencontriez rapidement tous les deux quelqu’un que vous aimiez. Vous ne serez plus aussi fâché l’un envers l’autre.

Soyez optimistes. 

Vous n’avez pu gérer votre couple, mais laissez-nous au moins le temps que cela se passe ensuite bien. Relisez toutes mes demandes

Peut-être en discuterez-vous. Mais ne vous chamaillez pas. N’utilisez pas mes demandes pour faire des reproches à l’autre, aussi mal qu’il ait pu être avec moi ou que vous ayez cru qu’il le soit.

Si vous ne faites pas cela, vous n’aurez pas compris comment je me sens et ce dont j’ai besoin pour me sentir heureux. » (Jafland)

 


« L’enfant aime de manière innée. La séparation du lien enfant-parent quand il s’opère est la première déchirure. »(…).

Si la souffrance de l’enfant est négligée et qu’elle est intense par le fait d’une exclusion parentale, l’enfant va apprendre à se durcir, à ne plus aimer.

 


« …Fou de tristesse, de douleur, de colère, de solitude, d’un chagrin sans fond, de cette situation qui le dépasse, (…) » »(…).

« L’aliénation parentale est un processus qui consiste à programmer un enfant pour qu’il haïsse un de ses parents sans que ce soit justifié. Elle est la conséquence de la bataille mise en place au sein d’un couple qui dysfonctionne sévèrement ou va se séparer »


« Une fille devenue mère témoigne sur la manipulation qu’elle a subie l’amenant à rejeter son père» (…).

L’enfant naît en aimant spontanément ses parents. Qu’arrive-t-il quand on lui apprend à ne plus aimer, voire à haïr



« Garde alternée, retours d’expérience et jurisprudence » (…).

Pour préserver les enfants de la séparation, le plus important est de préserver la coparentalité au-delà de la séparation


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Merci de bien vouloir diffuser cette lettre à tous les parents séparés (ainsi qu’à tous ceux qui pourraient être sensibilisés par la situation des enfants du divorce)
"Les 20 demandes d’un enfant de parents séparés"
https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/04/04/les-20-demandes-dun-enfant-de-parents-separes/

 


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On peut continuer à démolir les enfants : la justice ne va pas tellement s’y opposer…


C’est gratuit et c’est sans frais ! (…) On peut continuer à démolir les enfants, la justice ne va pas tellement s’y opposer…
Ca c’est terrible !
(Maître Jean Pannier à propos de l’aliénation parentale)

NB : VIDEO : à la fin de l’article …
 

(..) En général, les magistrats n’aiment pas ça l’aliénation parentale : on a l’impression qu’ils se sentent dépassés par la gravité accumulée de cette aliénation comme si on avait atteint un point de non retour et que mis devant le fait accompli, ils ont décidé que ca ne servait à rien d’essayer de renverser la vapeur alors "on gère la misère".

Les parquets ferment les yeux d’ailleurs. Ils font des réquisitoires qui dépassent rarement trois lignes ; ils ne s’investissent pas dans les dossiers. De sorte que le traitement de ces affaires là, laisse largement à désirer. Et ça encourage ceux qui sont bien évidemment à l’écoute de ce genre de "laisser-aller".. Ca encourage à multiplier les cas d’aliénation. C’est gratuit et c’est sans frais !

On peut continuer à démolir les enfants, la justice ne va pas tellement s’y opposer.. Ca c’est terrible !

* Votre constat est consternant : Doit-on considérer qu’il y a une véritable démission de la justice face aux souffrances des enfants ?

C’est pas une démission chaque fois qu’un magistrat fait bien son travail, c’est à dire qu’il ne se contente pas des analyses de certains experts qui sont beaucoup trop consensuels…

A Paris, il y a quelques "experts maisons" qui sont redoutables en ce sens qu’ils prennent l’oreille du juge : ils essayent de savoir "où va le vent" et à ce moment là, on sait d’avance, quel sera le contenu des rapports. Ca c’est fabriqué sur-mesure…

* Vous insinuez qu’il y a une convenance entre le juge et l’expert ?

Oui bien sûr, ils se parlent au téléphone, ce qui normalement ne devrait pas avoir lieu. Mais manifestement, surtout pour les vieux magistrats, il y a belle lurette qu’ils se sont accommodés de ce genre de facilités et ca devient consensuel… et ca peut même remonter à l’échelon supérieur : on voit bien que ces "experts maisons" qu’on voit d’ailleurs venir en compagnie des mêmes magistrats dans les colloques, dans les séminaires où vous retrouvez les dignes représentants de l’Aide Sociale à l’Enfance…

Tout ça, c’est consensuel. Et ca se passe très bien, en ce sens qu’il n’y a pas de fausses notes… Donc si on a décidé que l’aliénation parentale "faut pas en parler" et bien, ils vont faire tout ce qu’il faut pour qu’on n’en parle pas.

Sauf qu’il y a des couacs : vous avez des magistrats (même au tribunal pour enfants de Paris) qui reconnaissent que l’aliénation parentale est un vrai problème et qui en tirent les conséquences au point de parfois même de décider de mettre un terme à des mesures d’assistance éducative qui n’ont servi à rien et qui sont même responsables d’avoir aggravé la situation !

* Ca discrédite complètement les expertises ?

Vous avez des experts tout à fait honnêtes et consciencieux mais il y a aussi les négationnistes. Il y a des gens qui vous disent carrément que "l’aliénation parentale, c’est une fumisterie inventée par un pédopsychiatre américain, le Dr Gardner". Ils ne veulent pas admettre que ca existe !

* Vous m’aviez cité un psychiatre du nom de Lopez ?

Oui, M. Gérard Lopez est venu un jour nous expliquer dans une conférence du barreau de Paris que "l’aliénation parentale c’est quelque chose qu’on a inventé de toute pièce mais qui n’existe pas". Ce monsieur enseigne à Paris, dans un institut de criminologie. C’est totalement incompréhensible qu’on le laisse encore venir étaler ce genre de théorie mais c’est la réalité. Et d’ailleurs, il avait suscité l’indignation de tous les avocats qui étaient présent.


« Le monde n’est pas « ou blanc ou noir » mais souvent les deux»(…).

L’évocation du concept d’aliénation est pour une majorité de cas tout à fait hors du cadre d’accusations pédophiles. On parle de desaffection d’un parent de manière progressive qui tourne à des comportements de l’enfant manifestement pathologique


* Est-ce que ça n’est pas une volonté alors ?

Vous savez vous avez des négationnistes dans d’autres domaines.. Parfois ces gens là sont déterminés… Un peu comme les parents qui veulent s’emparer d’un enfant quelques soient les conséquences sur l’enfant…

Il y a un vrai problème dans l’aliénation parentale, c’est que les experts qui ne la rejettent pas et qui admettent même qu’elle existe et qui en tirent les conséquences, qui attirent l’attention des magistrats : ces experts là sont pour l’instant peu nombreux ! Donc au départ, on est inquiet de cette difficulté. On a du mal à trouver des experts qui soient spécialisés sur l’aliénation parentale et en plus, les juges qui n’aiment pas l’aliénation parentale ne vont pas se précipiter pour nommer des experts spécialisés ! C’est un vrai problème !

* On tourne en rond ?

On tourne en rond et la justice est rendue à partir d’apriori. C’est à dire qu’… on nie l’existence de phénomènes qui sont gravissimes (pour l’avenir des enfants) !

 

***

A propos des scénarios des fausses accusations …

* En cas de maltraitance, le premier juge qui devrait être saisi, c’est le juge des enfants avant même le JAF ?

Le tribunal pour enfant, lui va être saisi à la suite d’un signalement : c’est à dire qu’un médecin va constater de mauvais traitements et va faire un signalement au procureur de la république (ou un service social ou toute personne qui peut avoir à donner son avis sur une situation qui n’est pas normale). Les parents de leur côté vont essayer avec plus ou moins de bonne foi dans certains cas de sensibiliser le tribunal pour enfant, vont s’adresser à un avocat qui va déposer une requête. Le magistrat aura à faire attention à ce que la requête soit légitime : est-ce qu’elle est fondée ; il faut faire un certain nombre de vérification..

* Ils peuvent le faire sans avocat d’ailleurs ?

En général, ils prennent un avocat (quand ils veulent arriver à leur fin). Et c’est là que ca devient plus compliqué voir plus dangereux. Les juges bien rôdés savent très bien que dans un certain nombre de cas, il faut savoir dire NON : parce qu’il y a un scénario qui se met en place et le juge va servir d’instrument.

Malheureusement, il y a des juges qui se laissent convaincre plus facilement que d’autres. Mais les magistrats bien trempés qui ont vraiment une bonne expérience savent aussi dire NON..

* La dans ce cas, les juges devraient demander une enquête sociale ?

Ah mais ils le font ! Mais faut voir dans quelles conditions travaillent les services sociaux ! C’est pas toujours édifiant. Souvent, ils ont aussi l’argument de dire "on a trop de boulot, on est débordé, on doit faire vite : les juges sont pressés. Ils nous demandent de faire cela dans un délai relativement bref. (..)".

Là aussi, il y a beaucoup à dire sur les rapports des services sociaux. Parfois, les services sociaux ont tendance à essayer de savoir si le juge n’a pas déjà une petite idée pour essayer de ne pas se retrouver en porte-à-faux par rapport à ce que le juge pense au départ… C’est très suggestif et souvent les parents qui sont confrontés à l’enquête sociale découvrent une réalité complètement déformée : c’est manipulé du début jusqu’à la fin !

* Est-ce que les enquêtes sont bien faites en générale, sinon ?

Pour celles que j’ai vu, franchement : c’est n’importe quoi ! C’est fait sur des ragots. Parfois même on oublie d’aller consulter les gens qui seraient les mieux à même de donner un renseignement. A la campagne, c’est bien classique : ce sont les maires qui sont les principaux informateurs et qui devraient être sollicités en premier pour savoir ce qui se passe dans le village parce qu’il peut y avoir des problèmes de proximités, de voisinage.. (…) ou des représentants les mieux à même de donner des avis objectifs. On va se contenter de ce qu’on a mis en avant : c’est à dire des gens qu’on a soigneusement désigné pour vendre un discours convenu avec des preuves fabriquées.. C’est assez calamiteux dans l’ensemble. Il faut dire les choses comme elles sont..

* Une enquête qui serait bien faîte consiste en quoi ?

Vous savez tout ce qui est béni de l’étiquette "politiquement correcte" est à prendre avec vraiment des pincettes : c’est parce que c’est politiquement correct qu’on fait confiance au système alors que le système dans bien des cas ne fonctionne pas !

* Pourquoi ce système ne fonctionne pas ?

Parce qu’il y a des gens qui sont assez rusés, assez malin pour le pervertir et qu’en fasse il y a des gens qui ne sont pas assez malin, ni assez rusé pour s’en rendre compte ou pire : que ca ne dérange pas ! Là c’est le comble : mais c’est une réalité quotidienne !

* C’est une réalité quotidienne ?

Oui, bien sûr.. Mais ça on a du mal à l’admettre parce que ca choque un peu. On se dit "mais enfin quand même ce sont des gens de métier : ils auraient dû être un peu plus prudent…" Non non, non, non..

* Les français ont a priori beaucoup de mal avec leur justice : ça n’est pas très encourageant ?

Ca n’est pas très encourageant. Mais .. Par contraste vous avez des magistrats extrêmement consciencieux.. des gens avisés, prudents. Mais surtout .. des magistrats courageux : il y en a !

Le fait qu’il y en ait c’est plutôt rassurant : mais il n’y en a pas assez ! (Maître Jean Pannier)

 

source : https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/02/12/on-peut-continuer-a-demolir-les-enfants-la-justice-ne-va-pas-tellement-sy-opposer/

 
A suivre . L’institution judiciaire face à la réalité de l’aliénation parentale est un petit peu responsable de ce que l’on pourrait qualifier de non assistance à personne en danger (M. Jean Pannier)

 

 

 


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L’institution judiciaire face à la réalité de l’aliénation parentale est un petit peu responsable de ce que l’on pourrait qualifier de non assistance à personne en danger (Maître Jean Pannier)

"On ne devrait pas à avoir à se poser des questions. Il y a en face de nous une réalité massive : l’aliénation parentale. Le rapport du défenseur des enfants(*) dresse en ce sens un rapport qui lui est quasiment dédié.

Il y a un problème. Il faut donc le traiter. Ca semble dur pour nos juges nationaux à mettre en œuvre. Tandis que la cour européenne donne déjà le ton en ce sens.

Comment peux-t-on avoir autant de réticence pour régler un problème qui se passe devant nos yeux tous les jours. On connait tous dans notre entourage des gens qui se sont comportés de cette façon là par rapport aux enfants, au risque de les entraîner dans une aventure psychique, psychologique… Et de fragiliser leur avenir de manière totalement anormale.

L’institution judiciaire face à cette réalité est un petit peu responsable de ce que l’on pourrait qualifier de non assistance à personne en danger

C’est d’abord au parquet que devrait revenir la tâche de faire face à ce phénomène et de l’endiguer. Alors qu’on constate que chaque week-end, on constate le refus de présentation. Et le parquet fait la sourde oreille.

Est-ce qu’il faut le régler avec des expertises souvent longues, souvent couteuse mais d’autant qu’il n’y a pas beaucoup d’experts spécialisés. Il n’y a pas forcément besoin de se couvrir derrière des experts.

Il y a même des négationnistes. Ce qui est inquiétant car certains en sont arrivés même à nier l’évidence. Alors qu’est-ce qui les inspire, qu’est-ce qui les anime ? … Le problème est réel et existe, peu importe qu’il y ait des écoles de pensée : il faut voler au secours des enfants.

Il faut s’attacher à ce que ces situations d’aliénation parentale s’arrêtent !

Certains magistrats ont trouvés judicieux de s’attaquer au portefeuille en prononçant des astreintes. C’est plus adapté : la prison n’est pas une solution. Alors pourquoi hésitent-ils à utiliser ce petit arsenal qui a fonctionné. Il faut donc continuer dans cette voie là plutôt que de laisser les enfants entraînés dans des conséquences qui peuvent être terribles.." (Maitre Jean Pannier).

 

(*) "Maintenir les liens avec l’enfant n’est pas seulement un droit pour le parent,
c’est aussi un devoir. Il s’agit avant tout d’un droit pour l’enfant.
"

(Simone LERMISSION "Enfants au coeur des séparations conflictuelles) lors de la présentation du rapport Thématique 2008 – Défenseur des Enfants)

Le maintien des relations personnelles entre l’enfant et chacun de ses parents
est avant tout un droit de l’enfant. Il découle de l’article 373-2 al.2 du code civil qui
prévoit une obligation importante, mise à la charge des parents: " chacun des père et
mère doit maintenir des relations personnelles avec l’enfant et respecter les liens de
celui-ci avec l’autre paren
t."


Autre témoignage de professionnels du secteur :

Alors qu’actuellement le concept du syndrôme d’aliénation parentale est fortement débattu par nombreux professionnels, la réalité nous montre qu’il existe bel et bien de nombreuses situations où suite à une séparation, l’enfant est manipulé par un des parents afin qu’il ne veut plus avoir de contact avec l’autre parent. Même si certains experts débattent de la dénomination de ce mécanismes, en tant que professionnel du secteur on rencontre ce genre de situations beaucoup trop souvent. Les parents, tellement pris dans leur conflit conjugal ne se rendent pas compte à quel point ils causent du tort à leurs enfants.
Le parent “attaqué” perd son temps à démontrer son innocence, tandis que l’autre essaie d’organiser de plus en plus de témoignages….Entre temps l’enfant souffre et se trouve dans un véritable conflit de loyauté.
J’ai vu des cas où l’enfant a dû être hospitalisé en psychiatrie afin de protéger l’enfant contre la manipulation du parent.
Pour les professionnels du secteur il s’agit de désamorcer le conflit le plutôt possible avec une médiation. Au cas où une médiation s’avère impossible, les choses vont mal tourner pour l’enfant.
Il ne faut jamais oublier que ce n’est pas parce que le mari était un mauvais mari qu’il est forcément un mauvais père (et vice versa)
Manhanako, ProtectionJeunesse 02.02.2012

 source: https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/02/04/linstitution-judiciaire-en-etat-de-non-assistance-a-personne-en-danger-face-a-lalienation-parentale/

A suivre . Il y a des choses à changer dans le système et qui ne fonctionnent pas : il faudrait qu’il y ait un peu plus de "culture psy" dans les milieux policiers et dans les milieux de justice. (Dr Victor Simon, Directeur du Centre d’Hypnose et Psychomatique – Paris)

 

 

 


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La maltraitance dans l’enfance laisse des traces génétiques. Le professeur Alain Malafosse, du Département de psychiatrie de l’UNIGE (…) En examinant leur ADN, issu d’une simple prise de sang, les chercheurs ont observé des modifications épi génétiques, c’est-à-dire dans les mécanismes de régulation des gènes, chez les participants ayant été maltraités durant leur enfance (abus physique, sexuel et émotionnel, carences affectives…).

Le groupe de recherche du professeur Alain Malafosse, du Département de psychiatrie de l’UNIGE, en collaboration avec le Département de génétique et de développement, a ainsi démontré que l’association entre maltraitance infantile et certaines pathologies adultes résultait d’une modification des mécanismes de régulation des gènes. Leurs travaux sont publiés dans la revue Transnational Psychiatrie.

Ont participé à l’étude 101 sujets adultes souffrant d’un trouble de la personnalité borderline, caractérisé notamment par une instabilité dans les relations interpersonnelles, les émotions et l’impulsivité. En examinant leur ADN, issu d’une simple prise de sang, les chercheurs ont observé des modifications épi génétiques, c’est-à-dire dans les mécanismes de régulation des gènes, chez les participants ayant été maltraités durant leur enfance (abus physique, sexuel et émotionnel, carences affectives…).

Ces modifications épi génétiques se situent dans le processus de gestion du stress. «C’est la première fois que l’on voit un lien aussi clair entre un facteur environnemental et une modification épi génétique», souligne Ariane Giacobi no, du Département de génétique et de développement. Lien d’autant plus fort que plus la maltraitance a été sévère durant l’enfance, plus la modification est importante.

Source: La Tribune de Genève (Via www.wikistrike.com)

 


La maltraitance des enfants laisse des traces sur leur cerveau


Une étude de l’Université du Texas Southwestern publiée dans la revue Neuropsychopharmacology révèle que les adolescents victimes de maltraitance durant leur enfance présentent des perturbations au niveau de la substance blanche de leur cerveau. Explications.

La maltraitance des enfants laisse des traces sur leur cerveau

"La substance blanche du cerveau garderait des traces de la maltraitance qui pourraient expliquer les troubles psychologiques observés chez les personnes maltraitées dans leur enfance, selon une étude publiée dans la revue Neuropsychopharmacology.

La substance blanche contient les axones qui sont les prolongements des neurones, la gaine de myéline qui les entoure et les protège et des cellules nourricières appelées cellules gliales. Son rôle est d’assurer la transmission rapide des influx nerveux entre deux structures du système nerveux central (SNC) ou entre celui-ci et un nerf situé en périphérie dans l’organisme.

D’après le rapport d’étude, des perturbations au niveau de la structure de la substance blanche ont été observées chez des adolescents victimes de maltraitances dans leur enfance.

C’est perturbation pourraient être à l’origine de troubles dépressifs, de comportements addictifs et d’usage de drogue, selon le chercheur Hao Huang, de l’université du Texas Southwestern aux Etats-Unis auteur de l’étude.

32 adolescents ont été suivis durant cinq ans. 19 d’entre eux avaient souffert de maltraitance (violences physiques, abus sexuels ou témoins de violences dans leur famille) durant au moins six mois avant leur dixième anniversaire. Les 13 restants constituaient le groupe témoin.

Le rapport montre que cinq des 19 adolescents victimes de violences ont développé une dépression, un seul dans le groupe témoin. De même, dans le groupe test, quatre sont devenus des consommateurs réguliers de drogue, contre un seul dans le groupe témoin.

Cependant, les scientifiques n’ont pas identifié le mécanisme exact qui est à l’origine des changements de structure de la matière blanche de ces individus. De plus, ils interprètent leurs résultats avec précaution en raison de la faiblesse de l’échantillon." (AlloDocteur , 02/08/2012)

source : « White Matter Disruptions in Adolescents Exposed to Childhood Maltreatment and Vulnerability to Psychopathology« , Neuropsychopharmacology le 1er août 2012. Doi : 10.1038/npp.2012.133

https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/01/14/la-maltraitance-dans-lenfance-laisse-des-traces-genetiques

 


« …Fou de tristesse, de douleur, de colère, de solitude, d’un chagrin sans fond, de cette situation qui le dépasse, (…) » » (…).

« L’aliénation parentale est un processus qui consiste à programmer un enfant pour qu’il haïsse un de ses parents sans que ce soit justifié. Elle est la conséquence de la bataille mise en place au sein d’un couple qui dysfonctionne sévèrement ou va se séparer »

 

 

A suivre : Les pros sonnent l’alarme ! A suivre : Les articles best Of

 

 


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Citations sur la souffrance de l’enfant séparé de son parent


Citations d’expertises psychiatriques

 

Les conséquences sur l’enfant, de la rupture du lien

 


L’interruption des contacts et des relations entre les enfants et l’un des parents après une séparation ou un divorce exerce un impact traumatisant aussi bien sur les enfants concernés que sur leurs parents.

Le devenir ultérieur des enfants est particulièrement préoccupant.  EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes


Le taux des maladies psychosomatiques telles que les troubles anxieux, les dépressions, les troubles de la conscience de soi et les troubles relationnels est significativement plus élevé chez les personnes adultes examinées dont le père a été absent pendant une période prolongée au cours des six premières années de leur vie.

Environ 50 à 70 % des hommes et femmes subissent encore à l’âge adulte des problèmes considérables pour avoir grandi sans leur père.  EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes


Le maintien du contact affectif et relationnel est considéré aujourd’hui comme étant un critère important du « bien-être psychique et moral de l’enfant ».

Le respect des relations et des contacts affectifs naturels de l’enfant avec ses deux parents et du maintien de la fréquentation des deux parents est un critère important quand il s’agit pour les tribunaux d’évaluer la capacité d’éducation et d’attribuer l’exercice de l’autorité parentale.   EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes


Autrefois, on prenait la relation à deux (dyade) entre la mère et son enfant comme prioritaire; aujourd’hui, les résultats de la recherche prénatale et néonatologique nous apprennent que l’enfant est, depuis sa conception, un dans une relation à trois (triade).

C’est à partir de la deuxième et notamment à partir de la troisième et quatrième année que l’enfant suit le rythme naturel et commence à se développer en s’éloignant de sa mère, en se détachant d’elle et, pour ce faire, il a besoin de son père pour réussir son individuation, sa séparation et son autonomie.

Lorsque celui-ci manque, pour quelques raisons que ce soit, l’enfant reste souvent littéralement lié à sa mère avec tous les impacts sur le développement de sa personnalité. Les complexes de symbiose non résolus (relations fusionnelles à la mère) jouent un rôle important pour de nombreuses maladies de l’âge adulte telles que les névroses d’angoisse, les dépendances, les troubles de conduites du comportement alimentaire et les maladies psychosomatiques  EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes


La perte d’un des parents bouleverse profondément le soi de l’enfant, sa structure et sa substance.

L’enfant se sent brisé. Il a l’impression que la perte d’un des parents se dirige contre lui : « C’est de ma faute », ou « Je n’ai pas mérité que maman (ou papa) reste. »   EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes


La perte d’une relation s’accompagne d’une douleur qui peut se manifester de manière complètement variée (par exemple, sous forme de dépression, d’angoisse, de symptômes psychosomatiques, etc.).

Souvent, l’entourage de l’enfant n’aperçoit pas ses signaux, ou ne les comprend pas correctement, ce qui fait que l’aide ne vient pas. Pour supporter sa situation d’une manière quelconque, l’enfant refoule sa douleur, il la dissocie. Vu de l’extérieur, on ne peut plus s’apercevoir de rien.

C’est ce clivage entre une partie souffrante et refoulée de la personnalité et l’image « normative » donnée à voir aux autres (on parle de façade) qui est responsable des problèmes psychiatriques ultérieurs.  EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes


Compte tenu des conséquences de la dissociation, il importe que l’aliénation parentale soit diagnostiquée le plus tôt possible et que toutes les parties intervenantes des procédures des divorces, (parents, juges aux Affaires matrimoniales, services sociaux, conseillers, experts judiciaires, avocats) responsables du bienêtre psychique de l’enfant y contribuent.

Si le premier secours – judiciaire et extrajudiciaire – n’a pas lieu à temps et de manière appropriée, il est plus difficile d’interrompre le processus de désaffection.  EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes


La tâche primordiale des parents, des services psychosociaux et des tribunaux compétents dans les affaires matrimoniales consistent à garantir, voire à rétablir, un maximum de relations afin que l’enfant puisse vivre avec ses deux parents.

L’enfant est entre de bonnes mains s’il vit avec celui de ses parents qui coopère avec l’autre et qui, après la séparation ou le divorce du couple, est prêt et capable d’incorporer l’autre parent de manière active et responsable dans l’évolution et dans l’éducation de l’enfant ou des enfants communs.  EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes


Le contact entre l’enfant et celui des parents qui vit à part ne doit pas être rompu de manière unilatérale.

Capituler devant les cas particulièrement difficiles, c’est agir aux dépens de l’enfant. En effet, les traumatismes provoqués par la perte forcée d’une relation parentale sont profonds et perdurent nettement jusqu’à l’âge adulte.  EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes


Il semble apparemment plus douloureux et psychologiquement plus annihilant de perdre un enfant par le PAS (Parental Alienation Syndrom) que par la mort.

La mort est définitive et aucun espoir de réconciliation subsiste… L’enfant atteint du PAS toutefois vit encore et peut même habiter quelque part dans les environs immédiats… Pour certains parents aliénés, cette douleur continue se transforme en une sorte de « mort vivante du coeur. »  EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes


Face à cette souffrance, il est indispensable d’agir le plus tôt possible et avec le plus de détermination possible pour éviter les conséquences les plus graves.  EXPERTS – CHRONIQUE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – N° 67 – pp. 24-30 – juin 2005, Jean-Marc DELFIEU, Expert Cour d’Appel Nîmes


 

telechargement_pdf EXTRAITS: Télécharger les extraits cités précédemment sous format PDF (pouvant être utile pour vos communications auprès des acteurs sociaux)

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Aliénation Parentale (SAP) _ Diagnostic et prise en charge médico-juridique

Dr Jean-Marc Delfieu
(Expert Psychiatre – Cour d’Appel de Nîmes)

RAPPORT (Complet)

Autrefois, on prenait la relation à deux (dyade) entre la mère et son enfant comme prioritaire; aujourd’hui, les résultats de la recherche prénatale et néonatologique nous apprennent que l’enfant est, depuis sa conception, un dans une relation à trois (triade). (Dr Jean-Marc Delfieu)

L’interruption des contacts et des relations entre les enfants et l’un des parents après une séparation ou un divorce exerce un impact traumatisant aussi bien sur les enfants concernés que sur leurs parents. Le devenir ultérieur des enfants est particulièrement préoccupant. (Dr Jean-Marc Delfieu)

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A suivre : Dossier / Souffrance de l’enfant séparé A suivre : Les 20 demandes d’un enfant de parents séparés

 

 


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Qu’est-ce que la perversion ? (morale, narcissique, …)


La perversion a plusieurs acceptions :

  • Au sens moral c’est celui qui fait le mal ;
  • D’un point de vue psychiatrique, on caractérise le fait pervers par son pendant : le sadisme ;
  • Dans ce que l’on a dénommé la perversion narcissique (dans le cadre conjugal notamment), on met en avant la manipulation psychologique ;
  • Enfin dans le cadre de l’aliénation parentale, l’enfant-otage qui sert de moyen de pression devient peu à peu l’enfant soldat du parent aliénant qui le maltraite par manipulation psychologique…

Dans tous les cas, l’absence d’empathie (par déni, clivage, vice assumé ou projection de ces propres tares… ) est ce qui la caractérise la mieux.. :

Les pervers maintiennent une distance affective suffisante pour ne pas s’engager vraiment. L’efficacité de leurs attaques tient au fait que la victime ou l’observateur extérieur n’imaginent pas qu’on puisse être à ce point dépourvu de sollicitude ou de compassion devant la souffrance de l’autre.


1) Perversion au sens moral

Pervers (au sens moral) ( : Qui aime accomplir des actes cruels ou immoraux. Qui est méchant, dépravé, naturellement enclin au mal. Du latin perversus (« renversé », au figuré : « appliqué à contre temps, vicieux »)

2) Perversion au sens psychiatrique (ou « faits pervers »)

Pervers (psychiatrie) : Non clairement définie ? Il suffit de consulter le Manuel alphabétique de psychiatrie d’Antoine Porot où les notions de perversité et de perversion sont abordées sans nuance sous l’angle de la morale pour constater l’écart conceptuel qui existe entre la psychiatrie et la psychanalyse sur ce problème
« Posez-vous la question : Qu’est-ce que je ressens quand je fais mal à quelqu’un : de la culpabilité, de la honte, rien du tout ? Si vous ne ressentez rien du tout : Allez-vite vous faire soigner…  » (Un psychiatre lors d’une interview au sujet de l’acception du terme « pervers » en psychiatrie)


3) Perversion narcissique

Pervers narcissique :
La « perversion » dite « narcissique » est souvent confondue avec le trouble de la personnalité narcissique, défini comme la surestimation de soi-même et de ses capacités, le besoin d’être reconnu comme exceptionnel, tout en acceptant difficilement les critiques. Au contraire, la perversion désigne le fait de détourner, de renverser et de retourner. Elle correspond aux stratégies du sujet assurant la satisfaction de ses pulsions aux dépens des autres. Ils sont utilisés comme des choses et leurs sentiments sont niés.

Narcisse (Mythologie) : un jour qu’il s’abreuve à une source, il voit son reflet dans l’eau et en tombe amoureux. Il reste alors de longs jours à se contempler et à désespérer de ne jamais pouvoir rattraper sa propre image. Il finit par dépérir puis mourir d’une passion qu’il ne peut assouvir

La perversion d’un proche, d’un conjoint, d’un parent, d’un supérieur peut briser un couple, défaire une vie ou ruiner une carrière professionnelle. La stratégie perverse cherche à déstabiliser l’autre, par une séduction flatteuse ou un acharnement souvent sournois et subtil, ainsi que par une disqualification insidieuse et récurrente. L’objectif est d’obtenir un moyen de contrôle sur l’affection, l’attention et la disponibilité de l’autre ; sans reconnaître sa propre vulnérabilité.

Le bourreau ne possède pas de personnalité propre, elle est forgée sur des masques dont il change suivant les besoins, passant de séducteur paré de toutes les qualités, à celui de victime faible et innocente, ne gardant son véritable visage de démon que pour sa victime. Et encore il peut jouer avec elle au chat et à la souris, faisant patte de velours pour mieux la tenir, puis sortant ses griffes lorsqu’elle cherche à s’évader.

Symptomatologie d’une personnalité narcissique (trouble narcissique)

  • le sujet à un sens grandiose de sa propre importance (par exemple, surestime ses réalisations et ses capacités, s’attend à être reconnu comme supérieur sans avoir accompli quelque chose en rapport) ;
  • est absorbé par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté, de perfection, ou d’amour idéal ;
  • pense être « spécial » et unique et ne pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau ;
  • montre un besoin excessif d’être admiré ;
  • pense que tout lui est dû : s’attend sans raison à bénéficier d’un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits ;
  • exploite l’autre dans les relations interpersonnelles : utilise autrui pour parvenir à ses propres fins (mensonges, chantages, violence verbale, etc.) ;
  • manque d’empathie : n’est pas disposé à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins d’autrui ;
  • envie souvent les autres, et croit que les autres l’envient ;
  • fait preuve d’attitudes et de comportements arrogants et hautains.

Le désir de l’autre, sa vitalité, leur montre leurs propres manques. On retrouve là l’envie, commune à bien des êtres humains, du lien privilégié que la mère entretient avec son enfant. C’est pour cela qu’ils choisissent le plus souvent leurs victimes parmi des personnes pleines d’énergie et ayant goût à la vie, comme s’ils cherchaient à s’accaparer un peu de leur force.

L’état d’asservissement, d’assujettissement de leur victime à l’exigence de leur désir, la dépendance qu’ils créent leur fournit des témoignages incontestables de la réalité de leur appropriation.


4) Perversion parentale / Parent-pervers

Le parent pervers vise dans un premier temps l’isolement de l’autre parent vis à vis de l’enfant. Il procède le plus souvent, par calomnie pour obtenir des résultats rapides et efficaces. (…)

La voie est ouverte ensuite pour opérer le dénigrement de l’image de l’autre parent et renforcer l’enfant dans l’aliénation parentale.

Le pervers est une personne totalement dépourvue d’empathie, qui n’éprouve aucun respect pour les autres, qu’il considère comme des objets utiles à ses besoins de pouvoir, d’autorité. Le pervers a besoin d’écraser pour exister. L’enfant est une proie de choix car il est fragile et malléable, avec sa confiance illimitée et sa soif d’amour et de reconnaissance.

« Le syndrome de Médée ou le coeur des enfants en sacrifice » (…).

« Le syndrome de Médée est une modalité de harcèlement mise en œuvre par un parent voulant priver son/sa conjoint/e de la relation avec ses enfants et apparaissant à l’occasion d’une rupture conjugale.»«Il s’agit en somme d’une forme organisée de maltraitance qui porte sur une dimension vitale de la vie affective et se traduit par des effets psychotraumatiques très importants.» (Antonio Andreoli – Service de psychiatrie HUG – Rev Med Suisse )

Témoignage d’un parent (entraideapn) (…) Si vous avez des enfants communs, sachez que le pervers narcissique s’en prendra forcément à eux s’il n’arrive pas à vous détruire directement. Prenez donc soin de protéger vos enfants avant le combat, si c’est possible. Une fois le combat juridique démarré, le pervers narcissique prendra un immense plaisir à manipuler vos enfants pour mieux vous détruire …« 


« La Russie sous le choc, une mère jette ses deux enfants du 15e étage et repart souriante »(…).

« L’affaire a suscité l’émotion dans toute la Russie. Galina Riabkova, une femme de 30 ans, est soupçonnée par la police d’avoir jeté ses fils âgés de 2 et 4 ans d’un immeuble de Dolgoproudny, au nord de Moscou. La femme aurait convaincu les deux petits garçons de quitter leur appartement du huitième étage pour monter au quinzième étage en leur promettant qu’ils pourraient lancer des avions en papier du balcon. »


5) Empathie : Peut-on ressentir une douleur que l’on n’a jamais éprouvée ?

danziger

Chez les sujets témoins (à gauche), aucune activité cérébrale n’est corrélée au score d’empathie, tandis que chez les patients ICD (à droite) l’activation du cortex préfrontal ventromédian (zone colorée) est étroitement corrélée au score d’empathie.

De façon intéressante, l’analyse des corrélations entre les réponses cérébrales à la vue de la douleur d’autrui et les capacités d’empathie de l’observateur révélait des différences très significatives entre les patients ICD et les témoins: chez les patients, le degré d’activation du cortex préfrontal ventromédian – une région cérébrale connue entre autres pour son rôle essentiel dans les processus d’inférence de l’état émotionnel d’autrui et dans les émotions sociales telles que la compassion (3) – était étroitement corrélé au score d’empathie: en effet, plus les patients étaient dotés de capacités d’empathie élevées, plus cette région de leur cerveau se trouvait activée à la vue de la douleur d’autrui. En revanche, aucune corrélation entre le score d’empathie et l’activité cérébrale n’était observée dans le groupe témoin dans les mêmes conditions (cf la figure ci-dessous).
Pour compenser leur manque de résonance émotionnelle automatique avec la douleur d’autrui, les patients congénitalement insensibles à la douleur doivent donc nécessairement recourir à un travail d’inférence émotionnelle complexe qui dépend étroitement de leur capacité d’empathie. Ces résultats suggèrent plus généralement que c’est grâce à ce type de processus de cognition sociale que nous pouvons éventuellement imaginer et partager avec autrui des affects liés à une expérience que nous n’avons nous-mêmes jamais vécue.
(source : extrait, « Peut-on partager une douleur que l’on n’a jamais éprouvée ?(…) » (Nicolas Danziger, Isabelle Faillenot et Roland Peyron) CHU Bellevue, Groupe Hospitalier Pitié-Salpétrière)

Inversement qu’est-ce qui pourrait expliquer la propension d’un schéma autoreproductif de la souffrance (comme la maltraitance) ?

La question est posée, en effet : si l’on peut comprendre avoir des difficultés à éprouver par empathie une souffrance que l’on a soi-même jamais ressentie : inversement, comment expliquer que ceux-là même qui au contraire, ont déjà éprouvé cette douleur, et en particulier, ceux qui l’ont éprouvée de manière très marquée, peuvent inversement avoir une propension à reproduire le schéma originel de cette souffrance cette fois en tant que « bourreau » plutôt que « supplicié » ? Cette reproduction du scénario originel de la souffrance s’accomplissant alors avec une absence quasi-totale d’empathie de la part du pervers rejouant la scène sadique originelle. Un peu comme si, justement la « case » sollicitée par la victime était devenue inactive à l’empathie. Et si l’on considère la possibilité d’une jubilation dans l’accomplissement du fait pervers : y-aurait-il une « empathie inversée », ou une « empathie déplacée » c’est à dire non pas le ressentie de la « souffrance de la victime » mais remplacée par celle du « plaisir du bourreau » ? Ce qui permettrait alors d’expliquer d’une part l’absence d’empathie lors de l’acte sadique mais également l’encouragement à la reproduction du schéma de la souffrance (de manière pathologique) ? La question est posée… (source : affairesfamilliales.com )


6) Pervers pour la vie ?


Que peux-t-on faire face à un pervers narcissique ?

* Pascal Couderc (Psychologue, Psychanalyste) *: « C’est compliqué parce qu’il séduit ceux qui sont susceptibles de l’être et il écarte les autres… En général, la prise de conscience se fait petit à petit, vraiment très progressivement, par des éléments épars dans l’histoire qui viennent jeter une ombre sur cette image idéale de [la personne] qu’elle prétend être.« 

* Jounaliste * : Est-ce que les pervers sont conscients d’avoir basculé dans une pathologie ou bien se disent-ils, « Mais non, c’est pour son bien, c’est moi qui dirige parce que finalement, elle était trop faible pour le faire, et puis c’était ma façon à moi, de lui montrer que je l’aimais, etc. » enfin, ils sont jamais conscient ces pervers ?

* Pascale Chapaux-Morelli (Présidente d’Association) * : « Non, [les pervers] ne sont pas vraiment conscients, d’ailleurs ils accusent toujours l’autre. Lorsque quelque chose ne va pas, c’est toujours l’autre qui est coupable. Et ils ne se remettent pas en question. [Les victimes] en générale se conseillent toutes de fuir… « 

* Journaliste * : « En gros, si un pervers narcissique arrive dans votre cabinet… « 

* Pascal Couderc * : « Non [il n’arrivera jamais dans notre cabinet]. Parce que lui, ne souffre pas.« 

* Journaliste * : « Alors, s’il est condamné pour une raison quelconque et qu’il a une injonction thérapeutique, et qu’il arrive un jour chez vous : est-ce que vous pouvez quelquechose pour lui ? »

* Pascal Couderc * : « L’aider à prendre conscience des choses mais c’est assez vain. (…) Oui, on les reçoit, il se passe un certain nombre de séances mais la prise de conscience est vraiment, vraiment compliquée. Parce que c’est la structure psychique. C’est pas juste un symptôme… « 

Existe-t-il néanmoins, l’espoir d’une prise de conscience radicale ?

un pervers repenti ( suite à une EMI/NDE)
+ Explications sur l’EMI/NDE Cf. le Dr Charbonnier (Médecin anesthésiste-réanimateur)
(expériences vécues par environ 3% de la population)

source : https://affairesfamiliales.wordpress.com/2011/11/05/introduction-a-la-perversion-narcissique/

A suivre : Qu’est-ce que l’Aliénation Parentale A suivre : La souffrance de l’enfant séparé

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Cette vidéo québécoise dénonce un fléau mondial et en particulier occidental qui n’a pas l’air de cesser de prendre de l’ampleur dans notre société…

Commentaire de l’auteur : Ce « fléau » cause des dégâts irréparables sur les enfants. Certains accommodements, certaines démissions ou lachetés, certaines incompétences ont mis en péril l’avenir de nombreux enfants qui grandissent et qui aujourd’hui dénoncent. De nombreuses études ou recherches commencent à chiffrer les conséquences d’une société aliénée et l’impacte de la maltraitance engendrée par L’ALIÉNATION PARENTALE.

Notre manière de prendre les enfants pour des otages est affligeante. Le mépris de la souffrance des enfants se paye, les enfants le payent, la société le paye : Maintenant, ca suffit !

source : https://affairesfamiliales.wordpress.com/2011/10/20/lalienation-parentale-ca-suffit/

 


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Les enfants détruits par l’Aliénation Parentale !


L’aliénation parentale consiste à éliminer un ou plusieurs parents (mère, père, grands-parents…) de la vie d’un enfant. Cette attitude qui commence par détruire les souvenirs, l’image et la place d’un parent dans la vie d’un enfant est une maltraitance psychologique, dont les effets destructeurs perdurent à l’âge adulte…

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Le Syndrome d’Aliénation Parentale (SAP)

Alienation, définition :
Du latin alienatio, dérivé d’alienare et d’alienus (« étranger« , « qui appartient à un autre »)

Transférer la propriété à autrui
Abandonner, renoncer volontairement à [Figuré]. Éloignement que des personnes ont les unes pour les autres. Aliénation des volontés, des esprits.
Asservir, exploiter quelqu’un. Synonyme inféoder
– (Médecine) Égarement d’esprit, folie. Aliénation d’esprit ou aliénation mentale

a été défini et décrit en 1986 par Richard Gardner (Etude scientifique portant sur 700 cas pendant 12 ans) Il s’agit d’un désordre psychologique qui atteint l’enfant lorsque l’un des parents effectue sur lui, de manière implicite, un «lavage de cerveau» visant à détruire l’image de l’autre parent.

Selon la description donnée par R. Gardner, quatre critères permettent de diagnostiquer l’action du parent aliénant :

  • l’entrave à la relation et au contact;
  • les fausses allégations d’abus divers;
  • la réaction de peur des enfants;
  • la détérioration de la relation depuis la séparation.

Vivre sans son enfant ? C’est une amputation psychologique au quotidien

Ana Milheiro, Présidente de SOS Privé de Maman et porte parole du Collectif Parents privés d’enfants, à propos du problème de l’aliénation parentale : »Les enfants se retrouvent tantôt à refouler leur besoin d’amour, refouler l’amour qu’ils ont pour leur parent. Et ils sont des fois amené à haïr (comme l’ont fait les fascistes), l’autre parent. Ca les empêche de se construire et ca peut les amener à la destruction, à la paranoïa, à des crises d’angoisses qui peuvent être fatale, à des comportements totalement anormaux ou sinon dans le meilleur des cas, à porter la haine dans leur coeur qui va les empêcher de vivre une vie normale, de constituer une famille, d’avoir eux-mêmes des enfants. »

Richard Gardner a décrit huit manifestations chez l’enfant (résultant de la campagne de rejet et de diffamation) :

  • 1 > le parent rejeté est complètement dévalorisé, quoique l’enfant soit incapable de motiver cette dévalorisation par des exemples concrets.
  • 2 > Rationalisation absurde : à l’appui du rejet, l’enfant invoque des motifs dérisoires ou sans rapport avec la réalité.
  • 3 > Absence d’ambivalence normale : le parent rejeté est décrit comme exclusivement mauvais, le parent aliénant est décrit comme bon exclusivement.
  • 4 > Réflexe de prise de position pour le parent aliénant, lorsque les deux parents sont présents, et même avant que le parent rejeté se soit exprimé.
  • 5 > Extension des hostilités à toute la famille et à l’entourage du parent rejeté (grands-parents, amis, proches) qui sont à leur tour rejetés avec autant de force.
  • 6 > Affirmation d’une « opinion propre » artificielle : il s’agit en fait de l’opinion du parent aliénant, que l’enfant est conditionné à présenter comme venant de lui.
  • 7 > Absence de culpabilité du fait de la cruauté supposée du parent adversaire.
  • 8 > Adoption de « scénarios empruntés », qui ont été fabriqués par le parent manipulateur : l’enfant les reprend à son compte.

Paul Bensussan (expert psychiatre auprès de la cour de cassation), à propos de l’aliénation parentale : C’est le plus éprouvant de ce qui nous est donné à voir en matière d’expertise : c’est une sorte de massacre avec les meilleures intentions du monde ! Chaque parent se dit désireux de tout faire pour leur enfant. Avec l’enfant que l’on dit vouloir protéger et qui est réellement esquinté.

Paul Bensussan : Cette pathologie redoutable et encore méconnue ne menace pas que le parent rejeté : elle sape le fondement même de l’identité et de la personnalité de l’enfant, compromettant même, lorsque le stade de sévérité va jusqu’à la rupture durable, son « droit élémentaire d’entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents », droit qui lui est normalement garanti par l’article 9 de la Convention internationale des Droits de l’Enfant, entrée en vigueur le 2 septembre 1990.(source : paulbensussan.fr )

Est-ce que ce syndrome est comparable à un embrigadement au sein d’une secte ? Paul Bensussan : « C’est totalement ça. En fait, on pourrait se demander quelle est la différence entre un banal conflit et ce syndrome d’aliénation parental. Il existe deux grosses différences : dans le cas du SAP, l’enfant est totalement sous l’emprise de l’un de ses parents, à tel point qu’il a une vision du monde sectaire : tout est blanc ou noir. « 

Plus d’infos sur le P.A.S (thérapies, bibliographie, …)

Témoignage de François : François est un adolescent de 15 ans. Cela fait trois années de suite qu’il ne peut terminer son année, sans être rejeté par les enseignants ou exclu de l’établissement. C’est que dans ses relations avec les adultes, il peut se montrer tout autant fin et sensible, qu’insultant et méprisant. Cette violence qui le taraude a certainement à voir avec son vécu familial.


« Fou de tristesse, de douleur, de colère, de solitude, d’un chagrin sans fond, de cette situation qui le dépasse, (…)» L’aliénation parentale est un processus qui consiste à programmer un enfant pour qu’il haïsse un de ses parents sans que ce soit justifié. Elle est la conséquence de la bataille mise en place au sein d’un couple qui dysfonctionne sévèrement ou va se séparer…


Parental alienation from a child perspective Illustre la souffrance d’un enfant privé de son parent


« Couple déchiré, enfant otage » (Olivier Pighetti)
… La suite du reportage ici…

(+ d’infos sur la perversion, parent-pervers)


Couple déchiré, enfant otage (Olivier Pighetti)

« Ils se mettent à hurler quand leurs pères leur rendent visite, déversent des flots d’injures sur leurs mères qu’ils ne veulent plus voir, ou frappent parfois les uns ou les autres sans raison. Des enfants déchirés par le divorce (…)

Il s’agit de la manipulation d’un enfant par son père ou sa mère, afin de transformer l’autre parent en un être néfaste et détesté. Une forme de soumission inconsciente et forcée similaire à ce que l’on retrouve dans les sectes ; l’enfant devient alors un outil de guerre pour détruire l’ex-conjoint (…) »

.


* A quoi ca ressemble (concrêtement) une manipulation d’enfant ? Ici, 2 exemples de manipulation (enregistrement téléphonique) 1 père / et 1 mère


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Mémoire de Didier Erwoine sur le SAP _ Syndrome d’Aliénation Parentale

 

Thèse de Dominique Goudard sur le SAP _ Syndrome d’Aliénation Parentale


« Une fille devenue mère témoigne sur la manipulation qu’elle a subie l’amenant à rejeter son père»(…).

L’enfant naît en aimant spontanément ses parents. Qu’arrive-t-il quand on lui apprend à ne plus aimer, voire à haïr…


« Le syndrome de Médée ou le coeur des enfants en sacrifice » (…).

« Le syndrome de Médée est une modalité de harcèlement mise en œuvre par un parent voulant priver son/sa conjoint/e de la relation avec ses enfants et apparaissant à l’occasion d’une rupture conjugale.»«Il s’agit en somme d’une forme organisée de maltraitance qui porte sur une dimension vitale de la vie affective et se traduit par des effets psychotraumatiques très importants.» (Antonio Andreoli – Service de psychiatrie HUG – Rev Med Suisse )

 


« Le monde n’est pas « ou blanc ou noir » mais souvent les deux»(…).

L’évocation du concept d’aliénation est pour une majorité de cas tout à fait hors du cadre d’accusations pédophiles. On parle de desaffection d’un parent de manière progressive qui tourne à des comportements de l’enfant manifestement pathologique


FICHE PRATIQUE

.
Comment renouer le lien parental avec un enfant aliéné/manipulé et devenu adulte ?

(…)

[ci-contre]



« Les 20 demandes d’un enfant de parents séparés »(…).

Chère Maman, Cher Papa,

N’oubliez jamais que je suis l’enfant de vous deux.

Maintenant, vous ne vivez plus ensemble mais j’ai besoin aussi bien de l’un que de l’autre …



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A suivre (article connexe) : Dr Victor Simon : L’Aliénation Parentale ou Comment rendre son enfant FOU ! A suivre DOSSIER : Les étapes de l’Exclusion Parentale

source : https://affairesfamiliales.wordpress.com/2011/10/02/les-enfants-detruits-par-lalienation-parentale/


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La Calomnie est une violence subtile mais réelle, au service du pervers, pouvant conduire à la séparation du lien enfant-parent et ainsi priver l’enfant de ses droits


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Calomnie, définition :
Accusation mensongère portant atteinte à l’honneur de quelqu’un. Synonymes accusation, attaque, cancan, dénigrement, diffamation, infamie, injure, médisance, mensonge, ragot.


« La calomnie, un procédé vieux comme le monde »(…).

« -> ce qu’en pense les philosophes, les religions, … »

« Calomnions, calomnions, il en restera toujours quelque chose !  » (Francis Bacon / attribué à Beaumarchais) (cf. la calomnie, un procédé vieux comme le monde)


CHECKLIST : Comment distinguer la Calomnie, de l’accusation justifiée ?

Si vous n’êtes pas en mesure de qualifier le danger, alors vous ne pouvez pas mettre en oeuvre un plan qui permet de réguler le risque et mesurer l’évolution de la situation.

Mais en réalité, si vous n’êtes pas à même de qualifier avec précision ce risque, vous êtes probablement victime des effets de la calomnie… (mais vous n’êtes pas le premier : il était jadis condamné âprement mais aujourd’hui la calomnie et la médisance gangrènent l’espace de la vie quotidienne jusque sur la scène médiatique… Tant elle est efficace et finalement peu répréhensible – du moins a priori… )

Car dans le doute, ne vaudrait-il pas mieux se poser les questions suivantes ?

A) Est-ce qu’il y a plusieurs prétextes ou accusations pêle-mêles ?

Peu importe que ce soit vrai ou faux. L’essentiel, c’est la calomnie. Les gens aiment le scandale. (Agota Kristof) (cf. la calomnie, un procédé vieux comme le monde)

B) Est-ce que les prétextes sont contradictoires ou incohérents entre eux ?

En entassant des imputations contradictoires, la calomnie se découvre elle-même : mais la malignité est aveugle et la passion ne raisonne pas. (JJ Rousseau) (cf. la calomnie, un procédé vieux comme le monde)

C) Quel est précisément, le danger immédiat, réel et sérieux qui est invoqué ?

En amalgamant un principe de précaution avec le principe de protection, on concrétise de fait, un principe d’exclusion au préjudice du respect des droits de l’enfant.

PROTECTION <!> PRECAUTION

Pour l’illustrer.. .Si on généraliserait ce principe (la précaution au lieu de la protection) et que l’on considère (par exemple) la maxime populaire qui veut que l’exercice du pouvoir corrompt : dans ce cas une application stricte de ce principe de précaution ne suggérait-elle pas de devoir prendre des dispositions préalables à l’encontre des hommes politiques ; et pourquoi pas même, dès leur candidature ? Ca serait évidemment absurde (?). Et en l’appliquant au pénal, pourquoi ne pas non plus envisager d’appliquer ce principe de précaution et de décider de mettre hors d’état de nuire des personnes qui appartiendraient à des groupes considérés (~) comme étant statistiquement « à risque » (même s’ils n’ont jamais rien commis) ? .. Et ainsi de se hasarder de choisir de condamner un innocent plutôt que de libérer un coupable.

Cela n’ouvre-t-il pas la voie à n’importe quels abus ? Pourquoi se permet-on finalement d’user en matière familiale, d’un principe que l’on s’interdit de manière évidente dans d’autres circonstances. Ne gagnerait-on pas mieux plutôt, à travailler pour améliorer le discernement de la calomnie ? Car au bilan, le principe de précaution ne garantie finalement pas même qu’un « futur coupable » ne puisse pas passer (et parfois mieux qu’un innocent) à travers les mailles d’un filet resserré (s’il reste inadapté) ; ajoutant donc une inefficacité à l’injustice...

Par contre, il garantie assez bien (et on peut le constater…), qu’un parent pervers puisse pleinement compter sur l’instrumentalisation qu’il fait de l’institution pour arriver facilement à isoler l’enfant de son autre parent, à priver l’enfant de ses droits et à le propulser dans la souffrance de la séparation destructrice de la psychologie de l’individu ; sans parler des parents exclus voire aliénés eux-mêmes (non plus des cas de désespérance qui amènent à des tentatives de suicides, d’enlèvements inutiles, de maladies psychosomatiques – non plus des grands-parents, victimes collatérales, etc..etc.. ) .. et c’est donc pour le coup, avec beaucoup plus de certitudes, que l’application simple de ce principe (appliqué à défaut de pouvoir discerner le calomniateur/trice) conduit donc invariablement à une maltraitance psychologique de masse

D’ailleurs, le paroxysme de cette démarche trouve son comble en Angleterre où « des milliers de femmes [sont] accusées de «future négligence» ou «futur dommage émotionnel» de leur enfant, dès les premiers jours de la grossesse…[!!]  » (Le Monde).

D) Combien y’a-til de témoins ? Moins de 4 (ou 3, ou 2) … ?

Un seul témoin ne pourra se dresser contre un homme à propos d’une faute ou d’un péché quelconque, pour un péché quelconque qu’il peut commettre. Ce n’est que sur le dire de deux témoins ou sur le dire de trois témoins que l’affaire tiendra. (…). (La Bible – Deutéronome 19:16-21) (cf. la calomnie, un procédé vieux comme le monde)

Pourquoi n’ont-ils pas produit [à l’appui de leurs accusations] quatre témoins? S’ils ne produisent pas de témoins, alors ce sont eux, auprès d’Allah, les menteurs. (Le Coran – La Lumière, s24-13) (cf. la calomnie, un procédé vieux comme le monde)

En relisant cette liste, apparaît l’évidence..

Pourquoi, lorsque vous l’avez entendue [cette calomnie], les croyants et les croyantes n’ont-ils pas, en eux-mêmes, conjecturé favorablement, et n’ont-ils pas dit : “C’est une calomnie évidente?” (Le Coran – La Lumière, s24-12) (cf. la calomnie, un procédé vieux comme le monde)

La Calomnie est plus horrible que l’assassinat. L’assassin n’en veut qu’à votre vie ; le calomniateur en veut à votre honneur : on peut se défendre contre l’un, on ne le peut contre l’autre. (Hypolite de Livry) (cf. la calomnie, un procédé vieux comme le monde)


Les Calomnies fréquentes dans les cas d’Exclusion Parentale (stéréotypes)

Tableau récapitulatif des principaux thèmes(*) supports des calomnies :
hommes
femmes
  • Folie
  • Alcoolisme
  • Drogue
  • Prostitution/Séduction
Différence de genre ? On reproche rarement aux femmes d’être pédophiles (/incestueuses), ou d’être responsable de violences conjugales et peu aux hommes d’être « séducteurs »…
(*)Les « tendances » médiatiques influent sur l’ordre des thèmes de prédilection.

La calomnie, une perversion

cf. « Perversion dans le cadre de l’exclusion parentale » pour plus d’infos…


Les recours juridiques face aux dénonciations calomnieuses

Article 226-10 du Code Pénal, Modifié par la LOI n°2010-769 du 9 juillet 2010 – art. 16 (le lire dans Légifrance: ICI )

 » La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d’un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l’on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu’elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d’y donner suite ou de saisir l’autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l’employeur de la personne dénoncée, est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende.
La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d’acquittement, de relaxe ou de non-lieu, déclarant que le fait n’a pas été commis ou que celui-ci n’est pas imputable à la personne dénoncée.
En tout autre cas, le tribunal saisi des poursuites contre le dénonciateur apprécie la pertinence des accusations portées par celui-ci. » (JafLand)

source : https://affairesfamiliales.wordpress.com/2011/09/26/droits-des-enfants-de-voir-les-deux-parents/


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