Le monde n’est pas « ou blanc ou noir »
mais souvent les deux
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Il peut y avoir des manipulations mentales de l’enfant « désaffection parentale » (sans parler de « syndrome » – terme inapproprié techniquement puisqu’il exige une exhaustivité de la symptomatologie) et il peut également exister l’utilisation du concept SAP (Aliénation Parentale) comme d’un parapluie (dans le cas d’inceste par exemple).
Cependant, l’évocation du concept d’aliénation est pour une majorité de cas tout à fait hors du cadre d’accusations pédophiles. On parle de désaffection d’un parent de manière progressive qui tourne à des comportements de l’enfant manifestement pathologiques (cf. ce reportage) où l’enfant est soumis à un lavage de cerveau. D’enfant-otage, isolé de son parent, il devient peu à peu enfant-soldat. Aucun lien avec la pédophilie dans tous ces cas…
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Si demain, les pédophiles se mettent à réclamer des droits et que, par exemple, sous couvert d’un droit à la différence, ils se mettent à vouloir s’abriter à nouveau d’un énième concept pour justifier leur basse besogne :
Devrions-nous considérer alors qu’il faille s’attaquer au concept même du droit à la différence d’une manière généralisée ? Voire de déclarer que tous ceux qui évoquent le droit à la différence (et même si il n’y a aucun lien avec la pédophilie) soient dès lors considérés comme « sectes », « adeptes », etc… ? Ne serait-ce pas là, un petit peu excessif ?
Comme un taureau dans une arène, ne faudrait-il pas songer à s’attaquer directement à celui qui agite un chiffon rouge plutôt qu’à tous les chiffons qu’il puisse agiter ?
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Quant à Gardner, si demain on apprenait qu’Einstein était un escroc devrait-on alors remettre en cause la théorie de la relativité pour autant ?
Et que faisons-nous des oeuvres d’art produites et exposées par des artistes dont on découvrirait des penchants abjectes ? Ou qui seraient politiquement condamnables ? Que feriez-vous par exemple, des cendres de Victor Hugo et de son oeuvre, si vous appreniez qu’il était antisémite ? L’objectivité juge l’objet, la subjectivité, le sujet…
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Par ailleurs, même si la pédophilie au féminin existe, comment considérer également les nombreux cas où c’est la mère qui est rejetée par son enfant ?
Ex: 1 témoignage d’une mère aliénée
« (…) je suis désespérée de ne plus voir mon fils, ma vie s’est brisée le jour ou on me l’a enlevé, j’ai beau faire les choses comme il faut….malgré qu’il ne veuille plus me voir, je lui écris des lettres toutes les semaines, sans jamais de réponse, aucun coup de fil, (…) »
Ex: 1 témoignage (émouvant) d’une mère victime d’aliénation (FleurBelge) [en tant que Maman] :
« Il faut cesser de dire que ce ne que sont les pères qui sont rejetés!
Je suis moi une mère aimante, A 3 ans pour ma fille et 6 ans pour mon fils, mes 2 enfants adorés ont subi l’aliénation parentale par leur père contre moi…. (….) » [la suite ici]
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Doit-on faire le distinguo ?
Faire une association systématique de deux concepts pratiquement disjoints, entre pédophilie et aliénation est une simplification mensongère (mais possiblement de bonne foi quand on ne fait que survoler le sujet).
Il y a en effet énormément de cas (la grande majorité en réalité) où il n’y a absolument aucune accusation de pédophilie même de la part du parent excluant.
Pour exemple : le cas d’un parent qui ne peut plus voir sa fille qui vit à 400 m de chez lui. Même après voir déposé de nombreuses plaintes pour NRE – Non Représentation d’Enfants et sans avoir été même accusé de quoi que soit… Le parent refusant le droit de visite, devant les forces de l’ordre invoque tout simplement sa propre décision arbitraire (!) malgré un jugement octroyant un droit de visite habituel… et tenant fermement la main de sa fille, éructe : « De toute façon, tu ne reverras jamais ta fille ! » – sans rien invoquer d’autres…
Imaginez la tragédie de cette situation pour le parent témoin de cette scène, mais surtout pour l’enfant à ce moment là… Quelle sera la prochaine étape, si on s’obstine à ne vouloir rien faire (le procureur malgré les plaintes, a décidé de ne pas poursuivre). Cette situation pour l’enfant n’est-elle pas scandaleuse ?
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« …Fou de tristesse, de douleur, de colère, de solitude, d’un chagrin sans fond, de cette situation qui le dépasse, (…) » »(…).
« L’aliénation parentale est un processus qui consiste à programmer un enfant pour qu’il haïsse un de ses parents sans que ce soit justifié. Elle est la conséquence de la bataille mise en place au sein d’un couple qui dysfonctionne sévèrement ou va se séparer »
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On parle ici de 25 000 dépôts de plainte par an pour NRE Non Représentation d’Enfant (dont 4% condamnation), de nombreux cas d’EGV (Eloignements Géographiques Volontaires) sans issus.
Des enfants abandonnés par un système judiciaire incapable de faire face. On parle de 18 000 enfants/an qui prennent le chemin de l’enfant-otage voire de l' »enfant-soldat » avec des interjections de haine, aussi paradoxales que : « Tu me frappais quand j’étais dans le ventre de ma mère ! » (les souvenirs sont tenaces)…
Le maintien dans l’ignorance fait que ce problème reste insoluble et s’enracine dans la société depuis des décennies (dénoncé par de nombreux professionnels).
Ceux qui veulent dénoncer la pédophilie, c’est une TRES bonne chose. Mais, si se faisant et par ignorance, ils condamnent des parents au désespoir et des enfants à une souffrance muette, alors c’est parfaitement contre-productif.
Mais si le sujet de la pédophilie intéresse vraiment, je vous invite à visionner notamment ces cas intéressants relevés sur la page suivante…
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« Une fille devenue mère témoigne sur la manipulation qu’elle a subie l’amenant à rejeter son père» (…).
L’enfant naît en aimant spontanément ses parents. Qu’arrive-t-il quand on lui apprend à ne plus aimer, voire à haïr…
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« Le monde n’est pas « ou blanc ou noir » mais souvent les deux»(…).
L’évocation du concept d’aliénation est pour une majorité de cas tout à fait hors du cadre d’accusations pédophiles. On parle de desaffection d’un parent de manière progressive qui tourne à des comportements de l’enfant manifestement pathologique
Mais alors à quoi ca ressemble (concrêtement) une manipulation d’enfant ?
(NB : Les dégrés d’aliénation peuvent être divers : c’est l’intensité, la durée, le contexte, la fragilité de l’enfant, etc… qui pourront accélérer le refoulement de souffrance de l’enfant (liée à la séparation)en pathologie : l’enfant-otage de la situation pourra alors basculer plus ou moins sévèrement en « enfant-soldat », prenant parti du parent aliénant avec toutes les conséquences et la destruction psychologique qui en découlent…
EX 1 : UN PERE ALIENANT :
« Couple déchiré, enfant otage » (Olivier Pighetti pour Un monde en face – extrait téléphone)
+ Suite du reportage « Couple déchiré, enfant otage »
+ d’infos sur les parents pervers et la perversion
EX 2 : UNE MERE ALIENANTE :
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Il faudrait déjà que les médecins puissent constater le »SAP » ou le »Syndrome de Médée »… et pour cela, il faudrait déjà que nous leur disions nos souffrances…
Ces médecins devraient alors alerter le »Service de Santé Publique » de cette pandémie…
Pour info sur »Syndrome de Médée » :
Pr Antonio Andreoli – Service de psychiatrie de liaison et d’intervention de crise
HUG, 1211 Genève 14
(Il est important de rappeler cette autre vision sur les conséquences de la destruction des familles par le »Syndrome de Médée », davantage connu que l’aliénation parentale… )
En résumé, le syndrome de Médée est une modalité de harcèlement mise en œuvre par un parent voulant priver son conjoint de la relation avec ses enfants et apparaissant à l’occasion d’une rupture conjugale.
Ce concept ajoute des dimensions psychopathologiques importantes à la notion de syndrome d’aliénation parentale : utilisation de l’enfant pour se venger, deuil sadique d’amour, retour de rites sacrificiels chez des sujets avec trouble de la personnalité confrontés à des relations d’amour dramatiques.
Les aspects cliniques et légaux du syndrome sont analysés dans le but de fournir des clés valables de décision médicale.
Le syndrome de Médée est une réaction destructive très grave avec impact négatif majeur sur les enfants et les adultes.
Une nouvelle législation est nécessaire afin de décourager ce comportement et de mieux protéger les victimes.
Revue Médicale Suisse : http://rms.medhyg.ch/numero-236-page-340.htm
Merci pour votre commentaire. Cela fera l’objet d’un article publié cette semaine sur le sujet du « syndrome de Médée ».
(Abonnez-vous, ainsi vous pourrez le compléter avec les compléments nécessaires…)
(suite) Voir l’article, sur le lien suivant :
« Le syndrome de Médée ou le coeur des enfants en sacrifice » (…).
«Il s’agit en somme d’une forme organisée de maltraitance qui porte sur une dimension vitale de la vie affective et se traduit par des effets psychotraumatiques très importants.» (Antonio Andreoli – Service de psychiatrie HUG – Rev Med Suisse )
« Mais alors à quoi ca ressemble (concrêtement) une manipulation d’enfant ???? »
(NB : Les dégrés d’aliénation peuvent être divers : c’est l’intensité, la durée, le contexte, la fragilité de l’enfant, etc… qui pourront accélérer le refoulement de souffrance de l’enfant (liée à la séparation) en pathologie : l’enfant-otage de la situation pourra alors basculer plus ou moins sévèrement en « enfant-soldat », prenant parti du parent aliénant avec toutes les conséquences et la destruction psychologique qui en découlent…
EX 1 : UN PERE ALIENANT :
« Couple déchiré, enfant otage » (Olivier Pighetti pour Un monde en face – extrait téléphone)
+ Suite du reportage « Couple déchiré, enfant otage »
+ d’infos sur les parents pervers et la perversion
EX 2 : UNE MERE ALIENANTE :
NB : A rappeler également que de très nombreuses mères subissent également ce même schéma aliénant :
1 témoignage (émouvant) d’une mère victime d’aliénation (FleurBelge) [en tant que Maman] :
"Il faut cesser de dire que ce ne que sont les pères qui sont rejetés!
Je suis moi une mère aimante, A 3 ans pour ma fille et 6 ans pour mon fils, mes 2 enfants adorés ont subi l’aliénation parentale par leur père contre moi…. (….)" [la suite ici]
BRAVO à l’auteur de cette « Lettre ouverte… » (homme ? ou femmes ?) qui a quand même présenté des arguments valables…
Et lorsque des spécialistes (scientifiques) sont insultés de pro-pédophiles ou carrément de pédophiles… comme fut insulté le Dr Richard Gardner (et plusieurs autres que je connais…) par ces personnes malhonnêtes, qui manquent de connaissances scientifiques, qui sont pro-mères (anti-pères) c’est… pour le moins… scandaleux et inadmissible !
Oui, La méconnaissance du sujet et de la souffrance engendrée est intolérable. Il est temps que ceux qui en parlent, ne se contentent pas seulement de répéter inlassablement les arguments véhiculés sur internet, mais s’emparent du sujet consciencieusement ou bien traitent de ce qu’il connaissent.
Il y a 2 semaines, une mère devant moi, désemparée, n’ayant absolument rien à se reprocher car bien malheureusement pour elle et pour son fils, elle n’est plus en contact. Il ne l’avait pas vu pendant 3 mois (contre le gré de la mère qui s’était pourtant présentée sans que l’enfant ne soit présent). Elle le retrouvait néanmoins, complètement transformé. Je les ai vus avant et après. Et voilà que son fils de 5 ans lui crachait dessus avec haine, voulant lui jeter un ballon à travers la figure, l’insultant, venant la défier avec mépris. La haine à l’état pur. Alors, une bonne fois pour toute. Lisez cette lettre ouverte et communiquez autour d’un sujet dont doit s’emparer les professionnels du métier et le grand public, en toute urgence : car ça commence à bien faire… -> http://wp.me/p1SRlV-1n9
Sortir de ses œillères et apprendre enfin à faire le distinguo entre des enfants victimes d’abus et des enfants victimes d’aliénation. Les deux existent. Nier l’un ou l’autre est parfaitement contre-productif. Au contraire, il s’agit de connaître parfaitement l’un et l’autre pour juger en connaissance et donc, de manière appropriée.
Voir aussi les mesures préventives à appliquer pour prévenir le risque : http://wp.me/P1SRlV-7u
VIGILANCE :
Avec un chiffre d’affaires annuel supérieur à 4,8 milliards de dollars pour l’industrie psychiatrique aux US et 20% des enfants américains psychiatrisés, le DSM-5 a perdu le peu de crédibilité…
L’ensemble des professionels doivent être vigilant face aux dérives portées par les dealers de psychotropes
L’apogée de cette hystérie scientifique a possiblement été l’encerclement d’une maison par une unité d’intervention SWAP, équipé de VAB (Véhicule Avant Blindé) et d’armes d’assaut, pour forcer une mère (60 kg max) à donner la posologie à sa fille !?? (On frise le délire…) Elle a finalement gagnée devant les tribunaux. voir la vidéo dans cet article : « Etiquetages psychiatriques : les enfants malades imaginaires«
Le DSM-5 devrait peut-être songer à s’inscrire lui-même dans son botin ? …
L’aliénation parentale et le DSM-5.
Par Jean Marie P dans LE SYNDROME D’ALIÉNATION PARENTALE (Fichiers)
L’aliénation parentale et le DSM-5
https://www.facebook.com/groups/apaftfl/
Texte traduit de l’anglais par Dr. Paul Bensussan, psychiatre, expert national
http://www.paulbensussan.fr
Message de William Bernet, M.D.
Professor Emeritus, Department of Psychiatry
Vanderbilt University School of Medicine – Nashville, Tennessee
à tous les membres du Groupe International de Travail sur l’Aliénation Parentale
Dimanche 19 mai 2013
https://www.facebook.com/groups/apaftfl/
via facebook