En France, 68 000 placements enfants pourraient être évités, de l’aveu même de l’Inspecteur Général des Affaires Sociales
Près de 136 000 enfants sont actuellement placés dans des foyers ou des familles d’accueil, séparés de leurs parents. Contrairement à ce que l’on imagine, les enfants battus ou ceux victimes d’abus sexuels ne représentent qu’une petite partie des enfants placés, à peine 20 %. Ainsi que le reconnait Pierre Naves, l’inspecteur général des affaires sociales, la moitié (68 000) des placements d’enfants en institutions ou en familles d’accueil pourrait être évité. En d’autres termes, 68 000 drames familiaux pourraient être évités ! (Comité CEDIF, source)
Pierre Naves, 5 ans après dresse le même constat ! [Rien n’a bougé] — (également sur dailymotion…)
« A 16 ans, victime d’un placement abusif, elle raconte la souffrance de la séparation… »(…).
« Pendant 3 ans, j’ai souffert (…) Au bout de 7 mois de fugue, ils m’ont relâchés »
« Les éducateurs tapent les enfants (…) »
« Des enfants maltraités ils ne les placent pas, ils placent ceux qui sont bien avec leur parent : ceux là, ils sont enlevés. »
NB : l’IGAS est actuellement sous la direction de Pierre Boissier. L’IGAS est rattachée aux ministres en charge des affaires sociales, elle intervient également à la demande du Premier Ministre ainsi que du ministre en charge des comptes sociaux. (plus d’infos)
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les placements abusifs viennent s’inscrire dans un processus qui vient des lobbyistes des laboratoires pharmaceutiques à la base le but est de mettre le plus de monde sous médicaments psychiatriques: tout ce qui est justice ou placement dérivent vers des rdv psy et des mises sous médocs;;;
les médocs psy ont quasiment tous pour effet secondaire de détruire les reins , des risques d Alzheimer et des envies de meurtres… donc c’est pauvre victime retourne dans un système où elles devront prendre d’autres médocs …
tout ceci payer par la secu soit vos nos impôts….
même système avec les vaccins certains sont nécessaires d autres sont là pour enrichir les labos pharmaceutiques …
encore et toujours une histoire d argent….
Bonjour je vous écris parce que je dois aussi témoigner.
J’ai été placée et enlevée de mon père car mon beau père à abuser de moi sexuellement, les éducateurs ont préféré m’arracher à mon père alors que je n’étais déjà pas bien du tout. Je suis allée dans une famille d’accueil, elle était très gentille, je ne peux pas dire le contraire. Elle m’a aidée à remonter la pente, mais j’avais toujours ce manque de mon père. Je voyais la famille d’accueil tout les weekends et après ils ont décidé que je vivrais là bas et que mon père n’aurait droit de me voir qu’un weekend sur deux. Suite à cela mon père à essayer de se défendre et me sortir de là mais non : le juge avec les services sociaux m’ont encore plus détruite. Ils m’ont envoyé dans une famille d’accueil qui m’insultait moi et mes parents, qui disait que j’étais une bonne à rien et que j’avais mérité de m’avoir faite abuser… J’ai fugué et la personne du CDAS ne m’a pas cru et j’ai dû retourner dans une autre famille d’accueil, alors que je fuguais sans arrêt, j’ai été hospitalisée de nombreuses fois parce que je me tentais de me suicider. Il m’a fallu du temps pour qu’ils me lâchent.
Maintenant ils m’ont placé ma fille parce que je subissais des coups et blessures. J’ai déménagé comme ils m’ont dit. J’ai mon appartement, depuis un an. Je suis avec mon petit copain et je suis loin de l’endroit où j’habitais. Soit disant le placement est fait parce que ma fille était en danger alors que j’étais aussi en danger. Ils m’ont menace et fait du chantage plusieurs fois, ils m’ont placé ma fille parce que j’ai refusé d’aller en famille d’accueil alors qu’ils ont mon dossier et qu’ils savent comment cela s’est passé. Ils faisaient de l’abus de pouvoir et maintenant encore plus.
Je n’ai plus le droit de voir ma fille que dans ma ville natale alors que je demande depuis un an son transfert. Ils ne m’appellent, jamais et quand j’appelle ils ne répondent pas. J’ai essayé plusieurs fois d’être en contact avec eux mais rien. Et eux en fait, ils m’enfoncent. Ils disent que c’est moi qui ne réponds pas alors qu’ils ne m’appellent jamais et disent que je n’ai jamais appelé ma fille… J’ai plusieurs témoins mais le juge préfère les croire eux.
Je pleure sans arrêt depuis un an. Je n’ai plus aucune nouvelle de ma fille, plus aucun contact, elle me manque. Il se venge parce que je leur ai foutu la misère étant jeune. Comment faire pour récupérer ma petite fille au plus vite, sachant que je sais que en famille d’accueil elle se sent mal, quand je lui faisais son bain et que je penchais un peu la poussette elle pleurait. Quand elle dormait chez moi avant elle ne voulait pas dormir : elle pleurait et voulait dormir contre moi… Elle est en insécurité là bas. Je me sens mal de ne plus réussir à me défendre. Malgré les lettres aux juges rien ne change. Je me suis plainte, j’ai dit ce que j’avais remarqué. Je l’avais déjà dit aux services sociaux : ils ne m’ont jamais pris mes dires en considération…
Pour vous dire que le CDAS est très malin et que mon enfant était très bien auprès de moi. Je ne sortais plus et prenais soin d’elle. Mais au final eux ont raison et nous tord…
Bien sur les magistrats prenent pour argent comptant les rapports des services sociaux, ses derniers se base sur l’article 375 du code civil, mais quel est le danger?
Les parents qui se battent ou les services sociaux qui font perdurer des situations de danger.
Il est temp que cela change
Message d’un parent qui dénonce les méthodes arbitraires des services sociaux (ASE)[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=8PSLtBeyVpU
Une TROISIEME MARCHE DES FAMILLES VICTIMES DES PLACEMENTS ABUSIFS D’ENFANTS aura lieu le Vendredi 11 octobre 2013 dans plusieurs villes de France. Renseignez-vous sur Facebook ou delvarre.noelle@yahoo.fr
Nous sommes maintenant en 2013… Une marche nationale des parents victimes des placements abusifs a eu lieu le 8 août 2013, dans plusieurs villes de France. pour dénoncer ces placements abusifs… Une autre marche aura lieu le 16 septembre 2015 à 15 heures.
Quand ces placements abusifs seront-ils pris en compte par les élus ?
Je partage l’avis de François Di Kazein à propos du budget réservé au placement.
L’article indique que la moitié des placements pourraient être évités. Je ne l’ai pas constaté de moi même sur le terrain, mais effectivement au cours de mon stage mon référent m’avait fait le même type de remarque.
Toutefois cela n’est pas si facile. Les professionnels sont conscients que faire un signalement engage leur responsabilité parfois on peut tomber juste et parfois à côté de la plaque.
Parfois les enfants peuvent mentir soutirer par leur parents alors comment savoir ?! Et puis ceux qui ont parfois besoin le plus d’aide ne se manifestent que lorsqu’ils sont abouts …!
Merci pour votre témoignage.
Une solution passe peut-être par une formation adaptée et une redéfinition des objectifs ? Par ex.
Et plus de 5 ans on passé le premier constat de Pierre Naves et rien n’a malheureusement changer
Interview 2012: https://www.facebook.com/photo.php?v=298347470208052&set=vb.158431530853486&type=2&theater
Monsieur Naves a redit la même chose en février ou mars 2012. Voir le rapport de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNC-DH)
Les placements résultent d’une décision judiciaire et les juges ne sont absolument pas concernés par la logique budgétaire que Comcedif prête à l’ASE. Au demeurant, dans un contexte d’economie budgétaire drastique, l’administration, locale notamment, cherche au contraire à limiter au maximum les placements qui sont des mesures très onéreuses et est sans doute la première à critiquer les décisions de placement des juges.
Même s’il est vrai que certaines de leur décisions peuvent être contestables (l’appel est ouvert pour cela) ceux-ci appliquent la loi qui prévoit que le placement est la dernière extrémité quand aucune autre solution satisfaisante ne peut être trouvée pour préserver la santé, la sécurité et la moralité de l’enfant. Un placement leur demande beaucoup plus de travail et de suivi que de rendre l’enfant à sa famille, à supposer qu’il en ait une. Les juges des enfant sont des magistrats extrêmement chargés, le plus souvent privés des greffiers que la loi prévoit pourtant, et on n’imagine pas qu’ils se donnent du travail pour le plaisir de priver les familles de leurs enfants.
Le placement n’est pas seulement motivé par des enlèvements ou des sévices sexuels, qui sont fort heureusement en nombre limité, mais aussi par des dérives éducatives graves qui mettent en danger l’avenir de l’enfant. Comcedif devrait se pencher un peu plus sur les statistiques pénales pour réaliser que tout n’est pas rose dans les familles et qu’un mineur qui glisse sur la pente de la délinquance ou qui est en permanence livré à lui-même mérite peut-être que la société s’en préoccupe autrement que par des décisions de principe.
Ceci étant, on comprend parfaitement que les familles vivent mal un placement qui constitue une mesure difficile à vivre pour elles et provoque des réactions d’autojustification et de révolte, hélas beaucoup moins d’autocritiques…
lire « principe abusif de précaution » à la place de « principe abusif de protection » la distinction est d’importance même si elle est sciemment confondue par l’ASE
Les placements abusifs cela existe effectivement et en masse, la logique de ce qu’il convient bien d’appeler des enlèvements ne correspond évidemment pas au bien-être de l’enfant, mais à la création de nouveaux postes et à l’obtention de budgets par les services de l’ASE; Face à une telle évidence, il convient de revoir la loi de 2007 permettant des placements selon un principe abusif de protection et de demander en cas de placements abusifs avérés la condamnation des travailleurs sociaux qui ont permis cette situation par la rédaction de rapports sociaux diffamatoires.