« (…)Les sévices sociaux enlèvent des enfants sous prétexte de maltraitances et pratiquent des placements en foyer injustifiés dans 50 % des cas[de l’aveu même de l’Inspecteur général des Affaires Sociales].
Atterrant non ?
Mais pire, vos enfants enlevés sans la moindre maltraitance vont en subir une, et une vraie celle-là, entre les mains des professionnels de l’enfance.
Des faits pas si isolés que le prétendent les Conseils Généraux.
Tenez, alors que nous nous étions intéressés de près au mémoire rédigé en 2007 sur le Centre Départemental Enfance et Famille Villepinte par une future chef d’établissement d’accueil pour enfant (http://comitecedif.wordpress.com/2011/06/27/le-blues-de-leducateur/), un mémoire relevant un problème grave de motivation des personnels, nous n’avions pas relevé encore que des enfants y subissaient à cette époque de véritables calvaires.
Depuis le centre de placement d’urgence foyer de l’enfance (CDEF) de Villepinte a été fermé.
Les faits qui s’y sont produits consistent en des mauvais traitements gravissimes à même de laisser des séquelles, voire de tuer les enfants, puisque les éducateurs ont dû répondre d’actes aussi lourds que des douches froides, des coups. Les enfants étaient aussi enfermés, humiliés, forcés de faire des pompes dans la boue, ce dont d’autres salariés avaient été témoins.(…)
[La cour d’appel] condamnera les éducateurs de choc à 6 mois de prison avec sursis et 3 années d’interdiction d’exercice de leur profession.
Trois ans de répit pour les enfants avant que cela ne recommence avec peut-être le même directeur relaxé pour faute d’éléments probants – et dont on ne peut même pas citer le nom – ?«
source : Comitecedif