Le féminisme, est-ce bien l’émancipation pour toutes ?
« En fait il faut bien distinguer le féminisme de la féminité. Le féminisme, c’est un mouvement politique un peu sur le modèle du marxisme qui prétend que l’histoire c’est la lutte des classes ; là, il prétend que l’histoire c’est la lutte des sexes. Et qu’en fait le but de l’histoire, c’est de libérer les femmes de l’oppression qu’elles subissent de la part des hommes. Donc c’est une vision du monde, que j’appelle moi, un communautarisme victimaire. Effectivement, il y a un petit côté mono déterminisme, c’est à dire : "les femmes sont aliénés par les hommes et il faut qu’elles se libèrent de l’oppression masculine." (C’est la première définition sérieuse du féminisme…)
On manipule les revendications féministes qui sont souvent légitimes : la libération des femmes, pour en réalité les mettre au service de la société marchande et de la société du salariat, ce qui est la même chose : pour acheter, il faut un salaire. En fait, on s’est servi des revendications féminines d’émancipation pour mettre les femmes au travail salarié. Pour en faire des travailleuses salariées et des consommatrices. Ca été en deux temps.(…) (Alain Soral, Sociologue)
D’ailleurs, ca a commencé aux Etats-Unis. Ca s’appelle la théorie de "la nouvelle femme" qui consiste à sortir la femme du foyer qui est un rôle non-marchand, on va dire sans pouvoir d’achat direct. Et de la culpabiliser et en même temps, de lui faire prendre conscience, forcer sa conscience pour qu’elle pense qu’être femme au foyer, mère de famille, épouse, c’est une aliénation, une souffrance. Et finalement de la faire passer de la sphère d’influence de son mari, à la sphère d’influence du patron : ce qui est assez ambigüe… Puisque l’on se rend compte à l’arrivée que la femme se retrouve, grâce au combat féministe, avec une double aliénation qui est de subir à la fois le mari et le patron. C’est ce qu’on appelle "la double journée" : être à la fois, mère au foyer et en même temps, travailleuse salariée. Et que ca a souvent, surtout dans les classes populaires, aggravé sa situation au quotidien, que ca l’a amélioré.
Ce qui amène d’ailleurs, à un autre constat : le féminisme ne transcende pas les rapports de classe. Parce qu’en réalité, l’intérêt de l’émancipation féministe a surtout été l’intérêt des bourgeoises, c’est à dire des femmes de la bourgeoisie, et elles l’ont rarement identifié comme tel. En réalité, les 3/4 des combattantes féministes sont des bourgeoises. Et effectivement, essayent de s’émanciper de leur rôle de femme au foyer, ou de femme entretenue, de mère de famille pour aller vers la société civile qui est pour elle un plus parce que ca consiste à avoir des métiers intéressants (avocate, chercheuse, libraire, etc…). Alors que chez les femmes des classes populaires, c’est non seulement s’occuper de la maison, des enfants et du ménage et en plus se retrouver ouvrière à la chaîne, …
Et ce qui est assez intéressant, c’est que du côté des classes populaires, l’émancipation des femmes passe plutôt par échapper à l’impératif de production du salariat pour pouvoir à la limite devenir femme entretenue, femme au foyer : ce qui est un luxe et une aspiration pour les femmes des couches populaires. Alors que dans la bourgeoisie, c’est échapper à l’ennui de la maîtresse de maison de la bourgeoisie pour accéder à une vie sociale plus intéressante, dans des métiers intéressants… Il y a une opposition en terme de classe entre ce à quoi aspire la bourgeoise, en terme d’émancipation et ce à quoi aspire une femme des couches populaires. Et le féminisme a rarement identifié cette contradiction. Et il est assez facile de voir que la plupart des leaders féministes sont en générale, des femmes de la bourgeoisie. (…) (Alain Soral, Sociologue)
#humour – Les Monty Pythons : la revendication masculine à avoir des bébés
#humour : dérision autour d’autres « revendications » (plus pragmatiques)
Analyse de « Kind Raccoon » sur les exactions de Fourest et sa bande hystérique source, Caroline Fourest et les Femen : http://wp.me/p2IN2B-A4
Je suis pas du tout d’accord avec le gars : Caroline Fourest, avec sa mignonne petite gueule à goûter le bon bois, elle est carrément… fourrable !
Les Pussy Riots
Que le difficile passage d’une société familiale à de la « plurifamiliarité » soit douloureux- c’est certain, mais majoritairement, on se demande qui trinque toujours le plus ?
Ce sont les féministes qui oublient l’égalité des sexes ? Eh ben heureusement qu’elles ont réussi à mettre des lois dont vous bénéficiez indirectement “plein pot”. Qui bénéficient également à toutes les victimes au fond.
Les hommes se bougent pour eux mêmes surtout… Même ceux victimes de violences communes patriarcales (et non pas sexistes – il n’y a de sexisme qu’envers les femmes car systémique et parfois systématique)… ! Ils ne s’appliquent à eux mêmes aucun masculicide, quelques violences androcides en proportion infinitésimale. Et même les androcides sont en général des féminicides assimilés, ils se servent pour humilier de faire comme pour le sexe féminin, histoire de rabaisser son monde.
Qu’est ce qui est interdit aux hommes dans un système patriarcal ? Oh, ils s’égratignent un peu entre eux mais, au fond, sont-ils humiliés en permanence par une matriarchie qui a tous les pouvoirs – subissent-ils systématiquement humiliations – voyons un peu les chiffres ? http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/01/combien.html
Quelques exemples de ce dont les hommes ne sont pas victimes sur eux mêmes http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/05/feminicidesgazette-des-petitions.html
Que le passage à la « plurifamirité » soit difficile, nul doute. Mais est-il seulement possible ? Ce concept-là n’est-il pas un mot creux ? La « famille », n’est-ce pas justement le rattachement à un seul père et une seule mère ? Et le pire n’est-il pas dans l’autre sens : l’attachement de parents à leur enfant ? quand celui-ci vient à manquer et que les parents sont disjoints, quel autre espoir pour eux que la folie ? Enfin, ne sommes-nous pas, modernes, arrogants devant nos aînés de croire que ce qu’ils ont construits pendant des siècles n’était que la conséquence de leur ignorance ? Et s’ils avaient eu un peu d’un bon sens qui nous ferait défaut ? Que de questions dont la réponse est évidente à celui qui garde un peu d’humilité.
Toujours avec ce raisonnement, il faudrait rétablir l’esclavage…
Si le couple traditionnel est de quasi toutes nos sociétés depuis au moins six millénaires, c’est loin d’être le cas de l’esclavage ! même l’Égypte antique ne connaissait pas l’esclavage.
…et TOUTES nos société ont connu des couples homosexuels…
D’ailleurs, ce que tu appelles le « couple traditionnel », qu’est ce que c’est? Parce qu’à citer l’Egypte antique, la « souplesse » dans les couples ne correspond pas à ce que tu évoquais plus haut.
Ce qui me fait dire que ta première affirmation est fausse.
Alors le couple traditionnel c’est bête comme chou : c’est un père qui accepte de rester quoi qu’il arrive avec la mère de ses enfants en échange de la fidélité féminine qui lui assure qu’il sera bien le géniteur de leur descendance. Le couple institué socialement dans les sociétés patriarcales, c’est ça. Le modèle opposé est celui de couples qui se forment au gré des pulsions hormonales ou affectives des partenaires, les enfants éventuels y sont sans père et les pères naturels déresponsabilisés sans enfant. C’est la société matriarcale. On n’a encore trouvé aucune troisième alternative viable à ce paradigme.
Etonnant : http://t.co/xgcZNEyy 1 vidéo inconnue de Malcom X
MAJ de 2 nouvelles vidéos (cf ds l’article) : « Les Monty Pythons : la revendication masculine à avoir des bébés » / Alain Soral sur la discrimination positive
Ils ont tout à fait raison d’ailleurs Aaron Russo le dit bien. Rockefeller est derrière çà.
Citer Alain Soral. J’hallucine! Vous êtes au courant que ce type est un des écrivains les plus sexistes qui soient?
Nier les inégalités hommes-femmes pour démonter le féminisme, c’est bien bas de votre part. Relisez Beauvoir, ça vous apporterait beaucoup je pense.
et écoutez donc « Déconstruction du deuxième sexe » par Michel Onfray quant à Simone-Lucie-Ernestine-Marie Bertrand de Beauvoir !
http://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_12526.xml
http://www.franceculture.fr/emission-contre-histoire-de-la-philosophie-saison-10-deconstruction-du-deuxieme-sexe-2012-08-22
Le capitalisme veut la domination des capitalistes, l’islamisme celle des musulmans, le communisme celle des communistes, le féminisme celle des femmes. Si quelqu’un veut l’égalité entre les hommes (soient-ils femmes) de tous sexes, il sera antisexiste, comme je pense que l’est Alain Soral, comme je le suis. Pour ce qui est des féministes courantes, de Alonso à Autain en passant par Ste de Beauvoir, leur souci et leur but sont que les femmes dominent la société et les rapports amoureux.
L’obsession des féministes, révélatrice de leur lutte de conquête, est le « patriarcat » ; c’est-à-dire le système social qui, à l’opposé du matriarcat, ordonne la famille en couple avec un père géniteur reconnu qui s’engage à rester avec la mère qui lui donnera des enfants (alors que la société matriarcale ne connait ni père biologique ni couple pérenne). Combattre, comme elles le font et le revendiquent, le patriarcat, ce n’est donc ni plus ni moins qu’une remise en question radicale du couple cohabitant et de la famille nucléaire qui l’entoure. D’ailleurs beaucoup de celles (et ceux) qui s’engagent dans cette idéologie extrémiste ont choisi d’être en cohérence jusqu’à pratiquer des vies sexuelles en adéquation avec leur idéal – infécondité, homosexualité, célibat.
L’ennemi du féminisme, ce n’est pas l’homme, c’est la famille traditionnelle. Les féministes ne rêvent pas d’un monde où femmes et hommes sont égaux en droit (depuis 1945, c’est acquis en France), ils veulent d’un monde (le Meilleur d’entre eux) dans lequel, la paternité ayant été dissoute (si ce n’est pour éventuellement contraindre le mâle à des devoirs envers la mère), les femmes sont les seules maitres. Cette tyrannie s’exprimant notamment par leur propriété exclusive sur les enfants et leur chantage sur les relations sexuelles.
Sans même vouloir le retour à un matriarcat – système somme toute respectable -, le féminisme a pour objet de mettre à bas le compromis qu’avait été le patriarcat, ce en ne le remplaçant par rien qu’une anarchie dont les femmes, par leur droit propriété sur leurs enfants et sur leurs sexes, sortiront maitresses haïes du jeu. Pour parvenir à ce but ultime, il leur faut détruire toute la composante familiale de nos sociétés.
Pour les maitres du monde que sont les ploutocrates oligarchiques, le combat féministe qu’ils encouragent (Rockefeller subventionne, en France même, le Groupe d’Études Féministes) est une aubaine. La décomposition de la famille – cellule sociale qui aurait pu s’opposer à leur projet –, décomposition voulue par le féminisme, leur promet une société de gens seuls, isolés, sans communauté familiale face à la puissance révolutionnaire de l’hyper-classe. En aucun cas on ne peut être féministe et de gauche ! Ce serait comme vouloir l’égalité de tous et la supériorité de certains ! Le féminisme est une idéologie d’essence fascisante conçue par la bourgeoisie la plus haute pour pérenniser sa domination.
Osez le Féminisme ? Le gros problème de ce féminisme est de réduire le droit des femmes pour finir vers un Osez le clitoris, je suis pas certain que les femmes du prolétariat attendent la bourgeoisie pour découvrir leur corps, mais cela est révélateur de l’ennuie de cette bourgeoisie qui ne pense qu’à ses deux doigts. L’idéal aurait été non pas de penser la femme au niveau du clito (ce qui est réducteur) mais plus au niveau de l’égalité salarial, chose dont se contre fou la dame du salon de thé qui boit sa tasse pendant qu’une autre garde ses mômes.
Le féministe est en total déclin, d’ailleurs les Français ne s’y trompent pas, puisqu’ils ne veulent plus de cette manipulation qui a tendance à être de gauche tout comme l’antiracisme, bref tout ça ne sert que le pouvoir politique. Les femmes ont un cerveau et il serait bon de ne pas les réduire à la bêtise.
Cet article est, pardonnez-moi du peu, idiot au possible. Ce brave monsieur n’a apparemment jamais ouvert un livre féministe, ou alors pas les bons. (car il est bien connu, et bienheureux, que le féminisme se déploie en réalité en d’innombrables théories qui se contredisent parfois) Depuis des années (peut-être plus récemment en France), les théories féministes sont croisées avec des théories marxistes et des théories sur « la race ». C’est ce croisement interdisciplinaire entre 3 types d’oppressions qui donne tout son relief au féminisme (ou : au marxisme, ou : à l’anti-racisme).
Je ne mentionnerai que les travaux d’Elsa Dorlin, exemplaires en ce sens, dont la thèse d’Etat a été publiée sous le titre « La Matrice de la race ». Elle y analyse fort bien les différences prolétaires/bourgeoisie, et d’une façon bien plus intelligente, c’est-à-dire qui ne remet pas en cause l’utilité sociale du féminisme.
En effet, cher Alain Soral, apprenez que les contradictions sont inhérentes à toute théorie, et que les conséquences parfois inattendues, loin de remettre en cause l’intégralité d’une théorie, doivent au contraire inciter à la repenser. Ce qui est déjà fait au sein de mouvements féministes comme Osez le féminisme ou le Laboratoire de l’égalité.
Il ne me viendrait jamais à l’idée d’enterrer l’anti-racisme au prétexte que ce mouvement n’aurait servi qu’à mettre Rachida Dati Garde des Sceaux…
Bien aimablement,
Amitiés féministes,
MB