La question de la vitesse et de la qualité de l’action dans le cadre de l’Aliénation Parentale (Maître Brigitte Bogucki pour Village Justice)
« En cas d’aliénation parentale il faut agir très vite et avec l’assistance de deux spécialistes, un avocat spécialiste du droit de la famille, un psychiatre ou un psychologue au fait des problèmes spécifiques du SAP (syndrome d’aliénation parentale) car de la vitesse et de la qualité de l’action menée dépendent les chances d’éviter que l’enfant n’aient des séquelles à vie. »
« J’ai déjà eu l’occasion sur mon blog de la famille de parler à plusieurs reprises du syndrome d’aliénation parentale (SAP) qui, selon le Docteur Paul BENSUSSAN, psychiatre, expert agréé auprès de la Cour de Cassation notamment, désigne« l’ensemble des manifestations psychopathologiques observées chez les enfants soumis à des séparations parentales très conflictuelles : en premier lieu le rejet injustifié ou inexplicable d’un parent par un enfant. »
Je vous renvoie à la lecture des ouvrages et du site du Docteur BENSUSSAN pour en comprendre les [1] paramètres psychologiques qui ne sont pas de ma compétence : http://www.paulbensussan.fr/index.php/alienation-parentale.html
Par contre, je suis régulièrement contactée par des parents en grande souffrance du fait du rejet dont brutalement ils ont fait l’objet de la part d’un ou plusieurs de leurs enfants, rejet qui les a emmenés souvent devant le juge des affaires familiales et devant le juge pour enfants sans pour autant qu’ils puissent obtenir une décision réellement efficiente de sauvegarde de l’intérêt supérieur de l’enfant, pourtant au centre des préoccupations légales des différentes procédures judiciaires les concernant.
(…) la souffrance des personnes concernées, que ce soit le parent rejeté ou les enfants, est réelle et parfois extrême.(…) J’ai noté également dans ces situation, que le plus souvent l’autre parent se réfugie derrière l’attitude des enfants ou du parent rejeté pour justifier de la situation, considérant à l’extrême que la souffrance de l’enfant est due à l’attitude du parent rejeté.
Je n’ai bien entendu pas de solution mais une chose est certaine, il faut réagir vite, fortement et accompagner l’ensemble des intervenants judiciaires, ne pas laisser faire ou attendre de la justice un miracle.
Il faut dès qu’une suspicion de SAP apparaît, consulter un spécialiste informé de ces matières, j’entends par-là un psychiatre et obtenir un avis écrit, ceci étant absolument impératif, pour justifier de la situation.
Il convient alors d’engager en parallèle toutes les procédures de nature à permettre la sauvegarde de l’enfant qu’elles soient devant le juge des affaires familiales ou le juge pour enfants, s’assurer du suivi de l’enfant, et tout au long de chaque procédure se faire conseiller par le psychiatre ou le psychologue en parallèle avec l’avocat spécialisé en droit de la famille, qui sauront au fur et à mesure de l’évolution aider et faire en sorte d’obtenir les décisions permettant que la relation entre l’enfant et les parents puisse redevenir sereine.
Attention, il ne s’agit pas ici de vouer aux gémonies l’autre parent en le considérant comme coupable d’un acte volontaire d’éviction. Si effectivement dans certains cas, il peut y avoir volonté consciente, le plus souvent c’est totalement inconscient et surtout le parent en question est quasiment toujours persuadé de faire bien pour son enfant. Il faut donc en tenir compte dans les demandes, les évolutions et le déroulé de la procédure.
Pour terminer, je citerai à nouveau le docteur BENSUSSAN « on ne dira jamais assez à quel point le pronostic est lié la précocité du diagnostic et de l’énergie de la réponse judiciaire : seuls un diagnostic précoce et une réponse psycho-juridique énergique permettent d’espérer une réversibilité totale des troubles. »
(Me Brigitte BOGUCKI @cyberavocat –
Avocat à Paris et Lille http://www.cyber-avocat.com – http://www.adr-avocat.com )Source et article complet "Aliénation parentale, réagir rapidement." (25/03/2011) sur Village Justice (via @jonckheeremaxim )
Interview du Dr Paul Bensussan à propos de l’Aliénation Parentale
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Bonjour, je découvre ce site. Désemparé, seul, je cherchais sur le net des réponses à toutes ces questions qui me hantent. J’ai trouvé des informations mais je continue à être seul face à cette machine judiciaire et à mon ex femme qui fait tout pour me priver de mes enfants.Ni eux ni moi ne sortirons indemne de tout ça, déjà mon fils de 14 ans ne veux plus entendre parler de moi.ça va trop vite !! qu’en sera -t-il des mes filles de 9 et 4 ans ? 6 mois que je ne les ai pas vu alors qu’ils sont tous dans la même petite ville que moi. Enfin il y aurai beaucoup à dire , mais bon … j’espère juste que ce cauchemar va vite prendre fin.
Bonjour,
Je vis la même situation que vous. Pouvez vous me dire où vous en êtes maintenant ? J ai demandé une expertise psy au juge qui m a été refusée. Merci de votre réponse
J’aime ma Maman et mon Papa »
a changé de nom le 01 Novembre 2014
« J’aime mes 2 Parents »
est une association qui œuvre pour faire reconnaître
l’Aliénation Parentale comme une maltraitance faite à l’enfant.
Elle a été créée par des parents engagés qui veulent défendre les droits des enfants et des familles lors des séparations conflictuelles
et ainsi dénoncer les graves conséquences que peuvent avoir la rupture des liens parentaux pour les enfants.
L’Association tiendra une permanence le
Samedi 14 Mars de 10 h à 12h.
Salle du parc Bocquet, à droite de la villa LIsbeth, face au métro « Hellemmes »
Contact presse :
Michel DEMUYTER Président
Adresse : 90 rue Fénelon – Appart. 06 – 59260 HELLEMMES – FRANCE
Tél. 06 12 72 87 64
Bonjour, je lis avec une grande attention et surtout une immense stupeur vos commentaires et articles. Je suis papa de deux filles de 10 et 12 ans et séparé depuis 2 ans maintenant mais toujours pas divorcé a cause effectivement d’une demande de prestation compensatoire qui n’a pas lieu d’être… Je dois avouer qu’au début de la séparation, lors de la non conciliation, je n’ai effectivement pas été tres combatif pour obtenir la garde ou plus de temps avec mes enfants, je suis tombé amoureux d’une autre et je me sentais coupable de plus aimer ma femme. Aujourd’hui c’est mon dernier jour de congé avec mes filles et je dois avouer que ça a été tres tres compliqué car samedi soir il y a une semaine, mes filles ont refusé catégoriquement de venir passer les vacances avec moi. L’une m’accusait d’attouchements et l’autre, la plus petite, de la violenter et l’avoir poussée dans les marchés de l’escalier lors des dernières vacances. Tout ceci est faux ! Depuis des mois je les sens peu a peu se séparer de moi et je sais intérieurement que tout cela est l’œuvre de leur mère mais, comme pendant les dix années de notre mariage, je ne voulais pas ouvrir les yeux… Elle a toujours tout fait pour me séparer de ma famille, mes propres parents ou la sœur, me listant sans cesse tous les défauts qu’elle leur trouvait et tentant de me démontrer qu’elle voyait clair sur leur personnalités alors que moi non, ce qui était tres fort, c’est qu’elle y arrivait et non seulement elle y arrivait mais en plus elle parvenait même a me faire culpabiliser de ne plus les voir en me balançant frequemment des : » tu devrais aller voir tes parents, c’est pas quand ton père sera dans la tombe que tu iras le voir ! » ou alors : » tu n’as qu’une soeur, pourquoi tu ne vas jamais la voir ? C’est comme ta mère… Tu devrais aller avec elle faire des courses comme ton père ne veut jamais l’emmener et qu’elle n’a pas été fichue de passer son permis ! ».
Pendant des années elle m’avait convaincu que je n étais pas un bon père et elle répétait partout autour d’elle, de moi, qu’une fois sa formation d’Infirmiere terminée ( je ne comprends même pas aujourd’hui que personne dans ce milieu n’ai détecté un problème psychologique chez elle, quoi qu’à vrai dire elle n’a pas obtenu son diplôme … ) elle partirait seule avec les filles et qu’elles seraient mieux sans moi… Elle disait cela devant mes filles et ça n’est que depuis quelques mois que je suis au courant de cela, mes parents ne me disaient plus rien a son sujet, je ne voulais rien entendre ni même rien croire alors que pourtant j’ai vu et…. J’ai cautionné des choses.
Alors oui, j’avoue, les premiers mois de la séparation ont été pour moi une délivrance et tres égoïstement je n’ai pensé qu’à moi et cette histoire d’amour compliquée, en plus, que j’avais envie de vivre avec celle pour qui je quittais tout.
Mais aujourd’hui, aujourd’hui j’ai peur qu’il ne soit presque trop tard pour ma fille de 12 ans qui, je le sais, adore son papa mais fait tout ce que sa mère dit pour ne pas avoir de problèmes, cette fille qui j’en ai peur, aura des rapports sexuels tres tôt… Trop tot… Elle m’a effacé de ses » amis Facebook » parce que je lui demandais régulièrement d’effacer les photos d’elle qu’elle publie et qui sont bien trop dénudées et sexuées pour une fillette de 12 ans… Ma plus petite fille de 10 ans est obèse et semble vouloir rester en enfance et fait le bébé tout le temps alors qu’elle est douée et tres intelligente, mais elle dit avoir peur de sa mère et de ses reaçtions et ne plus vouloir entendre sa mère s’énerver et lui dire d’aller dans sa chambre lorsqu’elle ose prononcer le mot PAPA; elles doivent parler de moi en m’appelant par mon prénom … J’ai peur, j’ai peur de les perdre et je ne sais pas quoi faire et après avoir lu des tas d’articles et de témoignages sur le sujet, j’ai peur de la suite des événements, je ne veux pas être privé de mes enfants mais je ne veux pas non plus me battre seul contre des moulins à vent…
Bonjour Stanislas,
Adressez ce message à votre femme de ma part.
Ajoutez ces deux liens pour votre femme :
Sur l’aliénation parentale :
https://affairesfamiliales.wordpress.com/2011/10/02/les-enfants-detruits-par-lalienation-parentale/
Sur la séparation parentale :
https://affairesfamiliales.wordpress.com/plan-de-site/a-propos/souffrance-de-lenfant-separe/
Aussi :
– Assurez vous d’être dans le même secteur géographique que celui de votre ex-compagne si ça n’est pas le cas et que vous aillez vous même quitté la zone qui permette l’exercice du rôle parental.
– Cultivez l’Amour pour vous inscrire dans ce combat avec endurance et patience. Le premier ennemi à vaincre est en vous : prenez vos souffrances pour des bénédictions, vos humiliations pour des sanctifications et votre chemin pour une expiation et une renaissance.
Dieu est avec les endurants, les patients, les pardonneurs, les repentants, les sages, les humbles.. et donc avec vous : si vous le souhaitez…
https://affairesfamiliales.wordpress.com/2011/11/11/que-faire-pour-enrayer-ces-souffrances-inutiles/
bonjour,
je vous remercie pour cet article. L’alienation parentale n’est pas du fait de l’enfant mais du parent qui en a la garde obtenue dans certains cas sur un tissu de mensonges et dans mon cas particulier sur une decision de justice nauseabonde car etant pere dit etranger, la JAF du TGI de Paris qui officie actuellement egalement comme vice presidente du tribunal de Bobigny a donne carte blanche a la mere alors que celle-ci avait abondonne notre enfant tout comme elle avait abondonne ses enfants issus d’une relation precedente. L’alienation parentale est du fait du parent qui se croit tout puissant, refusant de repondre au telephone, refusant de passer l’enfant. Voila qui est a l’origine de l’alienation parentale. Il est tres dur a un pere d’entendre son enfant lui dire au telephone, qu’il ne sait pas comment son pere s’appelle. Honte a la justice familiale francaise qui est discriminante par rapport aux peres et encore plus envers les peres etrangers.
Bonjour chère Maître Bogucki,
Je suis étonné de constater que l’on parle de l’aliénation parentale depuis les avis du Dr Richard Gardner, en 1986, avis très contesté d’ailleurs… mais où l’on parle peu… ou pas du tout du »Syndrome de Médée » qui ne fut jamais contesté.
Cette référence psychologique fut trop peu utilisée par le personnel médical et psychiatrique qui devrait le signaler comme étant un fléau ou une pandémie qui détruit tant de familles…
Oui, on utilise trop peu et même pas du tout cette réalité. Pourquoi ?
En tant que chercheur, depuis plus de 20 ans, j’ai le plaisir de vous faire part des travaux du Pr Antonio Andreoli du Service de psychiatrie de liaison et d’intervention de crise – HUG, 1211 Genève 14 – antonio.andreoli@hcuge.ch
Avec mes meilleures salutations,
Michel Willekens
International Network
…/…
Il est important de rappeler cette autre vision sur les conséquences de la destruction des familles par le »Syndrome de Médée », davantage connu que l’aliénation parentale… (MW)
En résumé, le syndrome de Médée est une modalité de harcèlement mise en œuvre par un parent voulant priver son conjoint de la relation avec ses enfants et apparaissant à l’occasion d’une rupture conjugale. Ce concept ajoute des dimensions psychopathologiques importantes à la notion de syndrome d’aliénation parentale : utilisation de l’enfant pour se venger, deuil sadique d’amour, retour de rites sacrificiels chez des sujets avec trouble de la personnalité confrontés à des relations d’amour dramatiques. Les aspects cliniques et légaux du syndrome sont analysés dans le but de fournir des clés valables de décision médicale. Le syndrome de Médée est une réaction destructive très grave avec impact négatif majeur sur les enfants et les adultes. Une nouvelle législation est nécessaire afin de décourager ce comportement et de mieux protéger les victimes.
Voir la suite sur :
Revue Médicale Suisse : http://rms.medhyg.ch/numero-236-page-340.htm
De plus en plus de divorces se déroulent mal. Je suis maman de 4 enfants âgés de 05 à 11 ans. Aujourd’hui, le papa en a obtenu la garde par des mensonges. Il m’a décrite soudainement folle alors qu’on se connaît depuis 1992. Dernièrement il m’a même accusée de me droguer, moi qui n’ai jamais fumé, bu et qui ne prend pas d’antidepresseurs malgré des nuits très très courtes. J’étais mère et maman (je dissocie les deux car maman a un côté maternant que mère n’a pas). Aujourd’hui, je suis traitée comme une mère porteuse. Je ne suis plus rien, ou plutôt si, quatre jours par mois !
L’appel dure depuis un an et demi car je dois faire face à des attaques perpétuelles qui ralentissent toujours la justice. Je suis lasse de tout ça mais mes enfants, ce sont une partie de moi aussi. Jamais je ne pourrais les abandonner. Je sais qu’il existe des cas de figure où ce sont les mères qui réagissent en manipulatrices perverses. Ces personnes sont dangereuses, mais la justice ne les reconnait pas … jusqu’au jour où un drame se produit….
Les paroles de la chanson de Balavoine décrivent parfaitement ce que je ressens (mon fils, ma bataille) :
« Maintenant, je t’écoute démonter ma vie en pleurant
Si j’avais su qu’un matin je serais là, sali, jugé sur un banc
par l’ombre d’un corps que j’ai serré si souvent pour un enfant »
Bonjour madame CAPART,
Merci pour votre témoignage. Vous avez la possibilité de réagir en envoyant votre témoignages (comme ici) aux députés, sénateurs, eurodéputés qui ont la possibilité de créer des lois afin d’éviter ces actes malveillants et à sanctionner sévèrement ces personnages pervers.
Des responsables politiques sont en train d’étudier les effets pervers de nos lois sur les droits familiaux et notamment sur l’égalité parentale !
Si vous habitez en France, je vous conseille donc de vous adresser aussi à madame Laure de La Raudière, Député d’Eure-et-Loir et Maire de Saint-Denis-des-Puits ( laure [ @ ] la-raudiere.com )
Courage, patience, ténacité… ce sont les prix à payer pour défendre ses droits et surtout contre ce genre de perversité !
C’est très bien d’écrire un tel bel article comme celui-ci… mais que faites-vous (comme vos confrères) lorsque les mères (le plus souvent) ou les pères (le moins souvent) ont proféré des fausses accusations sur les parties adverses… lesquelles accusations portent atteinte à l’honorabilité des parents accusés faussement… et ce, dans 60 % (voire plus) de divorces conflictuels ?
Car les décisions tombent toujours de la même manière: les pères ou les mères sont privés (voire interdits par les juges) de voir leurs enfants. Et actuellement, c’est même pire qu’il y a 20 ans !
Alors que les conflits pourraient être gérés par la « Médiation Familiale »… c.à.d par une réelle et efficace structure de médiation familiale, conventionnelle, hors secteur judiciaire… (car une médiation familiale qui ne parvient pas à gérer un conflit… ce n’est pas une réelle médiation familiale)… et où la bonne pratique (avec tous les acteurs liés à la Justice familiale) recommande un travail en « Coordination Ordonnée » au lieu du traditionnel « Coupable – bourreau / innocent(e) -victime » où les avocats divorcistes utilisent les plus abominables et les plus perverses accusations pour gagner leurs « affaires » de divorces.
C’est cette honteuse exploitation où des professionnels de la justice détruisent des millions de familles et poussent même des papas à se suicider tous les jours… et tout le monde s’en fiche…
Moi même je ne vois plus mes 5 enfants depuis plus de 18 ans, alors que j’étais un parent normalement satisfaisant – (Expériences de plus de 10,000 cas en 18 ans)